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Cancer du sein : les horaires décalés augmenteraient les risques


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Le cancer du sein reste le cancer le plus fréquent chez les femmes. En 2018, plus de deux millions de nouveaux cas ont été diagnostiqués, ce qui représente près de 25 % de tous les cas de cancer dans le monde. Ces dernières années, différentes études ont été menées afin de déterminer les facteurs favorisant la survenue d’un cancer du sein. Actuellement, de précédentes études ont déjà mis en évidence que 10% des cas seraient héréditaires et auraient une origine génétique. 

Pour le moment, différents facteurs de risques ont déjà été identifiés : des facteurs comportementaux comme une mauvaise alimentation et des facteurs hormonaux comme la prise de la pilule contraceptive de manière très prolongée. Pour cette étude, menée en collaboration entre des chercheurs de l’Université Paris-Saclay, de l’Inserm et d’INRAE, les chercheurs ont examiné les effets du décalage horaire chronique sur le développement des tumeurs mammaires. Leurs conclusions ont été publiées dans la revue scientifique Nature Communications.

Respecter le rythme circadien
Dans le cadre de cette étude, les chercheurs ont utilisé un modèle de souris qui développaient spontanément des tumeurs mammaires. “Les animaux ont été soumis à un décalage horaire continu reproduisant expérimentalement un rythme de travail décalé (alternance de travail de jour et de nuit ou à cheval sur des périodes diurnes et nocturnes)”, décrit le communiqué de l’Inserm. Grâce à cette expérience, les chercheurs ont constaté que le dérèglement du rythme circadien avait bien un impact significatif sur le développement des tumeurs mammaires : “Ce dérèglement du rythme veille/sommeil augmentait la dissémination des cellules cancéreuses et la formation de métastases dans ces modèles animaux”.

En effet, selon les chercheurs, les perturbations du rythme circadien peuvent rendre le système immunitaire “plus permissif” à la dissémination des cellules cancéreuses en modifiant le micro-environnement tumoral. Les auteurs affirment que les différents effets négatifs “peuvent être corrigés par l’utilisation d’un inhibiteur de la voie CXCR2/CXCL5 et donc limiter l’effet du stress circadien sur la progression tumorale”. Ces conclusions renforcent les résultats de précédentes études qui montraient que les femmes pré-ménopausées exposées par leur travail à des rythmes décalés sur de longues périodes seraient particulièrement exposées à des cancers du sein plus agressifs.

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