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14 novembre 1889. La journaliste américaine Nellie Bly s'élance pour un tour du monde en 72 jours.


Invité David Web

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14 novembre 1889. La journaliste américaine Nellie Bly s'élance pour un tour du monde en 72 jours.

A 25 ans, Nellie rêve de battre le record de Phileas Fogg. Elle convainc son patron, Joseph Pulitzer, de tenter l'aventure.

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On a beaucoup parlé, samedi dernier, de touristes embarqués pour une croisière autour du monde en solitaire. On appelle cela le Vendée Globe, semble-t-il. Des petits rigolos à côté de la jeune Nellie Bly, qui, il y a exactement 123 ans, le 14 novembre 1889, embarque pour un tour du monde en moins de 80 jours. Une femme seule sur les routes du monde ! Ça, c'est de l'aventure, avec un risque bien supérieur à celui d'être coulé par une sardine...

À 9 h 40' 30'', le paquebot Augusta Victoria qui emporte la jeune reporter quitte New York pour Southampton. La jeune fille de 25 ans connaît son premier coup de mou. Quelle mouche l'a donc piquée quand elle a proposé à son rédacteur en chef de battre le record de Phileas Fogg en effectuant le tour du monde en moins de 80 jours ? Puis elle se reprend, saluant depuis le pont ses amis restés à quai. "Je me sentais perdue. Ma tête tournait et mon coeur donnait l'impression de vouloir éclater. Seulement 75 jours ! Oui, mais il me semblait que c'était une éternité, que le monde avait perdu sa rondeur pour prendre l'allure d'une distance sans fin, et que, bon, je ne reviendrais jamais."

Mais Nellie se reprend vite. C'est une dure. Mignonne comme un coeur, elle a déjà réalisé dans sa carrière quelques coups journalistiques qui lui ont valu la célébrité. Durant dix jours, elle s'est fait passer pour folle dans un asile psychiatrique afin d'en dénoncer les conditions de vie épouvantables. Pour l'instant, elle doit affronter le mal de mer. Au cours du dîner, par trois fois elle doit se ruer hors de la table du commandant pour nourrir les poissons. Mais il n'est plus question de faire demi-tour.

Lire la suite (Le Point).

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Membre, 118ans Posté(e)
nerelucia Membre 12 886 messages
Baby Forumeur‚ 118ans‚
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Il y en a d'autres, quand on sait qu'au 19e siècle les femmes ne sortaient jamais seules et toujours chaperonnées, c'est exemplaire.

http://www.lexpress.fr/culture/livre/les-grandes-voyageuses_811246.html

J'ai raison d'aimer le 19e siècle.

Plus près de nous, Karen Blixen et sa ferme au Kenia, il fallait le faire aussi.

Agatha Christie voyageait beaucoup seule, en 1920 environ.

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