Aller au contenu

Aimer son prochain comme soi-même


Usual Suspect

Messages recommandés

Membre, 55ans Posté(e)
jimetpam Membre 8 868 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Passiflore a dit :

 

Ne s'aimant pas ils s'emploient à aimer leur conjoint, centre de toutes leurs attentions; ce n'est pas vraiment de l'abnégation mais cela s'y apparente.

Non : ils ne s'aiment pas mais ils sont bcp aimés eux/elles. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Invité bonbi
Invités, Posté(e)
Invité bonbi
Invité bonbi Invités 0 message
Posté(e)

je pense que l'ont s'aime soi avant d'aimer l'autre pour soi 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 164 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Le 04/05/2022 à 17:27, Usual Suspect a dit :

N'est-il pas en toute logique impossible puisqu'on ne peut s'aimer soi qu'au détriment de l'autre et qu'on ne peut aimer l'autre qu'au détriment de soi ?

Bonjour

Il y a dans ce concept un effet de miroir.

Et puisque vous parlez de logique, peut-être avez-vous tout simplement fait une erreur de logique justement.

Plus je creuse et plus je pense qu'il est impossible de faire une action qui soit entièrement dédié à autrui. Quoique je fasse, en réalité il s'avère qu'en dernier ce soit uniquement moi-même qui soit bénéficiaire de ce que je fais. Prenons un exemple pour cerner un peu ce que j'avance: imaginons une personne qui donnerait toute sa fortune pour aller, pied nu, sur les chemins de St Jacques de Compostelle. Il est assez aisé d'accepter qu'il le fait pour lui malgré l'immense don matériel. Examinons des raisons qui auraient pu le pousser à faire ça: mauvaise conscience et désir de trouver un pardon; séduire quelqu'un ou s'attirer ses grâces ou son attention (ne serait-ce qu'un dieu), poussé par une force inconnue, et donc le départ serait de réagir à une pression (on rejoint l'idée d'évolution grâce à la pression). Quelque soit la raison, la personne qui a le plus à gagner est toujours celui qui fait l'action. Je ne dis pas non plus que toutes les actions sont effectivement au profit de la personne qui les fait, je dis juste que c'est toujours son propre profit qui est fait. Un autre exemple: une personne se suicidant. A qui cela rapporte-t-il sinon à celle qui se donne la mort. Le suicide est sans doute l'une des plus grandes preuve d'amour envers soi. Pourquoi? Mais tout simplement que c'est par égoïsme pur que le suicidaire agit. N'allez pas croire que je condamne l'égoïste, d'ailleurs je suis presque en train de décrire l'égoïsme à l"état pur"!

Ainsi donc, aimer son prochain comme soi-même est un sage précepte, dans le sens où on ne sera en paix que si l'autre l'est. Alors vouloir le bien de l'autre revient à vouloir son propre bien. Aimer l'autre revient à s'aimer soi-même.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 54ans Posté(e)
Noah&Gabriel Membre 1 479 messages
Mentor‚ 54ans‚
Posté(e)

L'amour, n'est jamais naturel, lorsqu'il s'agit d'un être, appartenant à une seule dimension existentielle, le verbe mort . Le corps physique perçu ici comme un objet, nécessite donc un sujet, afin de poursuivre la réalisation de son existence . Le fait inexorablement inconcevable, de percevoir cet autre comme son miroir, c'est irrémédiablement conflictuel, puisque c'est un autre . L'inversement des valeurs, engage la personne à percevoir les êtres humains, comme des personnages, et principaux acteurs, de son théâtre intérieur, dans le sens masturbatoire, et antagoniste, un entre-deux, une mise à mort . 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×