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Les dons sur Internet financent aussi des entreprises

Le concept de financement participatif se diversifie en France. Alors que ce modèle permettait à l'origine de lancer des projets artistiques et humanitaires, de plus en plus d'entrepreneurs y ont recours.

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Thierry Roche a inauguré début octobre sa brasserie dans le 18e arrondissement de Paris, en partie grâce aux dons récoltés sur la plateforme Ulule.

Venu des États-Unis, le financement collaboratif («crowdfunding») - - qui permet à tout un chacun de soutenir un projet en faisant des dons sur Internet - fait recette en France, où l'on compte une trentaine de sites spécialisés. Ces derniers ont récolté plus de 10 millions d'euros de fonds en 2011. Un succès qui contraste avec la baisse des dons observée par les associations caritatives. «Avec la crise, les donateurs se recentrent sur des projets plus proches de chez eux, dont ils peuvent suivre l'évolution», analyse Vincent Ricordeau, président-fondateur de KissKissBankBank.

Créé en 2010, ce site de financement communautaire a collecté depuis quelque 2,5 millions d'euros pour plus de 1250 projets et compte aujourd'hui 60.000 membres. Parmi les projets qui ont séduit ces «KissBankers», le premier court-métrage d'Ananda Safo, «Some Girls», est sorti sur les écrans fin 2011. La jeune réalisatrice a récolté 4100 euros en deux mois auprès de 54 contributeurs, ce qui lui a permis de boucler son budget de 8000 euros. Les donateurs ont reçu, en échange, des récompenses allant de leur nom au générique à la possibilité d'être figurant sur le tournage. «Contrairement aux sites de prêts entre particuliers, nos contributeurs n'attendent pas de retour financier», précise Vincent Ricordeau. «Leur récompense, c'est d'avoir fait naître un projet, voire de lancer une carrière.»

Initialement consacré aux projets culturels et humanitaires, le «crowdfunding» attire de plus en plus de créateurs d'entreprise. Pionnier du concept, My Major Company a financé 56 artistes, dont le chanteur Grégoire, pour un montant global de 5,6 millions d'euros depuis sa création en 2007. Il y a cinq mois, il s'est diversifié. «Nous sommes devenus un site généraliste et accueillons tous types de projets créatifs et innovants», explique son président-fondateur, Michaël Goldman. Selon lui, une idée est porteuse «dès lors que la demande existe, mais pas le marché». Comme le projet «Tales of the Lane» de passionnés de jeux vidéo qui souhaitaient organiser un évènement inédit à Paris. Alors qu'ils sollicitaient 80.000 euros, ils ont explosé leur objectif en levant 105.506 euros.

Lire la suite (Le Figaro)

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