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le puit

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diffn

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diffn Membre 830 messages
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Pourquoi pas cinq

Aujourd’hui un rassemblement a eu lieu dans le hall de cette villa. Quatre personnes se sont installées autour d’une table circulaire en débattant d’un sujet très sérieux, voir primordial, je dirai aussi primordial que celui de la révolution de 1793. Ces personnes ne se sont jamais réunies entres elles, mais quand le verre est plein, il faut arrêter de le remplir, sinon…l’eau …se déverse, logique vous diriez, mais pas pour tout le monde, la peur du patron été trop forte. Quelques fois le verre peut se remplir comme il veut, mais l’eau restera toujours dans ce verre. Mais là, c’en est trop, avec le temps il est devenu un tyran. Un grossier balourd, se prenant pour Napoléon, car le maître. Il se pavane dans son entreprise, main sous son gilet tout en donnant des ordres à ses serviteurs qui pour lui, ne sont que des esclaves, il fait la pluie mais pas le beau temps dans cet espace. Et ses valets ne servent que sa propre personne, il les possède comme on possède une voiture ou des souliers.

-          Nous devons prendre en main notre avenir, notre devenir, notre âme, nos mouvements. Nous ne serons plus le jouet de ce gros lard. Qui se prend pour le roi Entouré de ses esclaves.  

Des quatre personne, trois se sont mises rapidement sur leurs chaises, mais la quatrième était tellement grosse et pleine de graisse, qu’elle n’arriva à s’asseoir, que plusieurs minutes après.   C’était la personne plus ancienne des quatre, qui parla la première. Sous le poids de la misère des années passées avec ce malotrus de nabab qui était un vrai clochard au début, son visage, bien qu’elle n’eût pas dépassé la cinquantaine avait subi les traces de l’imperturbable temps. Des sillons à son front attestaient d’un passé où l’inquiétude était omni présente. Et L’amertume est témoin de ces rides qui vont des deux coins de la bouche au menton. Elle était légère et svelte, mais aujourd’hui comme le seigneur de la banquise, il ne se déplace que très difficilement. Cette graisse qui lui a enveloppé tout le corps est devenu un poids trop contraignant. On aurait dit qu’avec ses deux pattes il glissait laborieusement sur terre. Il nageait naguère avec ses quatre pattes ondulant tout son corps comme une déesse sous l’eau. Mais aujourd’hui il ne peut que s’accrocher sur le parvis aves ses deux pattes pour essayer d’arriver à son but. Elle haïssait ce seigneur qui avait profité de toute son intelligence. Depuis vingt ans, toutes les nuits elle veillait à une heure tardive pour la réussite de l’entreprise. Mais, d’autres avaient pris sa place, elle ne faisait désormais, que regarder ne participant plus au triomphe. Tous les deux ont combattu la misère ensemble, mais après, d’autres ont en profité à sa place. Avec l’opulence, vient la gourmandise et cette dernière avait été de recruter trois autres personnes pour continuer à servir ses caprices. Quant à la première, elle ne sert plus à rien, c’est désormais un souvenir qu’on accroche sur un mur.

 La plus jeune des quatre se leva à son tour pour discourir

-          Je suis la dernière à être recruter, il a tout gâché, il ne possède plus aucune arme pour assouvir mes désirs. Dès qu’il se lève il tombe, il est trop fatigué et moi je n’y peux. Je n’ai plus connu aucune satisfaction depuis la seconde année où je suis venu dans cet antre d’un dégénéré. Il me frappe quand il est incapable de démontrer sa vitalité à entretenir son entreprise. Je hais ce personnage et ceux qui m’ont encouragé à venir souscrire pour ce poste, je suis avec vous, prêt à le tuer, s’il le faut.

Les deux autres qu’il a recruté après avoir réussi avec son premier associé, n’avaient pas voulu discourir, mais une seule parole que l’une des deux avait dit, était considérée comme une conclusion.

-          Oui nous l’avons battu et il n’a pas osé nous dénoncer. Il a reçu un châtiment bien mérité, après lui avoir donné un somnifère, nous l’avions attaché au pied du lit tout en le tabassant, pendant toute la nuit. Il n’avait pas osé parler de cette histoire et depuis ce jour, il a peur de nous deux.

C’était la réponse à cette réunion, il ne fallait pas chercher plus loin, nous devons prendre le taureau par les cornes. Ce n’est même pas un taureau, c’est un agneau. Cette peur de l’homme doit disparaitre, si par le biais du désir Lysistrata avait convaincu toutes les femmes à ce que les hommes fassent la paix, nous c’est par la force que nous prendrons la liberté, car désir en lui n’existe plus. Nous serions plutôt des amazones sans que nous coupions nos seins, droits et prêtes à combattre. L’ancienne regarda sa poitrine et fît une moue et tous éclatèrent de joie, y compris la première femme.

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diffn Membre 830 messages
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C’était la réponse à cette réunion, il ne fallait pas chercher plus loin, nous devons prendre le taureau par les cornes. Ce n’est même pas un taureau, c’est un agneau. Cette peur de l’homme doit disparaitre, si par le biais du désir Lysistrata avait convaincu toutes les femmes à ce que les hommes fassent la paix, nous c’est par la force que nous prendrons la liberté, car désir en lui n’existe plus. Nous serions plutôt des amazones sans que nous coupions nos seins, droits et prêtes à combattre. L’ancienne regarda sa poitrine et fît une moue et tous éclatèrent de joie, y compris la première femme.

suite   pourquoi pas cinq

-          Alors Férial, je meurs de faim, je ne vois rien sur la table.

Férial était la plus jeune et ce jour c’était son tour de préparer à manger pour toute la famille et son mari. Mais voilà qu’une armée de quatre femmes sorte de la cuisine, les deux moyennes en tête trimballant deux poêles, et la plus jeune une fourchette, et la plus ancienne se trainant lamentablement derrière les trois avec une casserole à la main. Leurs cheveux hirsutes et leurs gueules patibulaire ne présageaient rien de bon, au contraire ils paraissaient en se dirigeant vers le balourd, prêtes à lui donner une belle leçon.   

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Férial était la plus jeune et ce jour c’était son tour de préparer à manger pour toute la famille et son mari. Mais voilà qu’une armée de quatre femmes sorte de la cuisine, les deux moyennes en tête trimballant deux poêles, et la plus jeune une fourchette, et la plus ancienne se trainant lamentablement derrière les trois avec une casserole à la main. Leurs cheveux hirsutes et leurs gueules patibulaire ne présageaient rien de bon, au contraire ils paraissaient en se dirigeant vers le balourd, prêtes à lui donner une belle leçon.   

SUITE ET FIN

 

L’homme entendit un bruit derrière lui, puis des cris ressemblant à celui des apaches qui guerroyaient avec les yankés. Il se retourna brusquement regarda derrière lui et vit une armée de quatre femme, prête à l’embrocher comme une vulgaire saucisse. Son visage cramoisi, ses cheveux se hérissèrent, ses yeux sortir de son orbite, prêts à tomber sur le sol et tout son visage se crispa de peur de recevoir des coups. Mais il se leva prêt à s’enfuir, l’ancienne de tout son corps avait caché toute la largeur de la porte et ne le laissa plus passer la moindre lueur du jour. Au contraire elle lui assena avec sa casserole, un magistral coup sur la tête, où aussitôt une protubérance sur sa tête s’érigea, semblable à un pic sue une montagne.

La plus jeune se précipita en courant pour lui planter sur son derrière sa fourchette qui s’infiltra comme sur un bon gigot de veau bien cuit. Le morse continuait de jouer la derbouka sur le crâne du nabab, et les deux autres, les moyennes, s’étaient mises à le frapper avec leurs poêles.  L’homme criait, mais les amazones, n’avaient cure de ces cris, bien au contraire le son de la derbouka et ses cris donnaient un certain rythme et ça plaisait aux femmes qui paraissaient danser sur un air de rock and roll.

Il s’est évanouit, pour tomber parterre et c’est alors que deux femmes le soulevèrent par les bras et les autres par les pieds, le trimballèrent parterre devant tous les hommes du village, alors que sa tête  trainait parterre, puis elles le jetèrent sur la route comme un vulgaire paquet d'ordure.

-          Je voudrais une cinquième

-          Mais pourquoi, une cinquième tu en as quatre et la religion te l’interdit, quatre pas plus. En plus elles t’ont tabassé, tu veux du renfort ?

-          Je m’en fous, tu n’as pas vu ma tête qui se trainait sur le sol, il faudrait une cinquième pour qu’elle puisse me la tenir.  

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