Ecriture blanche

Bonjour

Je suis à la recherche d’œuvres et d'artistes employant l'écriture blanche, une écriture "documentaire" relatant les faits sans effets, quasiment dénuée d'émotions. L'étranger d'Albert Camus correspond à ce style.

Il ne s'agit pas seulement d'obtenir une liste d’œuvres , je souhaite également que les intervenants donnent leurs avis, voire de courts commentaires s'ils sont assez motivés (ce qui déjà serait bon signe : un mauvais livre motive rarement un commentaire, à moins d'exceller dans la médiocrité).

Car j'ai pu trouver des titres sur le net mais je ne sais pas ce qui vaut de s'y intéresser.

Si certains souhaitent commenter le style en lui-même.. ! Vous êtes les bienvenus

et bien, je ne savais même pas que ça éxiste "l'écriture blanche". Merci de m'avoir appris cette expression.

De rien :)

Ne reste plus qu'à en faire l'expérience et nous rapporter ce que tu as pensé de l’œuvre, et du style.

Pour ma part, apprécies ce style notamment parce qu'il laisse la part belle à l'imagination concernant le vécu intérieur des protagonistes (on peut même imaginer qu'ils ne vivent strictement rien intérieurement), je l'apprécie également parce que nos écrits (nos = nous "modernes" etc.) se répandent allégrement en vécus intérieurs, en sorte que les romans ressemblent de plus en plus à des téléfilms. J'sais pas trop si vous voyez s'que j'veux dire...

aurais-tu un ouvrage à me conseiller pour découvrir ce style ?

L’Étranger, de Camus

Bonjour,

Je suis entrain de porter curiosité à ce style où toute réalité n'a pas son importance. Je ne peux y conclure quelques mots mais je ne dirais pas non à un extrait pour y concevoir plus clairement cette écriture blanche. J'ai trouvé Amelie Nothomb et aussi Roland Barthes où l'on propose le degré zéro de l'écriture.

Voici également un endroit fort intéressant où j'ai pris intérêt à le décrypter : Lien

Excellent, merci

Le lien entre l'expérience des camps et l'écriture blanche est troublant. On trouvera bien quelque chose de morbide et d'absurde à ce style.

L’Étranger, de Camus

Merci