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Kenteris et Thanou se déclarent innocents


Amon-Re

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Kenteris et Thanou plaident non coupables


2 décembre - 20h50

Les deux sprinteurs grecs Costas Kenteris et Ekaterini Thanou, reconnus coupables jeudi de violation des règles antidopage par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), "défendront leur innocence" auprès de cette instance


ATHENES, 2 déc (AFP) - Les deux sprinteurs grecs Costas Kenteris et Ekaterini Thanou, reconnus coupables jeudi de violation des règles antidopage par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), "défendront leur innocence" auprès de cette instance, a affirmé à l'AFP leur avocat Michalis Dimitrakopoulos.

Pour le moment nous n'avons pas reçu de notification de la part de l'IAAF, a indiqué Me Dimitrakopoulos. Dès que nous l'aurons, nous allons prouver d'une manière calme et déterminée que les deux athlètes sont innocents."

Selon un communiqué de l'IAAF, les deux athlètes "auront la possibilité de répondre aux charges qui pèsent contre eux jusqu'au 16 décembre (...). Si leurs explications sont rejetées ils seront suspendus à titre provisoire par l'IAAF avant d'être jugés par la Fédération grecque (d'athlétisme)".

Kenteris, 31 ans, et Thanou, 29 ans, qui ont "communiqué des informations incorrectes concernant leurs déplacements", selon l'IAAF, encourent une suspension de deux ans pour avoir fait obstacle à des contrôles antidopage inopinés, les 27 et 28 juillet derniers à Tel-Aviv (Israël), puis les 10 et 11 août à Chicago (Etats-Unis) et enfin le 12 août au Village olympique d'Athènes, à la veille du début des Jeux.

Accusé pour sa part par l'IAAF d'avoir lui aussi enfreint le règlement, Christos Tzékos, entraîneur à l'époque des deux athlètes, a indiqué pour sa part à l'AFP "que ces accusations (étaient) sans fondement".

Quelles accusations? Il n'y a pas d'affaire. Nous allons répondre (et prouver) à l'IAAF que toutes ces accusations sont fausses", a affirmé M. Tzékos.

Selon l'IAAF, les violations des règles antidopage commises par Tzékos concernent la fourniture de substances prohibées, l'aide à leur utilisation et une manipulation du processus de contrôle. Tzékos a également jusqu'au 16 décembre pour présenter sa défense.

Aucun responsable de la Fédération d'athlétisme grecque (Segas) n'était dans un premier temps joignable pour commenter la décision de l'IAAF.

Le 18 novembre, le procureur d'Athènes avait engagé des poursuites pénales contre les sprinteurs grecs pour avoir fait obstacle aux contrôles antidopage et pour de fausses déclarations sur l'accident dont ils disaient avoir été victimes.


AR

Source: AFP
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