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9 juin 1795. Au voleur ! Le docteur Pelletan a piqué le coeur de Louis XVII durant l'autopsie.


Invité David Web

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9 juin 1795. Au voleur ! Le docteur Pelletan a piqué le coeur de Louis XVII durant l'autopsie.

Un mal pour un bien puisque ce larcin a permis au coeur de traverser les siècles, non sans péripéties, jusqu'à nous. Tout ce qui nous reste du dauphin...

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Qui n'a jamais rapporté chez lui une petite babiole, un souvenir emprunté sur son lieu de travail ? Une gomme, un croissant, la femme de son chef ? C'est humain. Le docteur Philippe-Jean Pelletan ne fait que succomber à ce petit travers quand, le 9 juin 1795, il empoche le coeur du gamin de la prison du Temple qu'il vient d'autopsier. Pour faire bonne mesure, il prélève également une touffe de cheveux. Pauvre ex-futur Louis XVII, enfant martyr. Son papa et sa maman ont été guillotinés, et lui se fait voler son petit coeur par un médecin indélicat.

Les derniers jours de l'orphelin royal font pitié. Depuis quelques semaines, il ne fait que s'affaiblir dans sa geôle. Sa maigreur devient effrayante. Son gardien, Étienne Lasne, s'en inquiète, il réclame la venue du docteur Desault, responsable de la bonne santé du jeune Capet. Mais celui-ci meurt le 1er juin. Le 5 juin, le docteur Pelletan est désigné pour lui succéder. C'est un ambitieux qui n'hésite pas à se montrer féroce révolutionnaire pour supplanter ses confrères. Médecin à l'Hôtel-Dieu, il est soupçonné de servir d'espion au Comité de sûreté générale pour dresser la liste des victimes à guillotiner à la prison Saint-Lazare.

Quand le gardien du petit Louis lui fait parvenir un billet pour l'appeler au chevet du garçonnet, il ne montre aucun empressement. Il prend sa plus belle plume pour répondre : "Citoyens, l'état du malade ne peut être rendu très inquiétant par les circonstances que vous me détaillez. Quoique je sois extrêmement fatigué de mes travaux du jour, et qu'il soit onze heures du soir, je me transporterais sur-le-champ auprès de l'enfant si je sçavois lui être de la moindre utilité." Cela sonne comme une condamnation à mort.

Lire la suite (Le Point).

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Membre, Charogne, 32ans Posté(e)
I.verik Membre 1 402 messages
32ans‚ Charogne,
Posté(e)

Tiens parce qu'on te le dit pas assez: Merci pour ce bout d'histoire que tu nous donnes et pour tout ceux avant, tu as toute ma reconnaissance.

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