votre avis svp

effectivement il y a des risques liés à la santé, tout comme le tabac.

ce qui m'interpelle plus dans ce qu'elle dit c'est surtout qu'il remet les bouteilles vides dans la réserve pour faire croire qu'elle est pleine. C'est qu'il a conscience qu'il y a un probleme.

il faut que tous deux en discutent.

parler de séparation, de détruire une famille etc... c'est assez extreme et plus que prématuré.

bien sûr qu'il en est conscient, pourquoi il le ferait ? il fait l'autruche et je pense qu'en discuter est déjà trop tard....

en quoi c'est trop tard ?

ce n'est pas parce qu'on tombe dans une forme d'alcoolisme qu'on ne peut en sortir.

j'ai essayé de discuter avec une alcoolique gentiment, calmement et cela a toujours fini en engueulades.

Bon maintenant tout est relatif il peut boire sans être ivre à tomber par terre ! et sans être brutal ou méchant avec toi.

S'il est gentil je vois par où est le problème? Le seul soucis de l’alcoolisme chronique c'est qu'il risque une cirrhose.

Permets moi de te reprendre et de ne pas être d'accord avec toi... mais ce n'est pas le seul souci !

L'alcoolisme passif - comme c'est le cas ici puisque cela n'est "pas encore" quotidien - est tout aussi dangereux, car sans que le buveur s'en rende compte, l'alcool non seulement crée une dépendance qui va prendre de l'ampleur dans le temps, mais il détruit à petit feu certaines cellules du cerveau

Je parle en connaissance de cause... ayant vécu 12 ans avec au départ un "bon vivant" qui aimait faire la fête à l'excès le we, puis est passé à son verre d'apéro le soir en semaine pour se détendre de ses journées de boulot (sans parler du vin à table pendant les repas), pour finalement ne plus passer une seule journée sans en ingurgiter, et finir alcoolique chronique arrivant à boire 1l. de Whisky par jour !! :gurp:

Résultat : au delà des détails "techniques" comme la perte de permis, du boulot, de sa femme (moi)... il a enfin choisi de se faire soigner... mais trop tard - d'une, pour que je reste, de 2 pour limiter les dégâts ! Encore quelques mois comme ça et il perdait l'usage de ses jambes, les cellules nerveuses ayant été détruites par l'alcool !! Et c'est irréversible, comme je le disais dans un précédent post... il n'a depuis plus de force dans les jambes, ne peut même pas faire de vélo ou de sport en général ! Lui qui était auparavant un grand sportif... quel dommage d'en être arrivé là, et d'avoir minimiser les conséquences possibles de ses actes à + ou moins long terme

Il a donc réagi trop tard, malgré mes "requêtes", réfutant la fait d'être "malade" ! A entamé une cure de 3 mois dans une clinique psy spécialisée dans les dépendances en tout genre, puis est entré dans un centre spécialisé dans la dépendance alcoolique dans lequel il est resté plus de 6 mois ! Le séjour a été efficace puisque depuis 7 ans il n'a plus touché une goutte d'alcool... malgré les tentations (soirées entre amis etc...)... juste une question de volonté et de prise de conscience de tout le mal que cela a pu engendrer autour de lui

Beaucoup de gens ont tendance à banaliser la consommation d'alcool... à tort !

effectivement ca prend du temps, beaucoup de temps (voire trop) pour sortir du déni, pour aller vers le soin. ca ne veut pas dire que c'est impossible non plus.

et si c'était aussi simple qu'une gentille petite discussion ca se saurait.

maintenant, en discuter c'est quand meme la premiere etape.

Permets moi de te reprendre et de ne pas être d'accord avec toi... mais ce n'est pas le seul souci !

L'alcoolisme passif - comme c'est le cas ici puisque cela n'est "pas encore" quotidien - est tout aussi dangereux, car sans que le buveur s'en rende compte, l'alcool non seulement crée une dépendance qui va prendre de l'ampleur dans le temps, mais il détruit à petit feu certaines cellules du cerveau

Je parle en connaissance de cause... ayant vécu 12 ans avec au départ un "bon vivant" qui aimait faire la fête à l'excès le we, puis est passé à son verre d'apéro le soir en semaine pour se détendre de ses journées de boulot (sans parler du vin à table pendant les repas), pour finalement ne plus passer une seule journée sans en ingurgiter, et finir alcoolique chronique arrivant à boire 1l. de Whisky par jour !! :gurp:

Résultat : au delà des détails "techniques" comme la perte de permis, du boulot, de sa femme (moi)... il a enfin choisi de se faire soigner... mais trop tard - d'une, pour que je reste, de 2 pour limiter les dégâts ! Encore quelques mois comme ça et il perdait l'usage de ses jambes, les cellules nerveuses ayant été détruites par l'alcool !! Et c'est irréversible, comme je le disais dans un précédent post... il n'a depuis plus de force dans les jambes, ne peut même pas faire de vélo ou de sport en général ! Lui qui était auparavant un grand sportif... quel dommage d'en être arrivé là, et d'avoir minimiser les conséquences possibles de ses actes à + ou moins long terme

Il a donc réagi trop tard, malgré mes "requêtes", réfutant la fait d'être "malade" ! A entamé une cure de 3 mois dans une clinique psy spécialisée dans les dépendances en tout genre, puis est entré dans un centre spécialisé dans la dépendance alcoolique dans lequel il est resté plus de 6 mois ! Le séjour a été efficace puisque depuis 7 ans il n'a plus touché une goutte d'alcool... malgré les tentations (soirées entre amis etc...)... juste une question de volonté et de prise de conscience de tout le mal que cela a pu engendrer autour de lui

Beaucoup de gens ont tendance à banaliser la consommation d'alcool... à tort !

oui! oui ! bon ok je n'ai fait que cité la principal maladie de l'alcoolisme parce que mon amie en était atteinte bien sure il y en a d'autres.

effectivement ca prend du temps, beaucoup de temps (voire trop) pour sortir du déni, pour aller vers le soin. ca ne veut pas dire que c'est impossible non plus.

et si c'était aussi simple qu'une gentille petite discussion ca se saurait.

maintenant, en discuter c'est quand meme la premiere etape.

le pire c'est qu’ont peut même pas faire appel a une structure d'aide associative il faut que l'alcoolique vienne de lui-même ! a moins que je suis pas informer?

la personne a beau être malade, elle en garde pas moins ses droits. Donc effectivement, c'est à elle de demander de l'aide.

les associations ou autres structures peuvent soutenir l'entourage et le conseiller.

Chris

La 1ère étape dans la voie de la guérison est d'en passer par son médecin traitant. C'est lui qui dirigera le patient vers les structures (ou associations) adaptées à son problème

elle en garde pas moins ses droits.

Et c'est cela qui est dommageable à l'alcoolique car comme on ne peut pas l'obliger à se soigner contrairement aux personnes qui sont dérangé mentalement et qu'on enferme dans un asile.

l'alcoolique va descendre plus bas au risque de développer une maladie.

le droit de se suicider sans que personne puisse la raisonner ou la forcée.

Une personne alcoolique n'est pas mentalement déficiente, elle est douée de raison, et est responsable de ses actes, et connaît parfaitement les risques qu'elle encourt en se détruisant ainsi... la plaindre ne résoudra jamais le problème Il ne faut pas en faire une victime non plus , d'autant que bien des mains lui auront été tendues pour qu'elle s'en sorte... bien souvent repoussées d'ailleurs !

+1 ma madison

Une personne alcoolique n'est pas mentalement déficiente, elle est douée de raison, et est responsable de ses actes, et connaît parfaitement les risques qu'elle encourt en se détruisant ainsi... la plaindre ne résoudra jamais le problème Il ne faut pas en faire une victime non plus , d'autant que bien des mains lui auront été tendues pour qu'elle s'en sorte... bien souvent repoussées d'ailleurs !

je suis en majeur parti d'accord avec toi. Mais j'ai comme un petit doute quand tu écries qu'elle (connaît parfaitement les risques qu'elle encourt en se détruisant ainsi) elle a commencé très jeunes à boire 18 ans ses parents qui buvaient aussi ne l'ont pas informé des risques car eux-mêmes étaient persuadés qu'ils consommaient normalement .

La maladie est insidieuse et reste longtemps asymptomatique.

"En majeure partie" c'est toujours ça de gagné :D

A moins de vivre dans un endroit si reculė (une grotte :p) que l'on ne puisse être au courant qu'à consommation au delà d'un certain seuil, l'alcool est mauvais pour la santė, tout comme la clope par ailleurs^^ ; j'ai du mal à concevoir que ce genre d'information, maintes fois ėvoquée au travers des médias ( TV, radio, magasines spécialisés...), voire lors de l'instruction scolaire, n'arrive pas aux oreilles de chacun à notre époque

Ceci me paraît tout simplement improbable ! Ce que je pense néanmoins c'est que les gens savent mais s'en foutent car ils ont d'autres préoccupations en tête, et ne retiennent que la sensation de "bien être" immédiat, de dėtente que cette consommation leur procure, les plongeant dans un état de semi bėatitude leur permettant d'oublier leurs tracas quotidiens... ce qui est bien plus facile que de les affronter et d'essayer de les résoudre

La cession à la facilité aura toujours de beaux jours devant elle...

tu omets aussi la volonté autodestructrice de l'alcoolique. Et au-delà de cela, il y a l'addiction pure et simple : tu n'as pas ton verre, ton cerveau te le réclame...

Et puis aussi pour oublier parfois les odeurs de poisson de la personne avec qui tu vis...c'est aussi une possibilité (-----------------------> )

L'alcoolisme est pire qu'un cancer, quand tu tombes sur la bouteille, elle reste ton amie pendant un long moment.... Je me suis rendu compte que pour certains, çà leurs arrivent comme par enchantement, ils ne se rendent pas compte, tu leurs dis, ils te trouvent des excuses à 2 balles et quand ils en ont conscience , ils trichent et c'est trop tard.

Clair !

Y a pas à tergiverser, l'alcool c'est un fléau... point barre !

heu... même avec modération ? :D

Tout à fait

Mais bon, juste un petit coup c'est agréable...boire un petit coup, c'est tout!

tout dépend de la sensibilité a l'alcool de la personne le premier verre peut en entrainer un deuxiéme et un troisième etc. :p

tout dépend de la sensibilité a l'alcool de la personne le premier verre peut en entrainer un deuxiéme et un troisième etc. :p

Ah oui, vu comme ça...

Bon ben jus de fruis, alors.