Raphaël Enthoven et les "gifles coutumières, pas mortelles"

il y a 21 minutes, Forum@ a dit :

juste parce que le journaliste n'y a pas donné son avis ?

Surtout parce-que le journaliste laisse courir. Et puis, parce-que tout le monde laisse courir. Regarde, personne ne saisit, il n'y a rien à faire. Tout le monde trouvera de bonnes raisons de laisser courir. Alors qu'on ne devrait jamais, jamais justifier la violence faite aux enfants. Lui qu'il justifie c'est déjà franchement dommage, mais que le journaliste laisse courir ça m'agace oui. Le même journaliste qui racontera bientôt des histoires sordides de maltraitance.. Toute l'hypocrisie qu'il y a là dedans. Bon, c'est pas comme si on n'était pas au courant que les journalistes sont peu à être recommandables, mais je m'agace moi oui, à chaque fois. Et je le ferai à chaque fois. 

il y a 37 minutes, January a dit :

Surtout parce-que le journaliste laisse courir. Et puis, parce-que tout le monde laisse courir. Regarde, personne ne saisit, il n'y a rien à faire. Tout le monde trouvera de bonnes raisons de laisser courir. Alors qu'on ne devrait jamais, jamais justifier la violence faite aux enfants. Lui qu'il justifie c'est déjà franchement dommage, mais que le journaliste laisse courir ça m'agace oui. Le même journaliste qui racontera bientôt des histoires sordides de maltraitance.. Toute l'hypocrisie qu'il y a là dedans. Bon, c'est pas comme si on n'était pas au courant que les journalistes sont peu à être recommandables, mais je m'agace moi oui, à chaque fois. Et je le ferai à chaque fois. 



On croyait le philosophe à succès installé dans la vie. On le découvre blessé, à 44 ans, par une enfance malheureuse dans une fiction à clé, « le Temps gagné », où il massacre tour à tour son beau-père, sa mère, son père et son ex-femme…

https://www.nouvelobs.com/bibliobs/20200812.OBS32125/raphael-enthoven-publie-un-roman-vengeur-entre-psychanalyse-et-reglements-de-comptes.html

On parlera aussi beaucoup du règlement de comptes avec l'ex beau-père de l'auteur (le psychanalyste Isi Beller), grand méchant du livre. Mais il serait injuste de réduire les 520 pages, qui se lisent d'une traite, à ces froides vengeances. Comme nous l'explique Raphaël Enthoven, co-auteur (avec son père) du Dictionnaire amoureux de Proust, l'enjeu n'est pas tant de liquider ce passé que d'en restituer les gestes et les sensations. 

https://www.lexpress.fr/culture/livre/raphael-enthoven-une-facon-de-reprendre-la-main-sur-l-enfance-dont-j-ai-ete-depossede_2132716.html

Là où je suis tout à fait d’accord, c’est qu’en effet,  pour certains, la gifle ce n’est rien donc tu fais bien  d’évoquer le sujet.

Par contre, je trouve un peu dommage d’avoir choisi le témoignage d’une victime pour aborder cela, ce qui m’aurait paru plus juste, parler de la culpabilité, comment le vit une victime….

Concernant les journalistes, je ne suis pas sûr que cela soit forcément bien  qu’ils  donnent leur avis sur un témoignage, non seulement parce que  cela ne correspondra pas toujours à ce que le lecteur en attendra et l’auteur du livre peut aussi mal l’interpréter. Voilà des avis d’autres médias ci-dessus :