Zique du temps jadis...

Et puis enfin, début 1964... Pas la peine de les présenter...

Et quelques semaines plus tard... Encore plus chevelus et provocants, on trouvait que ceux-là exagéraient... mais beaucoup préféraient leur musique plus rythmée... Même ma grand-mère !

Je remonte.  Ces natifs de Newcastle étaient de véritables prolétaires.  Ils furent le 3e groupe pionnier du rock anglais au début de 1964, avec ce blues, peut-être la plus belle chanson du répertoire rock.  Après eux, on parlera des groupes de la 2e vague...

Quelques mois plus tard, ils sortaient ce rock endiablé... A cette époque, on étais Beatles ou Stones... Moi pas, j' ai toujours été un excentique, je ne jurais que par The Animals ! 

Puis vint la deuxième vague anglaise, des groupes brûlant de connaître le succès des Stones ou des Beatles.

Dans la ville des Beatles naquit même un style particulier qu'on appelera "merseybeat" du nom de la Mersey, le fleuve qui traverse Liverpool.  Ce morceau d'un de ces groupes y fait allusion.

Ah, les slows... Çà facilitait bien des choses...

Manfred Mann est un pianiste de jazz sud-africain.  Il s'est installé à Londres et forma un groupe pop-rock, qui a connu de nombreux succès.  Morceau repris en français par Sheila, 1964

C'était un groupe d'intellectuels !

Dsns ce morceau devenu un classique, ils introduisirent des éléments de jazz, ce qui était  d'une audace incroyable à l'époque.

Une autre des mêmes.. J'aime cette vidéo. On y voit qu'on est en plein dans la révolution sexuelle et que les filles prennent la pilule...

Dave Clark Five, ils s'installèrent aux USA

Dans le même style, repris en français par Sylvie Vartan

Tous ceux qui avaient une guitare jouaient ce morceau au rythme simple.

Toujours deuxième vague

Un groupe qui devint un des plus grands, mais finira sans gloire à cause de l'hostilité de deux frères... Belles images des années 60...

On a dit de ce morceau qu'il était le premier de hard rock...

Interdit aux USA...

Et il y avait, vers 1964 cette anglaise qui était aussi célèbre que les Stones ou les Beatles.  Pourquoi ne l'entend-on plus ?  Ce blues me donne encore toujours le frisson...

Vers 1964, les groupes anglais commencent à rafler toutes les places dans les hit-parades américains.  La patrie du rock se sent envahie, colonisée... Les musiciens de rock américain réagissent pour défendre le rock aux cheveux en banane et gominés, mais c'est déjà trop tard, Beatles et autre Stones ne peuvent plus être arrêtés.  Cette chanson fait partie de cette vague conservatrice, mais c'est de la bonne musique quand même...

Du même et de la même année... " Follow the sun ou-hou"...J'ADORE  !

Je remonte... On arrive en 1965... De Finlande nous arrive une étrange danse 

Et du film "Zorba le Grec" une autre...

Et la petite France Gall gagne l'Eurovision avec ce titre qui fait scandale !  " La chaleur des garçons "  !  Quelle horreur...

Et ces Irlandais sortent ce morceau, devenu classique...

Été 1965, je fais de la voile dans la baie d'Agay, dans un centre nautique du Ministère de l'Education Nationale.   On danse sur ces morceaux...

Ce même été, un jeune poète new-yorkais obtient son premier grand succès avec cet étrange blues....

A la rentrée 1865, les Rolling Stones sortent ce morceau... Un grand classique, qui l'a oublié ?  On danse une nouvelle danse, le jerk.

On a longtemps cru que les paroles étaient scabreuses.  En réalité, elles sont déjà une critique de la société de consommation, qui, comme l'a expliqué le maître à penser des sixties Herbert Marcuse, détruit notre libido.  On critiquera beaucoup la soci'té de consommation par la suite.  

Ch'remonte... Il y avait d'autres morceaux remarqués en cet automne de 1965, mais qui furent  un peu plus oubliés, comme celui-ci des Animals, excellent!  Mais curieusement sans l'orgue Hammond...

Celui-ci...