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Macron pose avec un tee-shirt dénonçant les tirs de LBD, offert par le dessinateur Jul


Invité soloandsolo

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il y a 57 minutes, Pensée philo a dit :

C'est de la provocation et un manque de stratégie. 

Il se pose pourtant en stratège de com, double message "on est pas en dictature, l'insolence est permise et il n'y a pourtant pas de violence policière".

Ceci dit pendant l'interview il avait à nouveau des problèmes avec son nez :(

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)

J'ai entendu le "décryptage" de cette photo que personne n'irait voir si ce n'était une opération de comm orchestrée de bout en bout.

C'est le président qui valide qui a le droit d'être libre en s'affichant avec. 

Les autres par contre n'ont pas le droit. Too bad.

 

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Invité soloandsolo
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Invité soloandsolo Invités 0 message
Posté(e)

La photo est d'une telle indécence, d'une telle indifférence aux victimes et à leurs proches, que j'ai d'abord voulu la croire truquée. C'est une bonne blague des dessinateurs ! Ou alors, Macron n'a pas vu, pas compris, ce que montre le visuel, ce que j'y vois moi-même. Mais ce n'était pas une blague. Jul en a raconté les coulisses. Et Macron avait bien vu la même chose que nous,  lui-même s'en est expliqué par un désir de souligner que "nous sommes un pays libre, démocratique, qui aime l'insolence". En substance, on pourrait résumer ainsi la tentative par Macron de démontrer que le pays ne verse pas dans la démocratie autoritaire : "Regardez : je suis si tolérant à la caricature, que je pose avec un t-shirt dénonçant les éborgnages de ma police : c'est bien la preuve que les éborgnés n'avaient aucune raison de provoquer la police en l'obligeant à les éborgner."

Les choses ainsi posées, je vois dans cette photo moins de cynisme que de déréalisation. Personne ne sait si Macron, dans sa démonstration sophistiquée, avait anticipé l'humiliation des éborgnés et de leurs proches, ni de tous les manifestants lacrymo-gazés, interdits d'accès aux manifs pour cause de port d'emblèmes séditieux, jaunes ou autres. Mais sans doute avait-il encore moins anticipé les réactions outragées des syndicats de policiers ("provocation", "incompréhensible", "lourde colère"). Car à leurs yeux à eux (pardon de parler d'yeux ici) cette photo ne constitue pas seulement une reconnaissance présidentielle de fait de la réalité des violences policières. Mais le président se permet de rire de ces violences, de ratifier la légitimité du rire amer de cette bande de gauchistes anti-flics que sont les dessinateurs d'Angoulême. Polysémie d'une photo : les éborgnés voient le t-shirt, et les policiers voient Jul. Manifestement, même auteurs occasionnels de croche-pattes facétieux, les policiers n'ont pas envie de rire avec Jul et Manu, copains d'un jour. 

https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-matinaute/le-president-le-dessinateur-et-les-gladiateurs?fbclid=IwAR3gZXYu0uYkk5jgxyMiJDzKDt-29oRGfoVmhidTq8cNgxWPKz9FYoVMSPM

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