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L'abduction existe-t-elle?


Invité Quasi-Modo

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C'est une langue à part entière avec toutes ses règles de grammaire et de syntaxe, ou ses règles de prononciation.

La prononciation est insipré du Lakota.

Les concepts intérieurs au terme sont inspirés du Français.

Chaque terme est transformable de façon à composer un terme d la même famille si nécessaire, augmentant ainsi les possibilités de variantes et de nuances.

C'est magnifique Leveilleur et pourtant je suis un peu déçue, une autre langue cela n'intéresse-t-il personne ?

Si j'étais scientifique, ma démarche serait de vérifier cette possibilité de créer une langue à part entière telle que vous nous la présentez en vous sollicitant par un questionnement approprié, bien évidement. Je veux dire qui ne fasse pas tomber la conversation dans le piège habituel...Je vais donc réfléchir à une où deux questions...

La première serait comment être certain que chaque mot contienne bien un seul sens. Je crois que j'ai une idée de la chose, c'est dans ce que vous dites ici :

"Chaque terme est transformable de façon à composer un terme d la même famille si nécessaire, augmentant ainsi les possibilités de variantes et de nuances."

Donc l'enrichissement de la langue dans cet exemple précis permettrait à la fois de ne pas perdre le sens premier du mot et d'élaborer d'autres mots de la même famille (de sens) à partir du premier terme en lui apportant une nouvelle couleur. Ce qui permettrait d'apporter les nuances que l'on veut donner au mot sans tronquer sa définition de départ.

C'est pas mal ! Enfin, je veux dire c'est le top !:yahoo:

Mais mon enthousiasme me joue des tours...je devrais dire "c'est le top du top" si c'est possible et seulement si c'est possible et jusqu'à maintenant, rien ne prouve le contraire.

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Invité Lion2
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@ D.U

Quand je dis "personne" j'ai omis de te citer. Toute mes excuses, c'est involontaire de ma part :blush:

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  • 2 semaines après...
Invité Quasi-Modo
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- L'abduction, telle que je la perçois, ne se déduit d'aucune des deux autres inférences, ce serait comme une construction ad hoc, d'éléments logiques, de faits, dans un cadre non reproductible et/ou sans théorie solide encore construite, le tout de façon cohérente à tout point de vues, sans que l'on puisse rigoureusement passer d'une étape à l'autre, c'est à dire quelque chose de très plausible mais non démontrable, par exemples, ici même, j'ai eu recours deux fois, à cette manière de faire:

+ Lorsque j'ai parlé d'une origine commune aux langues, j'ai tout d'abord remarqué qu'il a été montré qu'il existe une langue d'origine/commune indo-européenne qui en regroupe beaucoup comme son nom l'indique, peu contestée aujourd'hui par les linguistes, ceci est donc considéré comme un fait, ensuite par analogie avec la génétique, nous avons la quasi certitude que nous venons tous d'un Adam et Eve africains, étant tous des humains et donc soumis aux lois de la génétique, puisque les européens ont une appartenance forte aux mêmes génotypes, et comme les européens ont des langues proches des mêmes types de configurations, j'extrapole cette correspondance sur une partie de l'analogie supposée, avec tout le reste de celle-ci, ce qui me laisse à penser que les langues sont issues d'une langue originelle, au même titre que notre berceau unique est localisé en Afrique.

+ Lorsque toujours sur le sujet du langage, j'ai avancé l'idée que l'on pourrait créé une langue de toutes pièces, sans perdre en qualité informationnelle ( aussi riche ), j'ai procédé d'une manière analogue, partant du constat que nous étions capables de créer des nouveaux mots qui font sens, de nouvelles syntaxes par exemple en informatique, des langages rudimentaires entre machines, ou de créer un langage humain tel celui des signes sans s'appuyer sur une grammaire existante, je n'ai fait que regrouper et pousser le développement de ces différentes voies, en un seul élément final, qui n'existe pas encore de façon parfaitement achevé après débat et enquête.

Hello D-U !

Et bien la façon dont tu conçois la différence entre induction déduction et abduction me paraît tout à fait cohérente : la différence à partir du Peirce étant simplement que le cadre général préalable à la déduction scientifique (la déduction étant la seule forme de raisonnement capable de formuler des propositions nécessaires) est fourni par l'abduction et non par l'induction.

Je pense d'ailleurs avoir trouvé une parade réaliste à l'objection de la pluralité des théories explicatives d'une même série de faits : qu'il existe différentes façons d'expliquer le même fait, cela n'implique pas l'absence d'une réalité objective des faits! Qu'un chat soit gris dans la pénombre mais blanc au plein jour, cela ne doit pas nous mener à considérer que le chat possède une couleur impossible à déterminer, ni même une couleur relative à la luminosité ambiante, mais que l'absence de soleil et de luminosité rend l'œil humain incapable de faire la distinction entre un chat blanc, marron, noir ou beige.

En fait la relativité des théories capables d'expliquer un fait n'implique pas l'absence de faits ou d'une réalité extérieure, indépendante de notre volonté! Elle réfute seulement l'existence d'une réalisme épistémologique naïf et absolutiste (comme s'il n'y avait qu'une seule bonne façon de décrire la réalité). L'avenir du réalisme scientifique est dans une forme de réalisme contextuel.

La définition du terme abduction, proposée par Aristote, pourrait servir de point de départ.

Elle est rappelée dans le Vocabulaire technique et critique de la philosophie de Lalande : « Aristote appelle ainsi un syllogisme dont la majeure est certaine et dont la mineure est seulement probable : la conclusion n’a qu’une probabilité égale à celle de la mineure. Pierce appelle abduction tout raisonnement dont la conclusion est seulement vraisemblable. »

Pour en savoir plus sur un syllogisme, cf. Wikipédia :

http://fr.wikipedia....wiki/Syllogisme

Le chercheur procéderait par abduction, me semble-t-il, chaque fois qu'il garderait à l'esprit certaines hypothèses vraisemblables ou méritant d'être approfondies éventuellement, en l'attente de nouvelles données, mais pas suffisamment scientifiques / cohérentes pour faire l'objet d'un authentique travail scientifique.

:plus:

En gardant à l'esprit qu'un cadre général est toujours préalable à une observation scientifique qui la corroborera (ou non). L'intégralité de nos théories, selon Peirce, sont construites par abduction, et selon la définition que je donne dans le premier message, les théories générales (faisant appel à des éléments inobservables ou des principes théories abstraits) sont toujours présupposés à un endroit ou à un autre lors d'une observation.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
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C'est une langue à part entière avec toutes ses règles de grammaire et de syntaxe, ou ses règles de prononciation.

La prononciation est insipré du Lakota.

Les concepts intérieurs au terme sont inspirés du Français.

Chaque terme est transformable de façon à composer un terme d la même famille si nécessaire, augmentant ainsi les possibilités de variantes et de nuances.

Pourrais-tu développer un peu plus?

En mettant par exemples des extraits de conjugaisons et un petit lexique de mots, et quelques règles de grammaire!?

@ D.U

Quand je dis "personne" j'ai omis de te citer. Toute mes excuses, c'est involontaire de ma part :blush:

;)

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
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Salutation,

Et bien la façon dont tu conçois la différence entre induction déduction et abduction me paraît tout à fait cohérente : la différence à partir du Peirce étant simplement que le cadre général préalable à la déduction scientifique (la déduction étant la seule forme de raisonnement capable de formuler des propositions nécessaires) est fourni par l'abduction et non par l'induction.

Je pense d'ailleurs avoir trouvé une parade réaliste à l'objection de la pluralité des théories explicatives d'une même série de faits : qu'il existe différentes façons d'expliquer le même fait, cela n'implique pas l'absence d'une réalité objective des faits! Qu'un chat soit gris dans la pénombre mais blanc au plein jour, cela ne doit pas nous mener à considérer que le chat possède une couleur impossible à déterminer, ni même une couleur relative à la luminosité ambiante, mais que l'absence de soleil et de luminosité rend l'œil humain incapable de faire la distinction entre un chat blanc, marron, noir ou beige.

En fait la relativité des théories capables d'expliquer un fait n'implique pas l'absence de faits ou d'une réalité extérieure, indépendante de notre volonté! Elle réfute seulement l'existence d'une réalisme épistémologique naïf et absolutiste (comme s'il n'y avait qu'une seule bonne façon de décrire la réalité). L'avenir du réalisme scientifique est dans une forme de réalisme contextuel.

Pour ma part, je dirai plutôt que les scientifiques partent aussi avec des intuitions, et pas uniquement des abductions, qui sont déjà des processus élaborés, alors que l'intuition est encore plus fugace, une force qui pousse dans une direction sans que l'on puisse encore formaliser quoi que ce soit, donc elle précède toute forme de raisonnement inférentiel ou autre ( analogie, sérendipité ), même si ensuite elle renvoie ailleurs que ce vers quoi on tendait initialement, mais je conçois très bien que certains chercheurs commencent leurs travaux à partir d'ébauches ou de théories déjà en place, ce qui fait que la logique peut s'exprimer sans passer par un mode intuitif, simplement au commencement, en dernière( première) instance, était l'intuition!

Pour ce second point, je vois plus volontiers les choses ainsi, nos théories n'étant que des modèles ad hoc, ils ne sont aucunement la réalité, comme le mot chien, n'est pas un chien mais une description sommaire de cet animal particulier, ce qui fait qu'il peut parfaitement coexister plusieurs modèles/théories plus ou moins fidèles aux descriptions/prévisions du monde physique, tout comme on peut utiliser un vocable différent plus ou moins juste/précis pour décrire la même réalité.

Oui, au même titre que les mots ne sont que des intermédiaires pour réfléchir ou transmettre des informations, les théories font de même, elles permettent d'approfondir le sujet mais pas de l'épuiser, nos constructions de la réalité sont toujours relatifs à une culture scientifique, à des dogmes, à des contraintes instrumentales ou techniques, à des biais psycho-cognitifs, à des limites physiques, en ce sens elles sont toujours révisables, perfectibles au gré de l'évolution de ces différentes limitations actuelles, elles sont comme tu le dis contextuelles!

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Invité Leveilleur
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Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
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Pourrais-tu développer un peu plus?

En mettant par exemples des extraits de conjugaisons et un petit lexique de mots, et quelques règles de grammaire!?

;)

Il n'y a pas de variations de verbes en conjugaison, j'ai choisi d'imiter beaucoup de dialectes primitifs pour simplifier l'usage des temps, c'est à dire que le verbe demeure dans sa forme première qui est en fait un nom, car chaque nom est transformable en verbe si le besoin s'en fait ressentir, il suffit d'utiliser un terme pour situer l'action dans le temps, comme : hier, je faisais cela, il y a deux heures j'arrivais, demain je ferai, etc.

Exemple : je vais = yojuli(no), tu vas = yojuli(naï) etc..

Le terme Yojuli correspond à une action traduisible par un terme qui se rapproche du nom "allée", comme agir aurait agissement, le nom allée (yojuli) se transforme en verbe infinitif ainsi = yojuli(jan) et prend le sens du verbe aller. Cela est une règle valable pour tous les noms et il n'y a pas de groupes différents.

Exemple de transformation des termes à partir d'un nom:

Accident = yagada, accidenter = yagadajan, accidentel = tayagada, accidentellement = touyagada, accidenté (part)= tayagadata, accidentation (néologisme probable) = ouyagada, accidentateur (autre néologisme probable) = ikceyagada, accidentant (part-présent possible) = yagadaskan etc...

Pour le pluriel, on ajoute un suffixe au nom, les adjectifs n'en ont pas besoin comme en Anglais.

Ex : une abeille = chizaki, des abeilles = chizakipa, mais il est tout fait possible si l'on éprouve le besoin d'être plus précis de placer toute préposition ou article ou nombre, ou pronom, comme dans notre langue puisqu'il y a à disposition toutes les équivalences de notre langue.

Voila en bref, pour plus de détails à vous de demander.

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Membre, Posté(e)
Regie Membre 151 messages
Baby Forumeur‚
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Voila en bref, pour plus de détails à vous de demander.

Trois questions si vous voulez bien.

Quelle est votre motivation pour inventer cette langue ?

Lui avez-vous donner un nom ?

Avez-vous l'occasion d'échanger avec d'autres personnes ?

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Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

- Une langue à nous, ce fut une idée qui date, aujourdhui nous ne la parlons presque plus, sauf par écrit comme un code, parce que nous avons mieux.

- Je l'ai appelé le Ronien.

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Membre, Posté(e)
Regie Membre 151 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Vous avez mieux ?

:bave:

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Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
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Oui, entre nous nous parlons un langage des signes, c'est beaucoup plus rapide, plus silencieux et plus discret. Je précise qu'il ne s'agit pas du langage des sourds et muets.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
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Impressionnant, mes félicitations Leveilleur!

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Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
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Impressionnant, mes félicitations Leveilleur!

Merci, mais ce n'est pas si compliqué.

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Membre, Posté(e)
Regie Membre 151 messages
Baby Forumeur‚
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Je ne comprends pas comment il peut être possible de continuer, encore à notre époque, de défendre une vision réaliste des sciences, au sens où le réalisme considère que le scientifique met au jour des structures qui appartiennent intrinsèquement à l'objet. C'est à dire que le scientifique n'inventerait rien, mais il ne ferait que découvrir.

C'est plutôt ainsi que j'aurai du tourner mon questionnement : peut-on encore défendre le réalisme scientifique?

Certains scientifiques se posent aussi des questions, la physique quantique remettant en cause les connaissances de la physique classique. En peu de mot, la définition d'un réel descriptible, prévisible, à condition d'acquérir toujours plus de connaissances sur le monde.

Une vidéo qui m'a intéressée : lien

Basarab Nicolescu parle des "anomalies" de la physique quantique et présente sa théorie des différents niveaux de réalité.

Voici un extrait d'un article : lien

Dès ses origines, la mécanique quantique a introduit comme on le sait l'idée d'une inséparabilité entre l'objet observé et l'instrument (ou observateur) servant à le décrire expérimentalement. La mécanique quantique ne fournit pas une image de la nature mais l'image de nos rapports avec la nature (Heisenberg). Cette idée, considérée initialement comme révolutionnaire, s'est aujourd'hui banalisée, aussi bien en physique microscopique (quantique) qu'en cosmologie, compte tenu des succès expérimentaux continus de la mécanique quantique. Les articles intitulés sur le mode " il n'y a pas de particules " ou " le temps n'existe pas " deviennent courants. Ce qui n'empêche pas certains physiciens, et le langage courant, de continuer par exemple à présenter l'atome comme un noyau entouré de petites billes, soi-disant pour des raisons de commodité mais sans doute aussi pour ne pas affronter le changement de point de vue radical qu'implique la mécanique quantique. Il s'agit pourtant d'un mensonge.

Vaste chantier...

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Membre, Posté(e)
Regie Membre 151 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

- Une langue à nous, ce fut une idée qui date, aujourdhui nous ne la parlons presque plus, sauf par écrit comme un code, parce que nous avons mieux.

- Je l'ai appelé le Ronien.

Une langue à vous... comme les tribus avaient chacune la sienne, quand les hommes vivaient en petits groupes.

Le langage pour vous est-il en lien avec le territoire, le pays, les racines ?

Que pensez-vous d'une langue qui serait commune à tous les hommes ?

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Invité Leveilleur
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Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

Une langue à vous... comme les tribus avaient chacune la sienne, quand les hommes vivaient en petits groupes.

Le langage pour vous est-il en lien avec le territoire, le pays, les racines ?

Que pensez-vous d'une langue qui serait commune à tous les hommes ?

Pardonnez, j'ai besoin de précision sur vos questions.

Lorsque vous dites : le langage, vous voulez certainement parler de la langue, du dialecte propre à un groupe ethnique ?

Et lorsque vous parlez d'une langue commune, vous voulez dire à l'origine ?

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Membre, Posté(e)
Regie Membre 151 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pardonnez, j'ai besoin de précision sur vos questions.

Lorsque vous dites : le langage, vous voulez certainement parler de la langue, du dialecte propre à un groupe ethnique ?

Et lorsque vous parlez d'une langue commune, vous voulez dire à l'origine ?

Oui, c'est une erreur d'avoir utiliser le mot langage, c'est de langue dont il s'agit.

Non, je ne parle pas de langue originelle.

Mes deux questions sont liées :

Le langage pour vous est-il en lien avec le territoire, le pays, les racines ?

Que pensez-vous d'une langue qui serait commune à tous les hommes ?

Pourquoi créer une langue pour parler avec ses proches ?

Quelle intention profonde (s'il y en a une) pousse à ça ?

Vos réponses me permettront, peut-être, de mieux comprendre la fonction du langage en mots chez l'homme.

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Invité Leveilleur
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Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
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Les proches sont ceux que nous connaissons le mieux, nous savons les entendre, les voir, les lire, chacune de leur expression nous est connue, chacune de leur attitude est interprétable, nous savons voir au-travers d'eux, pourquoi ? Parce que avec le temps et l'intimité partagée, il s'est établit une langue. Cette langue n'est pas officielle, elle n'est pas nettement définie, mais ce que cette lanque représente pour les membres d'une même famille, d'un même clan, est comme un ciment, un lien de communication exclusif, un moyen de maintenir une forme d'intimité malgré la présence d'une foule étrangère qui avoisine tout autour du clan.

"Derrière" ou dans la langue, il peut y avoir des valeurs, des éléments de définition des usages, une certaine vision du monde, un sens, une direction.

Si je ne réponds pas bien à vos attentes par cette réponse, n'hésitez pas...

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Membre, Posté(e)
Regie Membre 151 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Merci.

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Salutation,

[...]

Pour ce second point, je vois plus volontiers les choses ainsi, nos théories n'étant que des modèles ad hoc, ils ne sont aucunement la réalité, comme le mot chien, n'est pas un chien mais une description sommaire de cet animal particulier, ce qui fait qu'il peut parfaitement coexister plusieurs modèles/théories plus ou moins fidèles aux descriptions/prévisions du monde physique, tout comme on peut utiliser un vocable différent plus ou moins juste/précis pour décrire la même réalité.

Oui, au même titre que les mots ne sont que des intermédiaires pour réfléchir ou transmettre des informations, les théories font de même, elles permettent d'approfondir le sujet mais pas de l'épuiser, nos constructions de la réalité sont toujours relatifs à une culture scientifique, à des dogmes, à des contraintes instrumentales ou techniques, à des biais psycho-cognitifs, à des limites physiques, en ce sens elles sont toujours révisables, perfectibles au gré de l'évolution de ces différentes limitations actuelles, elles sont comme tu le dis contextuelles!

Excellent! Tu résumes ma propre pensée bien mieux que moi-même ; c'est un peu effectivement comme si deux personnes différentes racontaient la même scène dont ils avaient été témoins, ou comme si deux langues différentes pouvaient exprimer la même idée, mais dans une forme différente.

La dualité onde-corpuscule ou du cylindre est sans doute un meilleur exemple : que d'un points de vue, le cylindre puisse être un disque, et d'un autre qu'il puisse être un rectangle, cela n'implique en rien que nous devions suspendre notre assentiment. En réalité, nous avons affaire à un cylindre. Deux points de vue également crédibles et valables peuvent, tout en paraissant contradictoires, traiter de la même question et décrire les mêmes faits (le tiers exclu est-il encore malgré tout valable?)

:

Dualite.jpg

Certains scientifiques se posent aussi des questions, la physique quantique remettant en cause les connaissances de la physique classique. En peu de mot, la définition d'un réel descriptible, prévisible, à condition d'acquérir toujours plus de connaissances sur le monde.

Une vidéo qui m'a intéressée : lien

Basarab Nicolescu parle des "anomalies" de la physique quantique et présente sa théorie des différents niveaux de réalité.

Voici un extrait d'un article : lien

Vaste chantier...

Je reviendrai pour te répondre!

Bonne soirée

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
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le tiers exclu est-il encore malgré tout valable?

Non, il y a longtemps que j'ai laissé tomber cette approche, par exemples, si une porte n'est pas fermée ( elle ne touche pas le dormant ), elle n'est pas pour autant ouverte ( je ne peux pas la franchir ), il y a donc un(des) état(s) intermédiaire(s), une tierce position, ou encore, je dis plus prosaïquement que je ne suis pas malheureux, cela ne conduit pas ipso facto au fait que je sois heureux, mais dans un état neutre, donc à nouveau une situation plus que duale ou bistable, mais tripartie.

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