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Mécanique quantique


Invité

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 060 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Le 20/05/2018 à 18:24, ArLeKiN a dit :

Bonjour.

Merci d’avance pour votre patience et votre pédagogie, je ne suis pas physicien. 

C’est une explication du problème du fameux chat qui a la fois vit et meurt, jusqu’à ce qu’on ouvre la boîte. 

Mais il faut d’abord se placer à l’echelle de l´infiniment grand. Imaginons que l’univers connu ne soit qu’une parcelle de quelque chose de beaucoup, beaucoup plus grand. Disons que notre univers est une cellule d’un poil dans le pelage d’un gigantesque cheval, qui s´ebroue (une licorne si vous préférez). Ce poil se décroche et tombe. À l’echelle du cheval, la chute du poil ne dure qu’un instant. Mais a notre échelle, c’est un temps considérable, inconcevable même. Des millions de générations auront pu passer avant que le poil ne touche terre. 

Et si nous allons maintenant dans l´infinment petit. Des événements se réalisent bien à cette échelle. Mais il arrive un stade où l’échelle est si réduite que, pour nous, c’est comme si les événements étaient à la fois réalisés et non réalisés. C’est la limite. On ne peut pas descendre plus bas, dans l’echelle du temps vers l’infiniment petit, que ce stade où A et non-A (deux possibilites contraires pour simplifier) coexistent effectivement. Un instant plus tard : l’un est réalisé l’autre non. 

Le problème du chat de schrödinger place au niveau macroscopique du chat les conséquences quantique microscopique de la supperposition d'états d'une particule. Voila pourquoi cette expérience de pensée ne peut être experimentée, un chat n'étant jamais dans une supperposition d'état.

Ce que vous faites, c'est inverser le raisonnement en postulant pour l'état quantique un état macroscopique donné qui serait la réalisation d'un seul événement qu'on verrait sous forme probabiliste 

Or c'est également inexperimentable puisqu'une même expérience quantique donnant un résultat donné n'est pas reproductible

Bref...penser le classique comme le quantique (chat de Schrödinger) ou penser le quantique comme du classique mène dans des impasses.

Comment votre expérience de pensée expliqurait l'effet tunnel ou l'intrication quantique ?

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour,

Grâce à ces premiers échanges j’essaie de comprendre ce qui pourrait clocher dans mon "expérience de pensée" (je reprends ce terme parfait, merci Zenalpha !).

1) C’est une expérience de pensée présentée sous forme littéraire. C’est très différent d’une démarche empirique ou mathématique, etc. Mais ce point est tellement évident qu’on peut passer outre.

2) L’hypothèse d’univers relatifs. Mon expérience de pensée part de l’idée batailleuse que s’il y avait un sujet observateur placé à l’échelle de l’univers, ou dont l’univers ne serait qu’une partie, le temps passerait pour lui relativement moins vite que pour nous (mais donc, le temps "passerait"). Entre chaque seconde à son horloge, nous verrions ici bas passer des millions d’années, etc. Donc je postule en quelque sorte un "parallélisme" des temporalités en fonction des échelles de grandeur et c’est sans doute une première source possible d’erreur. Qu’est-ce que le temps ? Quel rapport au mouvement ? Etc. Cela dit vous n’avez pas non plus l’air de dire que c’est totalement aberrant et moi, j’ai beaucoup de mal à penser autrement.

3) Ok, on peut accepter de suivre l’expérience de pensée, mais ça n’explique rien de tous les phénomènes observés en mécanique quantique. Certes, j’ignore tout dans ce domaine… A ce moment-là, je dois suivre le conseil d’Aliocha qui suggérait de pousser l’expérience jusqu’au bout : que cela ait à voir ou non avec les phénomènes quantiques étant finalement secondaire. (Mais quand même, j’y tenais un peu.)

Alors, vues ces difficultés, et la valeur de mon expérience de pensée étant durement mise en question (et sans doute par encore beaucoup d’autres éléments dont je n’ai pas idée) je ne m’arrête pourtant pas là, jeune fou que je suis (et ignorant, le privilège est double), mais m’élance au contraire à nouveau, et plus loin encore, cette fois-ci vers l’infiniment grand, pour examiner la « limite » que je devrais rencontrer dans ce sens là. Et oh ! Surprise. Il m’apparaît que "par rapport à mon rapport espace/temps", si ceci a un sens, et suivant la même expérience de pensée, la limite (la "distorsion", je dirais même) devrait se présenter, de ce côté-là, comme la néantisation des évènements au bout d’une sorte d’entonnoir aboutissant en définitive à un « rien » réunissant tout.

 

... Pas d'affolement, je serai bientôt retourné en philo ou en religion. Au besoin vous emploierez la force.

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  • 2 mois après...
Membre, 24ans Posté(e)
Mouret Membre 38 messages
Baby Forumeur‚ 24ans‚
Posté(e)
Le ‎21‎/‎05‎/‎2018 à 08:05, aliochaverkiev a dit :

L'évolution des sciences excite notre imagination. Cela a toujours été, depuis la sphère des fixes, en passant par Newton (le monde n'est que chocs et lois) pour aujourd'hui s'arrêter, temporairement, à la relativité et à la physique quantique.

Nous tentons de forger sans cesse de nouvelles représentations du monde, nous tentons sans cesse de "posséder", au moins en esprit, l'univers. C'est un effort sans fin. 

Je suis passionné par le temps et toi ou t'en est. Veux tu que je te montre une technique pour voyager dans le temps. Merci!.

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