Retour à Gorée

Le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris (46, rue Quincampoix – 75004 Paris)

​ ​

présente RETOUR A GOREE le 2 octobre à 20h30 dans le cadre de la Quinzaine du cinéma francophone.

Vous voudrez bien trouver le programme complet ci-joint, notamment avec l’exposition de photographies sur l’île de Gorée le jour même à 18h30.

Bien cordialement,

Louis Héliot

Conseiller cinéma

Centre Wallonie-Bruxelles à Paris

Festival Francophonie métissée

1er > 1octobre 2014

Cinéma

Littérature

Mode

Musique

Photographie

CENTRE WALLONIE-BRUXELLES

P A R I S 3

TIMBUKTU

d’Abderrahmane Sissako

Mauritanie/France – 2014 – 1 h37 – VO stf.

Scénario : Abderrahmane Sissako, Kessen Tall.

Image : Sofiane El Fani. Son : Philippe Welsh, Roman

Dymny, Thierry Delor. Montage : Nadia Ben Rachid.

Musique : Amine Bouhafa.

Avec Ibrahim Ahmed dit Pino, Toulou Kiki, Abel

Jafri, Fatoumata Diawara, Hichem Yacoubi, Kettly

Noël, Mehdi AG Mohamed, Layla Walet Mohamed,

Adel Mahmoud Cherif, Salem Dendou.

Production : Les Films du Worso, Dune Vision,

Arches Films, ARTE France Cinéma, Orange Studio,

Canal +, Ciné +, ARTE France, Le Pacte, TV5 Monde

et le CNC. Distribution France : Le Pacte.

(sortie nationale : 10 décembre 2014).

Prix OEcuménique Festival de Cannes 2014.

Non loin de Tombouctou, tombée sous le

joug des extrémistes religieux, Kidane

mène une vie simple et paisible dans les

dunes, entouré de sa femme Satima, sa

fille Toya et d’Issan, son petit berger âgé

de 12 ans. En ville, les habitants subissent,

impuissants, le régime de terreur

des djihadistes qui ont pris en otage leur

foi. Finis la musique et les rires, les cigarettes

et même le football…

Les femmes sont devenues des ombres

qui tentent de résister avec dignité. Des

tribunaux improvisés rendent chaque jour

leurs sentences absurdes et tragiques.

Kidane et les siens semblent un temps

épargnés par le chaos de Tombouctou.

Mais leur destin bascule le jour où Kidane

tue accidentellement Amadou le pêcheur

qui s’en est pris à GPS, sa vache préférée.

Il doit alors faire face aux nouvelles lois

de ces occupants venus d’ailleurs.

Film d’ouverture

MERCREDI 1ER OCTOBRE, 20h30

«Il s’agira (...) pour faire de la Francophonie le modèle et le moteur

de la Civilisation de l’Universel, de favoriser les échanges d’idées en

respectant la personnalité originaire et originale de chaque nation.»

Ces mots du grand poète humaniste sénégalais, Léopold Sédar

Senghor, dévoilent l’esprit du Festival Francophonie Métissée que nous

organisons chaque année depuis plus de vingt ans. Une occasion

d’accueillir des artistes et créateurs de tous les pays de l’espace francophone

et de découvrir la diversité artistique de chacun de ces pays.

Cette année, à l’occasion du Sommet de la Francophonie prévu fin

novembre à Dakar, nous sommes heureux de mettre à l’honneur le

Sénégal dont l’incroyable effervescence artistique nous permet de

vous présenter une programmation dense et riche.

Aminata Sow Fall, l’une des pionnières de la littérature africaine

francophone, Grand Prix littéraire d’Afrique noire en 1980, dialoguera

avec Felwine Sarr et Nafissatou Dia Diouf, auteurs majeurs de la

jeune génération.

Résonneront les voix engagées des musiciens Faada Freddy et Yoro

Ndiaye, celles de Xuman & Keyti et de leur « journal rappé » où se

décrypte l’actualité sénégalaise aux sons du hip-hop et du rap. Vous

découvrirez également des artistes de la scène musicale haïtienne.

Orchestré par Adama Ndiaye, styliste (label Adama Paris) et fondatrice

de la Black Fashion Week, un défilé vous présentera les dernières

tendances d’une mode où s’exprime, là aussi, la citoyenneté d’une

génération en lutte contre l’exclusion à travers une conception généreuse,

humaniste de la pluralité culturelle.

Amoureux du Sénégal, le photographe Jean-Dominique Burton nous

sensibilisera à l’histoire et à l’âme de l’île de Gorée.

Outre une sélection de fictions et de documentaires de réalisateurs

sénégalais, la Quinzaine du cinéma francophone, proposera un

panorama de films inédits en provenance de quatorze pays dont la

Mauritanie, le Mali, le Rwanda, la République démocratique du Congo,

la Tunisie, la Roumanie.

C’est un voyage au coeur de la francophonie où la culture traduit les

espoirs, les réflexions, les joies, les volontés des nations auquel je vous

convie. Laissez-vous guider !

Anne Lenoir

Directrice du Centre Wallonie-Bruxelles à Paris

© 2014 Les Films du Worso – Dune Vision

23e QUINZAINE DU CINÉMA FRANCOPHONE

DU 1ER AU 11 OCTOBRE 2014

FILM

4 5

EXPOSITION

FILM RENCONTRE

JEUDI 2 OCTOBRE, 18h30

JEUDI 2 OCTOBRE, 20h30

RENCONTRE

Jean-Dominique Burton présentera

son ouvrage île de Gorée island, paru en

septembre 2014 chez Prisme Éditions.

Le photographe globe-trotteur poursuit

actuellement un vaste travail sur les

multiples aspects de la civilisation africaine.

Il construit une trilogie sur trois

villes du Bénin qui ont participé activement

à l’histoire de la traite négrière et

dont l’île de Gorée est devenue le symbole.

Depuis 1978, des expositions lui ont été

consacrées en Europe, en Afrique, en

Amérique du Nord et en Asie. Bon nombre

de ses oeuvres ont intégré des collections

publiques et privées.

PHOTOGRAPHIE

DU 2 AU 17 OCTOBRE

EXPOSITION

«île de Gorée island»,

photographies de Jean-Dominique

Burton (Prisme Éditions)

Gorée, île d’histoire et de mémoire, de

symboles, de transmission. Les photographies

de Jean-Dominique Burton

témoignent de l’état de l’île en 2013 et

constituent autant d’archives au travers

du temps. Ses images rendent hommage

à l’âme de l’île et à ses habitants, et démontrent

que Gorée est un patrimoine

architectural qu’il s’avère impératif de

préserver comme l’a décidé l’UNESCO.

Les photos de Jean-Dominique Burton

feront l’objet d’une exposition à Dakar

lors du Sommet de la Francophonie, les

29 et 30 novembre 2014.

Exposition visible les soirs de spectacle, dans le foyer.

© Jean-© Jean-Dominique Burton Dominique Burton

Jean-Dominique Burton

RETOUR À GORÉE

de Pierre-Yves Borgeaud

Suisse/Luxembourg/Sénégal – 2007 – 1 h42

Scénario et conception musicale : Emmanuel Getaz

et Pierre-Yves Borgeaud, sur une idée originale de

Youssou N’Dour et Emmanuel Getaz. Image : Camille

Cottagnoud. Son : Carlo Thoss. Montage : Daniel

Gibel. Sound designer : Etienne Curchod.

Avec Youssou N’Dour, Moncef Genoud, Boubacar

Joseph Ndiaye, Harmony Harmoneers, Idris

Muhammad, James Cammack, Pyeng Threadgill,

Grégoire Maret… Production : CAB Productions, Iris

Productions et Dreampixies. Distribution France :

Hevadis Films.

Le périple du chanteur sénégalais

Youssou N’Dour qui part sur les traces

des esclaves noirs et de la musique qu’ils

ont inventée: le jazz.

Son défi : rapporter en Afrique un répertoire

de jazz et le chanter à Gorée, l’île

symbole de la traite négrière, en hommage

aux victimes de l’esclavage.

Guidé dans sa quête par le pianiste

Moncef Genoud, Youssou N’Dour parcourt

les Etats-Unis et l’Europe. Accompagnés

par des musiciens d’exception, ils croisent

de nombreuses personnalités, et créent,

au fil des rencontres, des concerts et des

discussions sur l’esclavage, une musique

qui transcende les cultures.

CINÉMA

© Hevadis Films

6 7

FILMS

CONCERT

VENDREDI 3 OCTOBRE, 18h

MILLE SOLEILS

de Mati Diop

France/Sénégal – 2013 – 45 min. – VO stf.

Image : Hélène Louvart, Mati Diop. Son : Alioune

Mbow, Bruno Ehlinger. Montage : Nicolas Milteau.

Avec Magaye Niang, Marème Niang. Production :

Anna Sanders Films. Distribution France : Norte.

Grand Prix FID Marseille 2013, Meilleur court

métrage Zagreb 2013, Grand Prix IndieLisboa

2014.

En 1972, Djibril Diop Mambety tourne

Touki Bouki. Mory et Anta s’aiment. Les

deux jeunes amants partagent le même

rêve, quitter Dakar pour Paris. Au moment

fatidique, Anta embarque. Mory, lui,

reste seul sur les quais, incapable de

s’arracher à sa terre.

Quarante ans plus tard, Mille Soleils

enquête sur l’héritage personnel et universel

que représente Touki Bouki. Que

s’est-il passé depuis ? Magaye Niang, le

héros du film, n’a jamais quitté Dakar. Et

aujourd’hui, le vieux cowboy se demande

où est passée Anta, son amour

de jeunesse.

Histoires de famille, d’exil et de cinéma

se croisent entre la sphère de l’intime

et celle du mythe.

TOUKI BOUKI (LE VOYAGE DE

LA HYÈNE)

de Djibril Diop Mambety

Sénégal – 1973 – 1 h25 – VO stf.

Imaqe : Pap Samba Sow, Georges Bracher. Son : El

Hadji Mbow. Montage : Siro Asteni, Emma Mennenti.

Musique : Joséphine Baker, Mado Robin, Aminata Fall.

Avec Magaye Niang, Marème Niang, Aminata Fall,

Ousseynou Diop. Production : Cinegrit, Studio

Kankourama. Copie restaurée en 2009 par la World

Cinema Foundation de Martin Scorsese. Distribution

France : Carlotta films.

Mory, un berger venu à Dakar vendre

son troupeau, rencontre Anta, une étudiante

à l’université. Ensemble, ils chevauchent

une moto montée et rêvent de

partir en France, de quitter le Sénégal et

l’Afrique. Tous les moyens sont bons

pour trouver l’argent pour le voyage.

Mais au moment de partir, Anta seule

prend le bateau pour l’Europe et Mory

reste à ses racines.

CONCERT

Faada Freddy & Yoro Ndiaye

Deux grandes voix, deux grands noms

de la nouvelle scène sénégalaise à Paris.

Faada Freddy enchante le public et le

monde de la musique avec sa personnalité

généreuse et sa voix exceptionnelle.

Sa musique faite sans autre instrument

que la voix et les percussions corporelles

est un subtil mélange des harmonies

vocales d’un Bobby McFerrin et de mélodies

pop avec un timbre de voix soul à la

Otis Redding.

Leader du groupe rap Daara J, Faada

enchaîne en solo les premières parties

d’artistes tels que de Zaz, Ben L’Oncle

Soul, Bernard Lavilliers, Imany, Asaf

Avidan. Il apporte les dernières touches

à son album, intitulé Gospel Journey.

L’auteur, compositeur, guitariste et chanteur

Yoro Ndiaye est l’une des étoiles

montantes de la musique sénégalaise.

Avec son style particulier, entre acoustique,

folk et mbalakh, il n’hésite pas à

passer des messages engagés dans ses

chansons.

Il interprétera les titres de Laamisoo,

album considéré comme celui de la maturité.

Les chansons sont une invitation

à la tolérance et la connaissance de

l’autre.

Son groupe Yoon Wi (« le chemin » en

wolof) a fait les premières parties de

Youssou N’Dour et a joué au New Mornig

à Paris.

suivi de

VENDREDI 3 OCTOBRE, 20h30

MUSIQUE

DR

Yoro Ndiaye

© Barron Claiborne

Faada Freddy

© Norte

© Carlotta films

8 9

FILMS

FILMS

SAMEDI 4 OCTOBRE, 18h30

SAMEDI 4 OCTOBRE, 20h30

BAMAKO, ANNÉE 0

de Julien Fiorentino et Stanislas

Duhau avec Madani Touré Chanana,

en leur présence

Mali/France – 2013 – 55 min. – VO stf.)

Image : Stanislas Duhau, Madani Touré Chanana,

Julien Fiorentino. Son : Julien Fiorentino, Madou

Coulibaly. Montage : Stanislas Duhau, Julien Fiorentino.

Musique : Madani Touré Chanana. Production :

L’Echangeur, Les Films sauvages en partenariat

avec Chanana Madani Touré et le Collectif Yeta.

Ils s’appellent Awa, Assane, Aïcha, Djibril,

Kadiatou, Madou. Des garçons, des filles,

des jeunes et des anciens, des hommes et

des femmes d’origine bambara, peule,

tamacheq, songhaï, arabe ou malinké.

Ils sont Maliens, vivent actuellement à

Bamako et essaient de survivre dans un

pays en crise. Quel regard portent-ils sur

l’effondrement de leur pays et sur la menace

du rigorisme religieux?

MA BISTER (SOUVIENS-TOI)

de Lydia Chagoll, en sa présence

Belgique – 2014 – 1 h 30

Scénario, montage, réalisation et production :

Lydia Chagoll (Pour un sourire d’enfant).

L’histoire des Sinti et des Roms est méconnue.

Tout comme la stigmatisation, la

discrimination et l’oppression de cette

population depuis le 17e siècle.

Le génocide dont elle a été victime durant

le régime nazi n’est même pas reconnu

par certains historiens.

À partir d’images d’archives, dont certaines

inédites, Lydia Chagoll revient sur

l’histoire des Roms et leur confère de la

sorte une dignité.

LUNDI 6 OCTOBRE, 18h30

LUNDI 6 OCTOBRE, 20h30

TOKYO ANYWAY

de Camille Meynard, en sa présence

Belgique – 2013 – 1 h 10

Scénario : Camille Meynard et Samuel Malhoure.

Image : Leo Lefèvre. Son : Aurélien Lebourg et

Morgan Souren. Montage image : Thomas Vanthuyne.

Montage son : Hélène Lamy-Au-Rousseau. Musique

originale : RIP Bonaparte. Avec Sophie Maillard,

Violette Pallaro, Emilie Marechal, Benjamin Ramon

et AntojO. Production : Stenola Productions.

1er film.

Faustine, Armel, Camille et Félix sont quatre

trentenaires de Bruxelles, amis depuis

des années. Ils sont beaux, ils ont une situation,

ils sont vivants. Mais à trente ans,

tout ce qu’on vient de bâtir n’est pas encore

solide. Et puis il y a Jo, une amie

commune qui est morte dans d’étranges

circonstances quand ils étaient encore

étudiants. C’est elle qui d’une certaine

façon fait le lien entre tous.

Quand les ruines menacent, les rêves

peuvent s’écrouler.

L’ÉCLAT FURTIF DE L’OMBRE

de Patrick Dechesne

et Alain-Pascal Housiaux, en leur

présence

Belgique/Ethiopie/Allemagne –2014 – 1h30 – VO stf

Image : Frédéric Noirhomme, avec la participation

d’Hélène Louvart. Son : Nico Bunnik. Montage image :

Marie-Hélène Dozo. Avec Joseph Farroul, Abebe

Ephrem Walle, Sara de Roo, Elilte Tareken, Philippe

Jeusette, Tsega Yitbarek, Aba Birhanu Sahlen, Sofiane

Henry. Production : Tarantula, Heimatfilm,

Heur Film, Birabiro Films.

1er film. Sélectionné au Festival de Rotterdam 2014.

Adisu, jeune artisan-pêcheur africain, fuit

les rives de son village mutilé. Frappé dans

ses liens identitaires plus que dans sa

chair, le jeune homme se perd dans la géologie

fantasque de l’Ethiopie, son pays

natal. Le film le retrouve quarante années

plus tard, dans une ville portuaire du nord

européen. Vieil homme, devenu chauffeur

de taxi, Adisu revisite le coeur de chaque

nuit à la recherche d’un instant d’amour

perdu.

© Les Films sauvages

© Stenola

© Tarantula

© Pour un sourire d’enfant

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FILMS

FILMS

MARDI 7 OCTOBRE, 18h30

MARDI 7 OCTOBRE, 20h30

LES FANTÔMES DE LOVANIUM

de Ccil Michel, en sa présence

République démocratique du Congo/Belgique –

2013 – 50 min.

Scénario, image et son : Ccil Michel. Montage : Ccil

Michel, Hervé Brindel, Linda Ibbari, Thibault Verly.

Mixage et montage son : Quentin Jacques.

Production : Atelier jeunes cinéastes (AJC !).

1er film.

À l’ombre des arbres, un peintre populaire

congolais accroche sa toile sur le campus

de l’Université de Kinshasa – UniKin,

anciennement Lovanium – en République

démocratique du Congo.

À partir de photographies retrouvées

auprès d’anciens leaders, le peintre retrace

l’histoire d’une révolte étudiante

oubliée et violemment réprimée à la fin

des années 60 sous le régime de Mobutu.

Ce dispositif provoque une remémoration

publique et collective avec les étudiants

actuels et pose la question d’un

deuil inachevé.

À mesure que la toile progresse, c’est la

situation des étudiants actuels qui va se

révéler à travers une parole qui se libère.

Le présent entre en résonance avec le

passé.

RWANDA, LA VIE APRÈS

PAROLES DE MÈRES

de Benoît Dervaux et André

Versaille, en leur présence

Belgique/Rwanda – 2014 – 1 h 12

Scénario : André Versaille. Image : Benoît Dervaux.

Son et montage : Jean Thomé. Production : Dérives,

RTBF, WIP, Carpe Diem Icare, avec l’aide du

Parlement francophone bruxellois et le CCA.

Six femmes tutsies, violées dès avril

1994 par des génocidaires hutus, racontent

leur calvaire : le viol, la grossesse,

l’accouchement, l’errance, la condamnation

à vivre avec un être issu de la barbarie

des hommes.

Vingt ans après, nous suivons ces

femmes et leurs enfants devenus jeunes

adultes.

MERCREDI 8 OCTOBRE, 18h30

MERCREDI 8 OCTOBRE, 20h30

MANTUILA, UN FOU DE LA

GUITARE

de Michée Sunzu, en sa présence

République démocratique du Congo/France/

Belgique – 2014 – 1 h 10 – VO stf.

Image : Michée Sunzu, Olivier Azam. Son : Arsenne

Kamango, Jules Koyagile, Nathan Muteba.

Montage : Olivier Azam. Musique : François Mantuila.

Production : Cinema Yetu Production sprl,

Les Mutins de Pangée, Les Films de la Passerelle.

Remerciements : Institut Français de Kinshasa.

Portrait intimiste du grand musicien

congolais François Mantuila qui, après

32 ans de vie aux Etats-Unis, tente de

retrouver ses réflexes à Kinshasa, sa

ville natale dans laquelle les repères lui

manquent maintenant jusqu’ à en perdre

la vie.

SUR LES CHEMINS DE LA

RUMBA

de David-Pierre Fila, en sa

présence

2014 – France/Congo – 1h38

Image et son : David-Pierre Fila, Mucho Numez.

Montage : Photine Carpentier.

Avec MFumu Fylla Saint-Eudes, Augustin Ramon

San Martin, Juan Montanio, NDallaGraille, Casimir

Zao, Edo NGanga, Emmanuelle Yao Goran, El Adj,

Jessica Madou, Michel Rafa, Ray Lema, Papa

Wemba, Kékélé, Josselin Le Bachelor. Production :

Bantous Productions, Natives at Larges, Gamboa y

Gamboa LDA, Happygenio LDA, Masaï Productions,

Laterit Productions, Fondation Arte-Imagen ARIG.

Ce film nous entraîne à travers les

côtes africaines, de l’Angola, du Congo,

de Cuba, de l’Equateur, de la Côte

d’Ivoire, dans un voyage, trempé de

notes familières, toutes désireuses de

fondre l’essence de cet art musical africain,

avec un regard et des rythmes

issus du Bassin du Congo.

Le résultat c’est l’harmonie habitée de

la beauté des hommes et des femmes,

et des paysages qu’incarne cette musique,

celui du voyage, des échanges, et

de la paix.

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FILMS

HIP HOP ET RAP

JEUDI 9 OCTOBRE, 18h30

LA TRILOGIE DES AMOURS

de Laurence Attali, en sa présence

Sénégal/France – 1999-2004 – 1 h 16 – VO stf.

Production : Autoproduction, INA.

Collection privée du Museum of Modern Art in

New York (MoMA).

Il n’y a qu’une sorte de voyage, c’est celui

qui mène vers les hommes !

Taxi, charrette, chaloupe ou valise à roulettes

entraînent les personnages de La

Trilogie des Amours à travers les routes

du Sénégal. Trois histoires d’amour, trois

road movies baignés dans la musique et

la lumière du Sahel.

1/ MEME LE VENT

Sénégal/France – 1999 – 18 min. – VO stf.

Avec Bettina Kee, Laye Diack, Oumou Sy, Cheikh Lô,

Isseu Niang.

Prix Beaumarchais pour le scénario.

L’amour léger comme le vent.

Un taxi jaune et noir roule à toute allure

dans les rues de Dakar, évitant les obstacles.

«Même le vent qui traverse, je le

vois !» lance le chauffeur de taxi à la belle

saxophoniste.

2/ BAOBAB

Sénégal/France – 2001 – 25 min.

Avec Moussa Touré, Oumou Sy, Madou Diabaté.

Primé à Bucarest, Prix Spécial TV5 Fespaco,

meilleur court métrage Vues d’Afrique Montréal.

L’amour mystérieux comme les djinns

qui logent au creux des baobabs.

«Maintenant il est temps d’élucider les

mystères », me confie le baobab de mes

rêves. Si le baobab était l’emblème du

Sénégal, à travers l’arbre je voulais

comprendre le pays.

3/ LE DÉCHAUSSÉ

Sénégal/France – 2004 – 32 min.)

Avec Avec Cheikh Lô, Maylis Guiard-Schmid,

Mamadou Diongue, Madou Diabaté, Oumou Sy,

Claudine Attali.

Prix Beaumarchais pour le Scénario, Prix du dialogue

des peuples Dakar, Prix de la Musique Reus.

L’amour contradictoire et tenace comme

un lien inéluctable.

Esther plante la trompette sur la tombe

de Ben et prend la main de Booz :

«Maintenant c’est à toi de t’occuper de

moi ». Une libre adaptation de la loi du

lévirat.

De gauche à droite: Xuman, Keyti et DJ IDEM

CONCERT HIP HOP ET RAP

XUMAN & KEYTI avec DJ Idem

Les co-présentateurs et coproducteurs

du célèbre Journal Rappé nous font l’exclusivité

d’un concert à Paris, accompagnés

de DJ Idem. L’occasion de découvrir

sur scène le flow de ces stars de la scène

hip hop sénégalaise. Leurs textes engagés

relatent la vie sociale et politique à Dakar

ou dans le monde et dénoncent avec

impertinence les dérives de l’actualité.

Gunman Xuman a commencé son parcours

au début des années 90 au sein du

groupe de hip hop sénégalais Pee Froiss.

Le groupe devient le fer de lance des débuts

du rap au Sénégal et du mouvement

de jeunesse qui en a découlé. Amené à se

produire à l’étranger, il a quelques précieuses

collaborations à son actif, dont

Didier Awadi et The Nubians. En 2007,

Xuman se lance en solo avec un premier

album Gunman, qui dénonce notamment,

en wolof et français, l’ingérence de l’Occident

en Afrique, sur des rythmes hip hop,

dancehall et reggae.

Keyti démarre son aventure artistique

avec le groupe Rapadio, «Meilleur Album

Groupe» au Hip Hop Awards Sénégalais

2000. La jeunesse sénégalaise s’identifie

très vite au groupe et à ses textes imprégnés

de la vie des quartiers. En 2008,

Keyti a pris part au projet live Bring The

Noise initié par le British Council, à l’occasion

de la célébration des 50 ans d’indépendance

du Ghana et des 200 ans de

l’abolition de l’esclavage. Bring The Noise

a été présenté en Angleterre, Éthiopie,

Tanzanie, Ouganda, Cameroun, Nigéria et

au Kenya.

Alchimiste des platines et poète du son,

DJ Idem est bien plus qu’un simple DJ

technique. Biberonné à la black music et

au hip hop depuis son plus jeune âge,

c’est avec une grande ouverture d’esprit

qu’il emmène son public loin de toutes

les frontières musicales. Doté d’un assortiment

de vinyles digne d’un collectionneur,

il fait de chacune de ses prestations

scéniques un show unique en son genre,

titillant les oreilles des plus chevronnés.

JEUDI 9 OCTOBRE, 20h30

MUSIQUE

Même le vent

Baobab

Le Déchaussé

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FILMS

FILMS

VENDREDI 10 OCTOBRE, 18h30

COURTS MÉTRAGES TUNISIENS

A l’occasion du 51e anniversaire de la

signature du Traité de l’Élysée, l’Institut

français de Tunisie et le Goethe-Institut

lancent la deuxième édition du Concours

franco-allemand de courts-métrages pour

les étudiants des écoles tunisiennes de

cinéma, d’art et d’audiovisuel.

Le thème de l’édition 2014 est « le couple

». Le jury franco-allemand a retenu

sept projets de films: deux documentaires,

quatre fictions et un film d’animation.

Parmi eux, déjà présent l’an dernier

avec son premier film bouleversant,

Au temps de la révolte, Youssef Ben

Ammar revient avec son nouveau film,

Condamné à l’espoir.

Détail de la séance disponible sur le site

www.cwb.fr

VENDREDI 10 OCTOBRE, 20h30

LETTRE A SENGHOR

de Samba Félix Ndiaye

Sénégal/France – 1997 – 49 min. – VO stf.

Scénario : Samba Félix Ndiaye, As Thiam. Image :

Raphaël Mulard. Montage : Mariette Lévy-Novion.

Production : KS Visions.

Parce qu’il a hanté la jeunesse du cinéaste,

parce qu’il a fait de la négritude une affaire

d’État et a toujours défendu la

langue française, le dirigeant et penseur

sénégalais a donné à Samba Félix Ndiaye

l’envie de percer ses secrets.

PRÉSIDENT DIA

de William Mbaye Ousmane, en sa

présence

Sénégal/France – 2013 – 54 min.

Image et son : Ousmane William Mbaye, Stéphane

de Trébonds, Jacques Pamart, Xavier Vauthrin.

Montage : Laurence Attali. Musique : Amadou

Doukouré. Production : Autoproduction, INA,

Archives sénégalaises et collections privées, Les

Films Mame Yandé, TV5 Monde, OIF, CNC et CCM.

Le 17 décembre 1962, Mamadou Dia,

Président du Conseil du Sénégal, est

arrêté, puis condamné à perpétuité,

accusé de coup d’Etat par son ami et

compagnon Léopold Sédar Senghor.

Tandis que la campagne présidentielle

2012 agite le pays autour des valeurs de

la démocratie, témoins et acteurs des

événements de 1962 prennent la parole.

suivi de

SAMEDI 11 OCTOBRE, 18h30

SAMEDI 11 OCTOBRE, 20h30

WAITING FOR AUGUST

de Teodora Ana Mihai

Roumanie/Belgique – 2014 – 1 h28 – VO stf.

Image : Joachim Philippe, Mihnea Popescu. Son :

Felix Blume et Bruno Schweissgut. Montage :

Michèle Hubinon. Montage son : Fred Meert. Musique

: Karim Baggili. Production : Clin d’oeil Films,

A Private View, VAF, CCA. Ventes internationales :

Rise and Shine.

Meilleur documentaire au Hot Docs Toronto 2014.

Mention spéciale du jury à Visions du Réel Nyon

2014.

Portrait de la famille Halmac, composée

de 7 enfants, tous mineurs, vivant à Bacau,

une province défavorisée de Roumanie.

L’histoire se focalise sur Georgiana, la fille

aînée de 15 ans, qui, en l’absence de sa

mère partie travailler en Italie et faute de

père, doit assurer la gestion quotidienne

de ses six frères et soeurs.

POST PARTUM

de Delphine Noëls, en présence de

l’équipe du film

Belgique/Luxembourg/France – 2013 – 1 h 40

Scénario : Delphine Noëls et David Lambert.

Image : Benoît Dervaux. Son : Marc Thill. Montage :

Ewin Ryckaert. Musique : Jeannot Sanavia.

Avec Mélanie Doutey, Jalil Lespert, Françoise

Fabian, Benoît Giros, Catherine Salée. Production :

Frakas Productions, Paul Thilges Distributions,

Les productions Balthazar, avec CCA et Film Fund

Luxembourg. 1er film.

Luce et Ulysse s’aiment. Ils vivent une

vie pleine et heureuse à la tête de leur

petite clinique vétérinaire le long de la

côte atlantique. Luce attend un heureux

événement. L’avenir est radieux.

A priori... Car à la naissance de la petite

Rose, rien ne se passe comme prévu.

Luce perd pied devant les pleurs incessants

de son bébé. Pourquoi diable son

bébé pleure-t-il? Serait-ce pour l’avertir de

quelque chose? La petite famille seraitelle

en danger ?

Film de clôture

DR

DR

© Frakas Productions © Clin d’oeil films

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SOIRÉE LITTÉRAIRE

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CONCERT

ÉCRITURES DU SÉNÉGAL

La journaliste Catherine Pont-Humbert

nous guidera dans la découverte de ce

pays des lettres avec trois de ses représentants

parmi les plus emblématiques

: Aminata Sow Fall, Felwine Sarr et

Nafissatou Dia Diouf.

Aminata Sow Fall est l’une des pionnières

de la littérature africaine francophone.

Auteure d’une oeuvre riche et

composite, sa plume s’illustre particulièrement

dans le genre romanesque. La Grève

des Battù (Nouvelles Éditions Africaines,

1979), qui narre une fictive révolte de

mendiants dans une grande ville d’Afrique

noire, marque un tournant dans sa carrière.

L’ouvrage est présélectionné par le

jury Goncourt. Il obtient le Grand Prix littéraire

d’Afrique noire, et est adapté au cinéma.

L’écrivaine conquiert dès lors une

reconnaissance internationale et multiplie

les distinctions. Elle signera, entre autres,

L’Appel des arènes (Nouvelles Editions

Africaines, 1982) – qui sera également présélectionné

pour le Goncourt – et Un Grain

de vie et d’espérance (Françoise Truffaut

éditions, 2002).

Observatrice de la société sénégalaise,

elle s’en fait la portraitiste, en ancrant son

oeuvre dans le quotidien de ses concitoyens,

dont elle tire un matériau littéraire

fin et sensible.

MERCREDI 15 OCTOBRE, 19h

LITTÉRATURE

La littérature sénégalaise est l’une des plus importantes de l’Afrique francophone.

À la suite du célèbre poète Léopold Sédar Senghor, chantre de la négritude, de

nombreux écrivains se sont illustrés dans tous les genres.

Aujourd’hui, au sein d’un exceptionnel corpus, fait remarquable : un nombre

impressionnant d’oeuvres sont celles de femmes.

La comédienne Solo Gomez lira des extraits des oeuvres.

Aminata Sow Fall est née en 1941 à Saint Louis. Licenciée de

lettres modernes en France, elle rentre par la suite au Sénégal où

elle devient enseignante.

Figure de proue de la modernisation culturelle de son pays, elle

a mis son talent au service de nombreuses institutions à vocation

artistique.

Ses ouvrages sont traduits dans une quinzaine de langues. Ils ont

été au programme des lycées et des universités à travers le

monde entier, et sont l’objet de nombreuses thèses.

Conférencière, elle a également publié pléthore d’articles dans

des revues internationales.

Aminata Sow Fall

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Mise en scène:

Yole Dérose et Pierre Vaiana

Coaching scénographie:

Cédric Van Caillie

Coaching vocal : François Vaiana

Avec Donaldzie Théodore (piano et

chant), Renette Désir (chant), Tamara

Suffren (chant), B.I.C. (chant), Voltaire

Glifood (guitariste), Thomas Johnbern

(batteur), Johnson Saint-Cyr (bassiste),

Josué Alexis (piano), Marc Harold

Pierre (percussionniste).

Neuf artistes de la nouvelle scène haïtienne

revisitent des morceaux traditionnels

et nous proposent leurs

compositions engagées et festives.

Les clichés, les images à sens unique,

proposés depuis toujours pour identifier

Haïti s’estompent pour faire place

à une tout autre réalité.

Une vérité touchante exprimée à travers

les voix, les textes, les accords de

jeunes chanteurs et musiciens sortis

du coeur d’Haïti.

DIMANCHE 12 OCTOBRE, 18h

MUSIQUE

CONCERT

Haïti, un autre regard...

La nouvelle chanson haïtienne

En partenariat avec l’Ambassade de la république d’Haïti

en France.

19

MODE

18

SOIRÉE LITTÉRAIRE

VENDREDI 17 OCTOBRE, 19h

DÉFILÉ DE MODE

En clôture du Festival Francophonie Métissée

QUATRE STYLISTES SÉNÉGALAIS

Quatre créateurs sénégalais Thiané Diagne, Selly Raby Kane, Keyfa et Amadou

Diop seront mis à l’honneur lors d’un défilé de mode orchestré par la styliste

Adama Paris. Un événement organisé grâce à l’expertise et au soutien de l’Organisation

Internationale de la Francophonie.

Soirée professionnelle sur invitation.

Délégation générale Wallonie-Bruxelles, 274 boulevard Saint-Germain – 75007 Paris

Adama Ndiaye est la créatrice de la marque ADAMA PARIS.

D’origine sénégalaise, née à Kinshasa, elle incarne le multiculturalisme

du nouveau millénaire.

Le cosmopolitisme dans lequel elle évolue depuis toujours enrichit

ses créations. De Los Angeles à Paris et Dakar, Adama Ndiaye

saisit les élans de la femme contemporaine et affirme un style où

la femme révèle son ouverture au monde. Le style Adama Paris

définit une féminité généreuse, volontaire, curieuse, singulière.

Chroniqueuse mode sur Canal + dans + d’Afrique, Adama Ndiaye

initie et produit de nombreux événements tels que la Dakar

Fashion Week depuis 12 ans, les Afrika Fashion Awards devenus

«Les Trophées de la mode africaine» et la Black Fashion Week

à Prague, Bahia, Paris et Montréal depuis 2010.

Elle lance en avril 2014 la Fashion Africa Tv, première chaîne de

télévision africaine dédiée à la mode. Son succès médiatique

(CNN, Le Monde Magazine) appuie son combat pour la promotion

de la femme africaine, de l’entreprise au féminin et de la création

de mode au Sénégal et en Afrique.

Adama Ndiaye

© Omar Victor Diop

Passionnée depuis l’enfance par la couture,

Thiané Diagne ouvre son premier atelier

en 1992, de façon artisanale. Rapidement,

elle participe à des séances de

travaux organisées à Dakar par l’Académie

de mode de Paris qui lui permettent de se

faire connaître. 1994 voit l’ouverture de

son deuxième atelier.

Elle crée cette année-là les tenues de la

cantatrice sénégalaise Kiné Lam pour son

album Le retour. Ses tissus fétiches sont

des étoffes raffinées telles que la soie,

l’organza, la mousseline, et la dentelle,

qu’elle utilise pour confectionner des

tenues africaines. Cette artiste aime

particulièrement créer les tenues de cérémonies

de mariage et de baptême.

Selon elle, le jour du mariage est pour la

femme «un jour J», qui est le nom de la

marque qu’elle crée en 1997.

Felwine Sarr est né en 1972 à Niodior. Il vit à Saint-Louis du

Sénégal et enseigne à l’Université Gaston Berger.

Il a publié à ce jour Dahij (Gallimard, 2009), 105 Rue Carnot

(Mémoire d’Encrier, 2011) et Méditations Africaines (2012).

Avec les écrivains sénégalais Boubacar Boris Diop et Nafissatou

Dia Diouf, il est le cofondateur de la maison d’édition Jimsaan.

Ils ont également repris ensemble la librairie Athéna à Dakar.

Felwine Sarr

Née en 1973, Nafissatou Dia Diouf grandit à Dakar dans une

famille multiculturelle, à la fois ancrée dans la société sénégalaise

et ouverte sur le monde grâce aux lectures et aux voyages.

Cadre dans une grande entreprise de télécommunication, cette

auteure a choisi de faire de la littérature «sa carrière parallèle».

Lauréate de plusieurs prix, elle collabore régulièrement avec

d’autres auteurs à des ouvrages collectifs et des revues.

Avec les écrivains sénégalais Boubacar Boris Diop et Felwine

Sarr, elle est la cofondatrice de la maisond’édition Jimsaan. Ils

ont également repris ensemble la librairie Athéna à Dakar.

Nafissatou Dia Diouf

Nafissatou Dia Diouf est une auteure

sénégalaise d’expression française. Elle

possède un univers littéraire riche et protéiforme.

Véritable touche à tout, elle

passe de la nouvelle à la poésie, avec des

incursions dans la littérature jeunesse et

les chroniques de société. Son ouvrage

Sociobiz (Éditions Tamalys, 2013), recueil

de textes écrits avec réalisme et humour,

est en effet une satire de la société sénégalaise

contemporaine et de l’homo senegalensis

en situation de travail. Avec La

Maison des épices (Mémoires d’Encrier,

2014), elle signe son premier roman, le

fruit d’années de gestation et d’un long travail

d’enquêtes dans le domaine médical.

Écrivain, universitaire et musicien, libre

penseur, Felwine Sarr appartient à la

nouvelle lignée d’intellectuels qui tendent

à changer la société sénégalaise.

Son oeuvre est empreinte de spiritualité

et de recherche introspective. Il décrit

son premier texte, Dahij, comme un

jihad au sens premier du terme : « une

guerre intérieure pour sortir de moimême,

de ma race, de mon sexe, de ma

religion, de mes déterminations ».

Ses diverses expériences portent une

écriture à la fois singulière, précise et

sans excès, nourrie de réflexions philosophiques.

L’écrivain Boubacar Boris Diop voit en

lui l’étoile montante de la littérature

africaine : « [...] Méditations africaines,

n’est pas un roman au sens traditionnel.

C’est un livre d’érudit. Un compagnon

de route à qui l’on peut demander

conseil. Un livre qui laisse des traces. »

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21

MODE

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MODE

Doublement diplômée en France et au

Sénégal, Selly Raby Kane crée dans

son pays d’origine la marque SRK en

2008. Forte d’un univers décalé inspiré,

entre autres, du cinéma fantastique, elle

appartient à la nouvelle génération d’artistes

en Afrique mixant les codes du costume

traditionnel avec toutes les

influences artistiques actuelles.

Au royaume du conformisme, elle porte

des rajouts capillaires fluo en colliers et

mixe le pagne au jean, au jersey et aux

matières plastiques. Elle flirte aisément

avec le bizarre, mais jamais au premier

degré. Sa dernière collection, Alien cartoon,

a été présentée dans la gare de

Dakar, transformée pour l’occasion en

base spatiale géante ; une expérience

sensorielle, visuelle et auditive à laquelle

plusieurs membres de son collectif Les

Petites Pierres ont participé.

Avec Keyfa, le créateur, Bathj Dioum,

s’écarte de la tradition de mode sénégalaise

et africaine. Keyfa exprime la volonté

de vivre son temps et d’affirmer modernité,

mouvement, caractère. La tenue traditionnelle

africaine se redéfinit, se

singularise par une génération qui, si elle

marque ses distances par rapport à la tradition,

n’en respecte pas moins les codes

d’un vêtement où choix des matières et

originalité prévalent.

Les camaïeux de couleurs se déploient sur

des tissus nobles, et plus particulièrement

la soie. La mode masculine n’est pas en

reste dans cette effervescence stylistique.

Bathj Dioum, en revisitant le standard africain,

crée le kiba. Cette nouvelle tenue

masculine marque le croisement du costume

et du boubou. Finesse des lignes,

beauté des matières, souplesse du vêtement,

autant d’éléments fondateurs pour

un renouveau de la mode sénégalaise. Les

créations Keyfa se veulent le reflet de la

société africaine contemporaine.

Création Keyfa

Création Selly Raby Kane

Amadou Diop est né à Dakar en 1972,

où il suit une formation de stylismemodélisme.

Sorti major de sa promotion,

il collabore rapidement avec le couturier

sénégalais Laye Diarra. Cette première

expérience va lui permette d’affiner ses

orientations et d’appréhender la réalité

du monde de la mode.

Il réalise par la suite plusieurs collections

pour la Maison de Couture Kébé El Hadj

et participe en parallèle à différents

concours et défilés, où il est régulièrement

primé (Ciseaux d’or d’excellence du

millenium en 2001, Yehe d’or en 2006…).

Il fonde en 2007 sa propre maison, DA

Fashion.

Ses créations reflètent un subtil alliage

de tissus et de couleurs, qui s’inscrivent

également dans la tradition des sapeurs.

Créations Thiané Diagne

Création Amadou Diop

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REMERCIEMENTS

QUINZAINE DU CINÉMA FRANCOPHONE

Le Pacte / Les Films du Worso / Hevadis Films / Norte /

Les films sauvages / Institut Français de Tunis / Lydia

Chagoll / Sténola Productions / Atelier jeunes Cinéastes

/ Tarantula Belgique / Dérives / Michée Sunzu /

Les Mutins de Pangée / David-Pierre Fila / Bantous

Productions / Laurence Attali / KS Visions / Clin

d’oeil Films / Rise and shine / Frakas Productions /

Institut Français de Kinshasa

Festival réalisé en collaboration et avec le

soutien de l’Organisation Internationale de

la Francophonie et du Ministère et de la

Culture et de la communication (France).

En partenariat avec TV5Monde,

Africa n°1 et Africavivre.com

Rue Rambuteau

Rue Venise

Rue Saint-Mérri

Place Edouard Michelet

Place Georges Pompidou

Rue du Renard

Rue Quincampoix

Bd de Sébastopol

Rue Saint-Martin

Châtelet-

Les Halles

Centre Pompidou

127-129 rue Saint-Martin

Accueil du Centre

Salle d’exposition

de Venise

46 rue Quincampoix

(accès sous le porche)

Salle de cinéma

Salle de spectacles

Centre Wallonie-Bruxelles Paris

Hôtel de Ville

Rambuteau

Graphisme : Bettina Pell. Photo de couverture © Jean-Dominique Burton. Imprimerie Point 44.

Tarifs

Pass Festival : 20€

Projections : 5€, 3€

Concerts : 8€, 6€

Rencontre littéraire : entrée libre

Exposition : entrée libre, visible uniquement les soirs de spectacles et de projections.

Dans la limite des places disponibles.

Réservations et préventes en ligne conseillées : www.cwb.fr

Festival Francophonie métissée

Centre Wallonie-Bruxelles

Salle de spectacles, salle de cinéma et foyer

46 rue Quincampoix, 75004 Paris

Métro : Châtelet – Les Halles ou Rambuteau. Parking Centre Pompidou.

Renseignements : 01 53 01 96 96 ou info@cwb.fr