Chronique intra-muros avec la Pandémie

Chronique intra-muros face au virus (mars 2020).

La mécanique d’une pandémie , initiée par la mondialisation et vers la fin d’un capitalisme.

Toujours plus de profits jusqu’à une pandémie qui tel un séisme , brise tout sur son passage , y compris le grand capital…

La vie est si courte et ne tient qu’à un fil …..Sur le thème du coronavirus

Qu’est-ce finalement qu’une vie face à ce nouveau fléau ? Ce virus n’a ni frontière , ni différence , nous sommes tous égaux devant lui , riche , pauvre , simple citoyen , monarque , politicien , il s’attaque à tous , est-ce si vrai ? Sommes nous tous égaux devant lui ? Les personnes plus fragiles ,

Sont des proies plus vulnérables , il y a-t-il une justice parmi les victimes ? Des gens prient pour la survie de proches atteints , Dieu existe-t-il ? Les gens meurent tout de même …

Jeunes , vieux , peut importe , le virus ne fait pas de différences , invisible , insaisissable, silencieux .

Avec le repli chez soi , la fermeture des frontières , de nos portes , comme en Chine ou l’on soude au chalumeau les portes des contaminés , ou l’on a caché à sa propre population , la catastrophe et ensuite au monde , voici l’ampleur gigantesque de celle-ci , c’est toute l’économie mondiale qui est à l’arrêt , des millions de travailleurs mis au chômage technique , l’Europe suspend momentanément le pacte budgétaire et autorise le dépassage budgétaire du pacte de stabilité (pacte budgétaire) imposé à tous les pays membres , les états suivant leurs moyens allouent des aides aux professions libérales avec de l’argent qu’ils n’ont pas , puisque endettés eux-mêmes (ex : la Belgique) , un nouveau mouvement se crée les Van Life , nouveaux hippies des temps modernes qui prônent 2 pensées , l’une vers le retour à la nature et l’autre la collapsologie venue de l’ingénieur agronome Pablo Servigne. Et nous dans tout cela , à l’aube de notre vieillesse (63 ans) , entouré de sa compagne et séparé des siens , nous nous faisons la réflexion de notre vie , elle est si courte , si précieuse .

Cette jeunesse si vite passée aux études , profitant avec parcimonie de celle-ci car occupé à programmer notre avenir grâce aux diplômes et puis la carrière , les enfants , les choix de vie et un Père trop vite disparu emporté par la maladie à la soixantaine .

Et ici à la soixantaine débutée , calfeutré dans notre agréable maison , nous nous remémorons tout le film de cette vie , non terminée et que nous espérons la plus longue près de l’amour de notre vie .