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La mairie veut préempter la moitié de mon immeuble


christine974

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Ce qui est assez étrange, c'est de constater le différentiel entre l'affirmation de certains que les logements sociaux sont prioritairement attribués aux familles nombreuses immigrées qui ne travaillent et l'affirmation d'autres qu'ils sont prioritairement attribués aux couples qui travaillent tous les deux ?

Sans oublier bien évidemment toutes les autres affirmations tout aussi catégoriques concernant les migrants, les familles d'homme politique, les Corses, les mères célibataires, etc, etc, etc ...

Mais, étrangement, personne ne semble en mesure de citer les sources qui leur permettent ces affirmations ?

A part le cousin de la belle sœur du frère qui a travaillé aux HLM et qui aurait dit au copain du beau frère de la tante que ...

:cool:

HLM : les attributions aux copains, ce n'est pas fini !

26/01/15 à 15:12

Mis à jour le 30/01/15 à 9:08

Lecture : 5 min

En dépit des tentatives de réformes et des promesses des élus, la sélection des candidats aux logements sociaux est toujours aussi opaque.

Contrairement aux apparences, Claudine Bouygues n'a aucun lien de parenté avec la richissime famille de bétonneurs. Depuis 1989, cette femme de 55 ans vit dans un modeste logement social parisien dans le quartier de la Chapelle. Une affaire : à peine 700 euros par

mois charges comprises pour 56 mètres carrés. Le problème, c'est qu'elle n'est plus tout à fait certaine de pouvoir y rester. Claudine Bouygues siège en effet au Conseil de Paris, au sein du groupe socialiste. Or Anne Hidalgo a promis que, si elle était

élue, «aucun conseiller de Paris ne serait locataire d'un logement attribué par la ville ou un de ses bailleurs». Un an plus tard, l'élue n'a toujours pas déménagé, pas plus que la plupart des conseillers concernés (une dizaine, de droite comme de gauche). Revenus modestes, situation familiale compliquée, obtention du logement avant l'élection... Tous ont un bon argument pour rester. Et chacun espère que la commission de déontologie, créée récemment par le Conseil de Paris, se prononce sur son cas.

Ça n'en finira donc jamais, ces histoires de copains qui logent dans les HLM ! Après les scandales des Hauts-de-Seine, l'affaire de l'appartement du fils Tiberi, les dérives des Balkany à Levallois et les ennuis d'Alain Juppé, «droit dans ses bottes» mais contraint de quitter son pied-à-terre du Quartier latin dans les années 1990, on

pensait pourtant que nos élus étaient rentrés dans le rang. Qu'ils avaient enfin décidé de réserver leurs logements à ceux qui en ont vraiment besoin. Eh bien, on se trompait. Certes, les mauvaises habitudes sont moins répandues que par le passé

et beaucoup d'offices gèrent désormais leur parc immobilier au cordeau. Mais, notre enquête le prouve, les mauvaises pratiques continuent à faire des ravages dans certaines communes.

Ainsi, à Courbevoie, où le maire UMP Jacques Kossowski est en place depuis vingt ans. «Il y a toujours eu et il y a encore des passe-droits dans les attributions de logements, affirme Jean-André Lasserre, conseiller général PS des Hauts-de-Seine. Nous n'avons jamais pu obtenir que la Confédération nationale du logement soit représentée au sein du comité municipal qui sélectionne les demandeurs. A sa place, le maire a installé une association de locataires aux ordres.» Même absence de transparence à Clamart, dont le nouveau maire UMP, Jean-Didier Berger, a refusé que des élus de l'opposition soient représentés dans les comités d'attribution

des logements sociaux. «Le système reste très opaque, confie Vanessa Jérôme, élue EELV et docteur en sciences politiques. Les premiers tris entre les candidats locataires s'effectuent parfois dans le cabinet du maire.» Anormal ? Le prédécesseur de Jean-Didier Berger, le sénateur Philippe Kaltenbach, serait en tout cas mal venu de le lui reprocher : lui-même avait pris l'habitude d'exiger des demandeurs d'HLM une adhésion au PS. Et pour s'être fait filmer à son insu en train d'accepter une enveloppe afin de pistonner un candidat, il a été mis en examen pour corruption...

Un peu plus au nord, à Puteaux, les édiles ne prennent même pas la peine de se cacher. Voilà quarante-cinq ans que la famille Ceccaldi-Raynaud règne sur la ville. Le père, Charles, a transmis le flambeau de la mairie à sa fille Joëlle en 2004. A peine réélue avec sa liste UMP en mars dernier, cette dernière a pris soin de confier la responsabilité des finances et de l'urbanisme à son adjoint Vincent Franchi, qui n'est autre que... son fils. Pas étonnant, avec un système aussi verrouillé, que la moitié des élus de la ville soient logés en HLM, selon le conseiller municipal de l'opposition Christophe Grébert, dont le site MonPuteaux.com se définit comme lanceur d'alerte.

Les nouveaux systèmes d'attribution n'ont pas fait disparaître la fraude

Le président du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, est lui aussi passé maître dans ces petites combines : son ancien directeur de cabinet et ex-patron de l'office HLM départemental 13 Habitat, Jean-François Noyes, a été mis en examen pour «association de malfaiteurs en vue de commettre les délits de trafic d'influence et de recel», notamment dans la gestion des dossiers de location. Placé sur écoutes, le businessman Alexandre Guérini, frère et homme à tout faire de Jean-Noël, a été lui aussi pris en flagrant délit d'interventionnisme immobilier... La poursuite de ces dérives est d'autant plus surprenante que des mesures ont été prises ces dernières années pour moraliser les attributions. Chaque organisme HLM doit désormais posséder sa propre commission de sélection, et les financeurs (mairie, conseil général, préfecture, 1% logement...) doivent présenter trois candidats à cette dernière. Un fichier national informatisé des demandes est en outre en train d'être constitué. Et plusieurs municipalités, dont Paris, viennent d'adopter le système du «scoring», initié avec succès par la ville de Rennes il y a plusieurs années. Chaque candidat se voit attribuer des points en fonction de 25 critères (ancienneté de la demande, situation familiale, revenus, etc.), et c'est un logiciel qui se charge de sélectionner les mieux placés.

Mais toutes ces innovations laissent dubitatifs les limiers de la Mission d'inspection du logement social. «La gestion de la demande est très souvent empirique, soulignent-ils dans leur dernier rapport. Même dans le cas où l'organisme a élaboré un système d'attribution sur un barème de cotation, l'absence de système d'information adapté n'en permet pas l'application.» De fait, rien n'empêche un maire qui veut favoriser un proche de l'inscrire sur une liste de trois candidats dont deux n'auront aucune chance d'être retenus par le bailleur.

Quant à faire sortir des appartements les pistonnés qui n'ont plus le droit d'y séjourner, c'est quasiment mission impossible : tous ou presque s'y accrochent comme une moule à son rocher. Ainsi, en dépit de ses demandes insistantes, la RIVP n'est jamais parvenue à faire déguerpir l'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement de l'appartement parisien de 120 mètres carrés qu'il occupe depuis 1983 dans le Ve arrondissement, pour un loyer mensuel de 1.500 euros. Il est vrai que, à 75 ans, il est désormais inexpulsable.

Olivier Drouin

Dans cette HLM de Neuilly-sur-Seine habitent...

... une actrice réalisatrice, le gérant d'une société de bijouterie, un coach minceur, une conseillère en placements, le patron d'une société de placement de diamants, un ancien gérant de haras, un concessionnaire autos, un ingénieur informaticien.

Cet immeuble social donnant sur la Seine, et géré par la société d'économie mixte de Neuilly-sur-Seine abrite de nombreux locataires aisés, pour des loyers très compétitifs : 1 200 euros par mois pour un F4, par exemple, et 750 euros hors charges pour un 3 pièces de 72 mètres carrés.

Ils tiennent à leur HLM

. Elu UMP dans le XIXe, Jean-Jacques Giannesini vit depuis vingt ans dans un 80 m2 loué 1.200 euros par mois.

. Jean-Pierre Chevènement a refusé de quitter son logement parisien de 120 m2. À 75 ans, il est inexpulsable.

. Nommée inspectrice générale des Affaires sociales, l'ex-secrétaire d'Etat Fadela Amara a gardé son HLM du XIIIe.

. Conseiller municipal UMP depuis 2008, le célèbre navigateur Gérard d'Aboville bénéficie d'un logement social.

. Domicilié en Belgique, le tennisman Henri Leconte vient de quitter le pied-à-terre «social» qu'il occupait à Levallois-Perret.

© Capital

Airbus, la firme aux 1.000 milliards de dollars de commandes

Avec 1.036 avions vendus en 2015, Airbus a porté son carnet de commandes à 6.787 appareils à fin décembre. Selon les prix catalogue du constructeur (le prix réel variant toujours selon la configuration de l’appareil, la quantité commandée ...), cela représente 996,3 milliards de dollars, soit 918 milliards d’euros ! Pour bien se rendre compte, le chiffre d’affaires total du groupe Airbus, comprenant les activités dans l’espace, la défense et les hélicoptères, s’est élevé à 60 milliards d’euros en 2014.

Au niveau commercial, l’avionneur européen a donc une fois encore dépassé, nettement, son rival américain. Boeing a vendu 768 avions en 2015, portant son carnet de commandes à 5.795 unités.

Méga-contrat en vue pour Airbus avec l'Iran

Airbus peut se frotter les mains : l''Iran a décidé d'acheter 114 avions civils à l'avionneur européen, a annoncé samedi le ministre iranien des Transports, en prévision de la levée des sanctions internationales contre la République islamique.

Airbus a dit qu'il ne s'engagerait pas dans des discussions commerciales avec l'Iran avant la levée des sanctions, qui doit être officiellement annoncée dans la journée à l'issue d'une réunion à Vienne.

http://www.capital.fr / enquetes / revelations / hlm-les-attributions-aux-copains-ce-n-est-pas-fini -1008169

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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 57 127 messages
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Ce qui est assez étrange, c'est de constater le différentiel entre l'affirmation de certains que les logements sociaux sont prioritairement attribués aux familles nombreuses immigrées qui ne travaillent et l'affirmation d'autres qu'ils sont prioritairement attribués aux couples qui travaillent tous les deux ?

Sans oublier bien évidemment toutes les autres affirmations tout aussi catégoriques concernant les migrants, les familles d'homme politique, les Corses, les mères célibataires, etc, etc, etc ...

Mais, étrangement, personne ne semble en mesure de citer les sources qui leur permettent ces affirmations ?

A part le cousin de la belle sœur du frère qui a travaillé aux HLM et qui aurait dit au copain du beau frère de la tante que ...

:cool:

L'une de mes filles avait pour voisins, et elle nourrice de ma petite-fille, un couple qui vivait dans le logement de ses parents, à elle, retraités et vivant au pays!

Le changement de nom du logement n'était pas effectué à l'époque alors que les parents ne vivaient plus en France!

Parents qui ne respectaient pas le temps obligatoire d'occupation des lieux pour pouvoir le conserver!

Quelque chose me dit que si un couple le fait, d'autres l'ont fait! :cool:

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