effexor

En attendant, je suis hospitalisée à cause de mon terrain dépressif (et en plus d'avoir des problèmes de logement), je suis complètement infantilisée par rapport à mon fils car je ne peux pas m'en occuper comme bon me semble, en plus de ne plus être maîtresse de mes mouvements (je ne peux pas sortir quand je le souhaite, lui faire prendre de bain quand il est disposé pour, c'est-à-dire en milieu de soirée). J'ai l'impression d'être dans une prison médicalisée et en plus, le père du petit vit très mal le fait de ne pas pouvoir nous voir quand il souhaite.

En plus, je suis déjà suivi par un psychiatre (chose dont je ne serais bien passée) et on me recolle deux suivis psy en plus (ce qui est beaucoup), sans compter une éducatrice (je me demande bien pourquoi) et on peut dire que je sature sévère. Mais cette hospitalisation ne va pas résoudre notre problème de logement qui nous mine depuis des mois, juste que je suis infantilisée (à la maternité, je n'étais pas surveillée pour faire prendre le bain du petit) et que la vie de famille est quasiment inexistante (j'ai déjà assisté à quelques activités, et j'en ai encore une la semaine prochaine où les papas ne sont pas leur place). D'ailleurs, je m'interroge sur la place du père dans cette structure et Olivier ressent l'absence de son père et ce sont à ses moments-là que je suis impuissante à calmer mon petit bonhomme (il a été habitué depuis sa naissance à avoir son père à ses côtés la nuit).

J'ai mieux vécu mon hospitalisation à la maternité que dans cette structure (c'est le règlement qui est très mal foutu) et on peut pas dire que le moral soit au top. Être dépressif est une chose, être considéré comme inapte à s'occuper de son enfant à cause de ça, c'est une chose que je n'accepte pas.

Un petit H.S. de révolte de ma part.

Pour moi

C'est normal pour deux raisons

Un, il faut faire bosser des gens

Deux, l'enfant appartient à la nation

Je sais que cette notion est difficile à comprendre..

Primo, l'enfant n'appartient à personne si ce n'est qu'à lui-même (il n'appartient même pas à ses parents). Un enfant est une personne et non une chose qu'on s'approprie.

Et de deux, je veux bien que les gens bossent , mais certainement pas à mon détriment et à celui de mon fils, ce qui est le cas actuellement.