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25 octobre 1854. L'effarante boucherie de la charge de la brigade légère menée par Lord Cardigan.


Invité David Web

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25 octobre 1854. L'effarante boucherie de la charge de la brigade légère menée par Lord Cardigan

Davantage préoccupé par son uniforme que par les exercices militaires, Cardigan est l'archétype de l'aristocrate anglais incompétent.

ocotbre-703821-jpg_489844.JPG

Le 25 octobre 1854, ils sont 673 cavaliers britanniques à faire face aux canons russes. Plus exactement, 673 hommes et 673 chevaux, qui s'élancent hardiment à la rencontre d'une mort probable derrière leur chef de brigade, le comte de Cardigan. Oui, oui, celui qui a donné son nom à une veste de laine fermée sur le devant. Remarquez que cela tombe bien, car lord Cardigan et ses hommes prennent une sacrée veste, ce jour-là. La charge de la brigade légère reste l'illustration la plus magnifique de la bravoure imbécile en temps de guerre. Une adorable petite spécialité de nos amis britanniques, qui peuvent compter sur des soldats à la vaillance sans faille, trop souvent commandés par des officiers vains et médiocres. Nous parlons bien évidemment au passé, car, même le cul nu, le prince Harry reste un excellent officier...

La charge de la brigade légère se produit pendant la guerre de Crimée menée par l'Angleterre, la France et la Turquie, ainsi que le royaume de Sardaigne, contre la Russie, pour empêcher cette dernière de s'emparer des détroits des Dardanelles et du Bosphore. Un ordre mal transmis fait croire au major-général James Thomas Brudenell, septième comte de Cardigan, qu'il lui faut charger les batteries ennemies en train de se replier. Le fier officier, éblouissant dans son uniforme rutilant, se place à la tête des 4e et 13e régiments de dragons légers, du 17e régiment de lanciers et des 8e et 11e régiments de hussards. Après un coup de fil à Jean-Louis Borloo, qui lui conseille de foncer sans réfléchir plus avant, il donne le signal de l'attaque. Ses hommes piquent des deux, entamant une chevauchée fantastique de 1 500 mètres sous le feu ennemi. Les Russes les attendent de pied ferme non seulement face à eux, mais aussi de part et d'autre de la vallée, où ils occupent les deux flancs. La charge est un suicide. Mais pour Cardigan, un ordre est un ordre. Les 673 cavaliers poursuivent leur attaque, sabre au clair.

Lire la suite (Le Point).

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Membre, 118ans Posté(e)
nerelucia Membre 12 886 messages
Baby Forumeur‚ 118ans‚
Posté(e)

Cette guerre (1854-56) fut un désastre.

Les conditions de survie et d'hygiène dans les camps anglais étaient désastreuses puis vint une femme, Florence Nightingale

La presse fustigeait le laisser-aller des autorités militaires, eh oui la presse salvatrice ! Elle dominait les champs de bataille, pareil pendant la guerre de Secession.

http://normandnantel...gale-1820-1910/

En conséquence, le ministre de la guerre, Sidney Herbert, qui connaissait Florence Nightingale et son travail réalisé à Harley Street, la chargea d’organiser l’introduction d’infirmières féminines dans les hôpitaux militaires en Turquie. Le 4 Novembre 1854, Florence Nightingale, accompagnée de 38 autres infirmières, arrivait au "Barrack Hospital" à Scutari dans un hôpital militaire des faubourgs du côté asiatique de Constantinople. Au départ les médecins refusèrent leur aide, mais dix jours plus tard un nouveau flot de blessés arrivait de la bataille d’Inkermann, et les infirmières eurent plus qu’à faire pour aider.

On retrouve son évocation dans tous les romans policiers d'Anne Perry avec l'inspecteur Monk.

Très beau portrait d'elle ici :

http://www.medarus.o...ingale_flo.html

florence_nightingale_museum_young.jpg

Une biographie à lire, surtout les femmes.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

25 octobre 1854. L'effarante boucherie de la charge de la brigade légère menée par Lord Cardigan

Davantage préoccupé par son uniforme que par les exercices militaires, Cardigan est l'archétype de l'aristocrate anglais incompétent.

ocotbre-703821-jpg_489844.JPG

Le 25 octobre 1854, ils sont 673 cavaliers britanniques à faire face aux canons russes. Plus exactement, 673 hommes et 673 chevaux, qui s'élancent hardiment à la rencontre d'une mort probable derrière leur chef de brigade, le comte de Cardigan. Oui, oui, celui qui a donné son nom à une veste de laine fermée sur le devant. Remarquez que cela tombe bien, car lord Cardigan et ses hommes prennent une sacrée veste, ce jour-là. La charge de la brigade légère reste l'illustration la plus magnifique de la bravoure imbécile en temps de guerre. Une adorable petite spécialité de nos amis britanniques, qui peuvent compter sur des soldats à la vaillance sans faille, trop souvent commandés par des officiers vains et médiocres. Nous parlons bien évidemment au passé, car, même le cul nu, le prince Harry reste un excellent officier...

La charge de la brigade légère se produit pendant la guerre de Crimée menée par l'Angleterre, la France et la Turquie, ainsi que le royaume de Sardaigne, contre la Russie, pour empêcher cette dernière de s'emparer des détroits des Dardanelles et du Bosphore. Un ordre mal transmis fait croire au major-général James Thomas Brudenell, septième comte de Cardigan, qu'il lui faut charger les batteries ennemies en train de se replier. Le fier officier, éblouissant dans son uniforme rutilant, se place à la tête des 4e et 13e régiments de dragons légers, du 17e régiment de lanciers et des 8e et 11e régiments de hussards. Après un coup de fil à Jean-Louis Borloo, qui lui conseille de foncer sans réfléchir plus avant, il donne le signal de l'attaque. Ses hommes piquent des deux, entamant une chevauchée fantastique de 1 500 mètres sous le feu ennemi. Les Russes les attendent de pied ferme non seulement face à eux, mais aussi de part et d'autre de la vallée, où ils occupent les deux flancs. La charge est un suicide. Mais pour Cardigan, un ordre est un ordre. Les 673 cavaliers poursuivent leur attaque, sabre au clair.

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bonjour

la charge de la brigade légère à étée l'objet d'un fims du mème titre , il y à longtemps .

l'absurditée de cette charge , me fais penser à la guerre de 1914 .

des offiçiers français faisaient monter à l'assaut des lignes allemandes leurs soldats .

ces offiçiers savaient qu'ils n'avaient aucune chance façe aux allemands, dont les lignes étaient garnies de nombreuses mitrailleuses .

est-çe pour la gloire ou la bétise humaine ?

des milliers de soldats français périrent fauchés par les mitrailleuses de l'ennemis à cause de l'incompétence de quelques offiçiers suicidaires et irresponsables .

bonne journée

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Membre, 118ans Posté(e)
nerelucia Membre 12 886 messages
Baby Forumeur‚ 118ans‚
Posté(e)

et les guerres napoléoniennes, combien de mutilés à vie ?

Toutes ces guerres à travers le temps, quelles boucheries !

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Membre, 118ans Posté(e)
nerelucia Membre 12 886 messages
Baby Forumeur‚ 118ans‚
Posté(e)

et on a utilisé pour la première fois le télégraphe ce qui explique les réactions du public anglais, pareil pour la guerre de Sécession aux USA.

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