Aller au contenu

Les français de la belle époque. #2


Exo7

Messages recommandés

Membre, 103ans Posté(e)
Exo7 Membre 886 messages
Mentor‚ 103ans‚
Posté(e)

Création d'un système de retraite ouvrière et paysanne.

 

Jusqu'au service militaire pour les garçons, à leur mariage ou leur mise en couple pour les filles, la coutume voulait que les enfants travaillent et rapportent leurs gains à leur mère. A Orléans en 1911, 92,4 % des filles d'ouvriers travaillent au moment de leur mariage, dont 18 % de domestiques et 58 % de couturières, alors que 15 % seulement des mères se disaient couturières.

Les premières années du jeune couple étaient difficiles : les enfants venaient vite ; ils constituaient une charge supplémentaire et empêchaient leur mère de travailler, sauf si elle les confiait à une grand mère, à une parente, ou encore à une nourrice qu'il fallait payer.

La situation s'améliorait quand les enfants commençaient à travailler. Deux, trois salaires, parfois plus, rentraient dans le ménage ; la mère donnait une pièce au fils pour leur dimanche et commençait à réunir le trousseau des filles. 

Puis les enfants s'établissaient, et le couple se trouvait seul, avec des revenus diminuant au fur et à mesure que ses forces déclinaient. Et de vieux ouvriers finissaient comme chiffonniers en faisant les poubelles. Ou mourraient de faim en haillons sur un grabat comme le vieux Laveuve dans le Paris de Zola (1898).

 

Les ouvriers ne vivaient pas très vieux. Pour éliminer l'effet des inégalités de mortalité infantile, partons des Français de 25 ans.

Un sur deux pouvait espérer être encore en vie à 65 ans. Mais c'était le cas seulement de 34 ouvriers sur 100, contre celui de 55 patrons au sens du recensement et de 75 militaires, marins ou rentiers. Encore ne s'agit-il que de moyennes, certains métiers présentaient une surmortalité due aux accidents, aux conditions de travail, à l'extrême misère, ou à leur conjonction.

Un peu plus d'un mineur âgé de 25 ans et un peu moins de deux mécaniciens sur dix arrivaient à 65 ans. l'inégalité devant la mort était criante.

 

Tragique, la vieillesse ouvrière s'achevait souvent à l'hospice. Sur 19 personnes décédées à l'hôpital, 18 appartenaient aux classes populaires. Aussi une loi du 14 juillet 1905 obligea-t-elle les collectivités locales à porter assistance aux nécessiteux de plus de 70 ans : elle avait près de 75 000 bénéficiaires à Paris en 1913.

On discutait depuis longtemps de la création de retraites ouvrières et paysannes. Seul les fonctionnaires, les ouvriers des tabacs et des établissements militaires bénéficiaient de retraites, ainsi que les mineurs et les cheminots : le Parlement avait en effet imposé à ces entreprises concessionnaires de l'Etat des retraites réclamées par les syndicats et qui ne coûtaient "rien".

Dans l'industrie privée, moins de 100 000 ouvriers bénéficiaient d'un régime de retraite et l'on ne comptait pas plus de 5 000 retraités, aux pensions de quelques centaines de francs.

Aucune caisse de retraite ne pouvait prétendre à l'équilibre financier dans le cadre d'une seule entreprise, même très importante. La mutualité était en plein essor depuis que la loi du 1er avril 1898 l'avait affranchie de la tutelle des notables. Elle assurait, en 1913, 3,5 millions de personnes, hommes, femmes et enfants, contre 2 millions en 1898, et elle recevait 55 millions de cotisations contre 26. 

Mais si elle secourait près de 900 000 malades, elle ne comptait que 76 000 retraités. Et parmi eux, sans doute très peu d'ouvriers. D'où le projet d'un régime public de retraites à l'exemple de l'Allemagne.

 

L'intervention de l'Etat dans ce domaine heurtait le libéralisme de la bourgeoisie. A la veille des élections de 1910, les radicaux et les socialistes ont arraché le vote de la loi du 5 avril sur les retraites ouvrières et paysannes. Obligatoire pour tous les salariés gagnant moins de 3 000 francs par an, cette retraite reposait sur la capitalisation de versements égaux du patron et du salarié.

Le système était d'une rare complexité et les versements minimes : deux fois 9 francs par an pour les hommes et 6 francs pour les femmes, ce qui conduisait à des pensions dérisoires. 

La loi prévoyait donc des bonifications versées par l'Etat, mais sans que la pension puisse dépasser 360 francs par an. Encore fallait-il attendre 65 ans pour en bénéficier. D'où l'opposition véhémente de la CGT : amputer les salaires aujourd'hui pour un demain improbable, vu la mortalité ouvrière, relevait de l'escroquerie.

Une loi du 27 février 1912 ramena l'âge de la retraite à 60 ans et fit passer la rente d'Etat de 60 à 100 francs par an. Malgré ses défauts, sur 12 millions de salariés soumis à l'obligation, 6,9 étaient inscrits en 1912, mais la classe ouvrière se dérobait. Le succès relatif de la loi venait des campagnes.

En outre, les patrons refusèrent de verser leur cotisation si les ouvriers ne prouvaient pas qu'ils avaient eux-mêmes cotisé, et la cour de cassation leur donna raison. D'obligatoire, le système devenait facultatif. 

La guerre et l'inflation lui portèrent le coup de grâce. La retraite des vieux travailleurs attendra le Front Populaire et Vichy.

 

Antoine Prost.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 76ans Posté(e)
Forumeur expérimenté‚ 76ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Exo7 a dit :

Création d'un système de retraite ouvrière et paysanne.

 

Jusqu'au service militaire pour les garçons, à leur mariage ou leur mise en couple pour les filles, la coutume voulait que les enfants travaillent et rapportent leurs gains à leur mère. A Orléans en 1911, 92,4 % des filles d'ouvriers travaillent au moment de leur mariage, dont 18 % de domestiques et 58 % de couturières, alors que 15 % seulement des mères se disaient couturières.

Les premières années du jeune couple étaient difficiles : les enfants venaient vite ; ils constituaient une charge supplémentaire et empêchaient leur mère de travailler, sauf si elle les confiait à une grand mère, à une parente, ou encore à une nourrice qu'il fallait payer.

La situation s'améliorait quand les enfants commençaient à travailler. Deux, trois salaires, parfois plus, rentraient dans le ménage ; la mère donnait une pièce au fils pour leur dimanche et commençait à réunir le trousseau des filles. 

Puis les enfants s'établissaient, et le couple se trouvait seul, avec des revenus diminuant au fur et à mesure que ses forces déclinaient. Et de vieux ouvriers finissaient comme chiffonniers en faisant les poubelles. Ou mourraient de faim en haillons sur un grabat comme le vieux Laveuve dans le Paris de Zola (1898).

 

Les ouvriers ne vivaient pas très vieux. Pour éliminer l'effet des inégalités de mortalité infantile, partons des Français de 25 ans.

Un sur deux pouvait espérer être encore en vie à 65 ans. Mais c'était le cas seulement de 34 ouvriers sur 100, contre celui de 55 patrons au sens du recensement et de 75 militaires, marins ou rentiers. Encore ne s'agit-il que de moyennes, certains métiers présentaient une surmortalité due aux accidents, aux conditions de travail, à l'extrême misère, ou à leur conjonction.

Un peu plus d'un mineur âgé de 25 ans et un peu moins de deux mécaniciens sur dix arrivaient à 65 ans. l'inégalité devant la mort était criante.

 

Tragique, la vieillesse ouvrière s'achevait souvent à l'hospice. Sur 19 personnes décédées à l'hôpital, 18 appartenaient aux classes populaires. Aussi une loi du 14 juillet 1905 obligea-t-elle les collectivités locales à porter assistance aux nécessiteux de plus de 70 ans : elle avait près de 75 000 bénéficiaires à Paris en 1913.

On discutait depuis longtemps de la création de retraites ouvrières et paysannes. Seul les fonctionnaires, les ouvriers des tabacs et des établissements militaires bénéficiaient de retraites, ainsi que les mineurs et les cheminots : le Parlement avait en effet imposé à ces entreprises concessionnaires de l'Etat des retraites réclamées par les syndicats et qui ne coûtaient "rien".

Dans l'industrie privée, moins de 100 000 ouvriers bénéficiaient d'un régime de retraite et l'on ne comptait pas plus de 5 000 retraités, aux pensions de quelques centaines de francs.

Aucune caisse de retraite ne pouvait prétendre à l'équilibre financier dans le cadre d'une seule entreprise, même très importante. La mutualité était en plein essor depuis que la loi du 1er avril 1898 l'avait affranchie de la tutelle des notables. Elle assurait, en 1913, 3,5 millions de personnes, hommes, femmes et enfants, contre 2 millions en 1898, et elle recevait 55 millions de cotisations contre 26. 

Mais si elle secourait près de 900 000 malades, elle ne comptait que 76 000 retraités. Et parmi eux, sans doute très peu d'ouvriers. D'où le projet d'un régime public de retraites à l'exemple de l'Allemagne.

 

L'intervention de l'Etat dans ce domaine heurtait le libéralisme de la bourgeoisie. A la veille des élections de 1910, les radicaux et les socialistes ont arraché le vote de la loi du 5 avril sur les retraites ouvrières et paysannes. Obligatoire pour tous les salariés gagnant moins de 3 000 francs par an, cette retraite reposait sur la capitalisation de versements égaux du patron et du salarié.

Le système était d'une rare complexité et les versements minimes : deux fois 9 francs par an pour les hommes et 6 francs pour les femmes, ce qui conduisait à des pensions dérisoires. 

La loi prévoyait donc des bonifications versées par l'Etat, mais sans que la pension puisse dépasser 360 francs par an. Encore fallait-il attendre 65 ans pour en bénéficier. D'où l'opposition véhémente de la CGT : amputer les salaires aujourd'hui pour un demain improbable, vu la mortalité ouvrière, relevait de l'escroquerie.

Une loi du 27 février 1912 ramena l'âge de la retraite à 60 ans et fit passer la rente d'Etat de 60 à 100 francs par an. Malgré ses défauts, sur 12 millions de salariés soumis à l'obligation, 6,9 étaient inscrits en 1912, mais la classe ouvrière se dérobait. Le succès relatif de la loi venait des campagnes.

En outre, les patrons refusèrent de verser leur cotisation si les ouvriers ne prouvaient pas qu'ils avaient eux-mêmes cotisé, et la cour de cassation leur donna raison. D'obligatoire, le système devenait facultatif. 

La guerre et l'inflation lui portèrent le coup de grâce. La retraite des vieux travailleurs attendra le Front Populaire et Vichy.

 

Antoine Prost.

Vous appelez ça la belle époque? Un petit marrant non?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 69ans Posté(e)
pic et repic Membre 17 537 messages
Maitre des forums‚ 69ans‚
Posté(e)

bonjour,

effectivement cela s'appelait : la belle époque , mais pas pour tout le monde .

les bourgeois, les riches, les nobles ...tout ce "beau" monde avait de quoi et à foison et ceci sur le dos de l'immense majorité d'un prolétariat qui n'avait ...rien !

en tout cas , une évocation juste de l'époque ..loin des ors des salons où l'on causait .

que de chemin parcouru depuis mais la route est encore longue pour qu'un semblant d'égalité puisse exister .

bonne journée.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 76ans Posté(e)
Forumeur expérimenté‚ 76ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, pic et repic a dit :

bonjour,

effectivement cela s'appelait : la belle époque , mais pas pour tout le monde .

les bourgeois, les riches, les nobles ...tout ce "beau" monde avait de quoi et à foison et ceci sur le dos de l'immense majorité d'un prolétariat qui n'avait ...rien !

en tout cas , une évocation juste de l'époque ..loin des ors des salons où l'on causait .

que de chemin parcouru depuis mais la route est encore longue pour qu'un semblant d'égalité puisse exister .

bonne journée.

 

Eh oui en fait rien n'avait changé depuis la royauté. Simplement les bourgeois aisés avaient remplacé la petite noblesse. Belle époque pour les uns triste pour les autres.

Bon week-end.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 103ans Posté(e)
Exo7 Membre 886 messages
Mentor‚ 103ans‚
Posté(e)

La Belle Epoque et les Trente Glorieuses sont deux périodes clés de l'histoire de la France. Bien qu'elles soient séparées par une période de guerre et de reconstruction, elles ont toutes deux marqué des périodes de progrès, de changement et de développement économique, social et culturel en France.

Voici un tableau de comparaison des deux périodes :

 

Période La Belle Époque (1871-1914) Les Trente Glorieuses (1945-1975)
Contexte politique Troisième République Quatrième République (1945-1958) puis Cinquième République (depuis 1958)
Contexte économique Croissance économique, industrialisation, progrès technique Reconstruction économique après la Seconde Guerre mondiale, croissance économique, développement du secteur tertiaire
Contexte social Émergence de la classe moyenne, progrès social, amélioration des conditions de travail Modernisation de la société, développement du mouvement féministe, amélioration des conditions de vie
Contexte culturel Foisonnement artistique et littéraire, affirmation de la culture française Nouvelles tendances culturelles, émergence de la jeunesse et de la contre-culture, influence de la culture américaine
Événements marquants Exposition universelle de Paris en 1900, loi de 1905 sur la séparation de l'Église et de l'État Plan Marshall (1948), grèves de mai 1968, accession de la France à l'OTAN (1966)

 

En somme, La Belle Epoque et les Trente Glorieuses ont été des périodes de croissance et de changement en France, chacune avec leurs contextes politiques, économiques, sociaux et culturelles particuliers.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 76ans Posté(e)
Forumeur expérimenté‚ 76ans‚
Posté(e)
Il y a 22 heures, Exo7 a dit :

La Belle Epoque et les Trente Glorieuses sont deux périodes clés de l'histoire de la France. Bien qu'elles soient séparées par une période de guerre et de reconstruction, elles ont toutes deux marqué des périodes de progrès, de changement et de développement économique, social et culturel en France.

Voici un tableau de comparaison des deux périodes :

 

Période La Belle Époque (1871-1914) Les Trente Glorieuses (1945-1975)
Contexte politique Troisième République Quatrième République (1945-1958) puis Cinquième République (depuis 1958)
Contexte économique Croissance économique, industrialisation, progrès technique Reconstruction économique après la Seconde Guerre mondiale, croissance économique, développement du secteur tertiaire
Contexte social Émergence de la classe moyenne, progrès social, amélioration des conditions de travail Modernisation de la société, développement du mouvement féministe, amélioration des conditions de vie
Contexte culturel Foisonnement artistique et littéraire, affirmation de la culture française Nouvelles tendances culturelles, émergence de la jeunesse et de la contre-culture, influence de la culture américaine
Événements marquants Exposition universelle de Paris en 1900, loi de 1905 sur la séparation de l'Église et de l'État Plan Marshall (1948), grèves de mai 1968, accession de la France à l'OTAN (1966)

 

En somme, La Belle Epoque et les Trente Glorieuses ont été des périodes de croissance et de changement en France, chacune avec leurs contextes politiques, économiques, sociaux et culturelles particuliers.

 

Et donc entre 14 et 35 il ne s'est rien passé. c'est en effet glorieux.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 103ans Posté(e)
Exo7 Membre 886 messages
Mentor‚ 103ans‚
Posté(e)

Si, il y a eu des événements importants quand même : 

- Les "blagues Carambar" : Les bonbons Carambar, fabriqués en France depuis 1954, ont été créés à l'origine en 1912 sous le nom de "Caram'barres". À partir des années 1930, les Carambar sont devenus célèbres pour leurs "blagues Carambar" inscrites sur chaque papier d'emballage.

- Le comique troupier : Pendant la Première Guerre mondiale, les soldats français ont développé un humour particulier appelé le "comique troupier". Ce type d'humour était souvent sarcastique et ironique, se moquant des conditions difficiles de la guerre et des supérieurs militaires.

- La foire aux vins de Colmar : La ville de Colmar, en Alsace, est célèbre pour sa foire aux vins qui a lieu chaque année en été depuis 1948. Cependant, la tradition des foires aux vins à Colmar remonte aux années 1920 et 1930, où elles étaient déjà très populaires auprès des touristes et des habitants de la région.

- Le carnaval de Nice : Le carnaval de Nice, qui a lieu chaque année en février, remonte à la fin du XIXe siècle. Cependant, c'est dans les années 1920 et 1930 que le carnaval de Nice est devenu un événement international, attirant des milliers de visiteurs chaque année.

- Dans l'art Marcel Duchamp et son "Urinoir" : En 1917, l'artiste français Marcel Duchamp a présenté son célèbre "Urinoir", une œuvre d'art qui consistait en un urinoir en porcelaine signé "R. Mutt". Cette œuvre a choqué et amusé le public, remettant en question la définition même de l'art et de la créativité.

- Les courses de garçons de café : À Paris, dans les années 1920, des courses de garçons de café ont été organisées, où les serveurs des cafés locaux devaient transporter des plateaux remplis de verres et de bouteilles à travers des obstacles. Ces courses étaient populaires auprès du public et ont souvent été l'occasion de paris et de blagues entre amis.

- Le record du monde de saut en hauteur en smoking : En 1928, le sauteur français de hauteur Jean Shily a battu le record du monde de saut en hauteur en portant un smoking. Cette performance a amusé le public et a permis à Shily de devenir une célébrité.

- Les "races des moules" : Dans les années 1930, des courses de moules ont été organisées sur les plages de la Côte d'Azur, où les participants devaient ramper à quatre pattes en portant un costume de moule. Ces courses étaient considérées comme une attraction touristique et amusaient souvent les spectateurs.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 76ans Posté(e)
Forumeur expérimenté‚ 76ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, Exo7 a dit :

Si, il y a eu des événements importants quand même : 

- Les "blagues Carambar" : Les bonbons Carambar, fabriqués en France depuis 1954, ont été créés à l'origine en 1912 sous le nom de "Caram'barres". À partir des années 1930, les Carambar sont devenus célèbres pour leurs "blagues Carambar" inscrites sur chaque papier d'emballage.

- Le comique troupier : Pendant la Première Guerre mondiale, les soldats français ont développé un humour particulier appelé le "comique troupier". Ce type d'humour était souvent sarcastique et ironique, se moquant des conditions difficiles de la guerre et des supérieurs militaires.

- La foire aux vins de Colmar : La ville de Colmar, en Alsace, est célèbre pour sa foire aux vins qui a lieu chaque année en été depuis 1948. Cependant, la tradition des foires aux vins à Colmar remonte aux années 1920 et 1930, où elles étaient déjà très populaires auprès des touristes et des habitants de la région.

- Le carnaval de Nice : Le carnaval de Nice, qui a lieu chaque année en février, remonte à la fin du XIXe siècle. Cependant, c'est dans les années 1920 et 1930 que le carnaval de Nice est devenu un événement international, attirant des milliers de visiteurs chaque année.

- Dans l'art Marcel Duchamp et son "Urinoir" : En 1917, l'artiste français Marcel Duchamp a présenté son célèbre "Urinoir", une œuvre d'art qui consistait en un urinoir en porcelaine signé "R. Mutt". Cette œuvre a choqué et amusé le public, remettant en question la définition même de l'art et de la créativité.

- Les courses de garçons de café : À Paris, dans les années 1920, des courses de garçons de café ont été organisées, où les serveurs des cafés locaux devaient transporter des plateaux remplis de verres et de bouteilles à travers des obstacles. Ces courses étaient populaires auprès du public et ont souvent été l'occasion de paris et de blagues entre amis.

- Le record du monde de saut en hauteur en smoking : En 1928, le sauteur français de hauteur Jean Shily a battu le record du monde de saut en hauteur en portant un smoking. Cette performance a amusé le public et a permis à Shily de devenir une célébrité.

- Les "races des moules" : Dans les années 1930, des courses de moules ont été organisées sur les plages de la Côte d'Azur, où les participants devaient ramper à quatre pattes en portant un costume de moule. Ces courses étaient considérées comme une attraction touristique et amusaient souvent les spectateurs.

Donc ce n'est que ça les trente glorieuses? Vous oubliez le carnaval de Lentigny.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×