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Le saviez-vous ?


Esperluette

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Point de vue du Gras

Saviez-vous que 'Point de vue du Gras' est le nom donné à la première photographie permanente réussie et connue ? Créé par l'inventeur de la photographie Nicéphore Niépce, en 1826 ou 1827 à Saint-Loup-de-Varennes, le cliché représente une vue prise par une fenêtre du dernier étage de sa maison nommée 'Le Gras'.

Cette photographie historique fut réalisée à l'aide d'une chambre noire et d'une plaque d'étain recouverte de bitume de judée de 20 × 25 centimètres. Le temps de pose dura huit heures. C'est pour cette raison que l'on peut remarquer le soleil illuminer les bâtiments des deux côtés.

800px-View_from_the_Window_at_Le_Gras%2C_Joseph_Nic%C3%A9phore_Ni%C3%A9pce.jpgVersion originale

Il existe également une version reconstituée de cette première photographie :

reconstruccion-fotografia-niepce1.jpg

Version reconstituée

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Un moyen de locomotion rapide

Tout le monde connaît l'histoire du Petit Poucet. Mais savez-vous quelle distance ce personnage de conte pouvait-il bien parcourir chaussé des fameuses bottes de sept lieues ?

La lieue était une unité de mesure utilisée sous l’Ancien Régime avant l’adoption en France du système métrique. Cette ancienne unité a comme origine la distance que peut marcher un homme ou un cheval pendant une heure, soit environ 4 kilomètres selon la région. Les bottes de sept lieues du conte de Charles Perrault permettent donc de parcourir en une enjambée 28 km environ, soit la distance qu’un marcheur moyen met sept heures à parcourir.

764px-Poucet11.jpgIllustration de Gustave Doré

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L’âne agile

A Paris, lors du salon des Indépendants de 1910, est exposée une toile intitulée « Et le soleil s'endormit sur l'Adriatique ». Signée Joachim-Raphaël Boronali, l’œuvre séduit une partie de la critique et ne laisse pas indifférents les nombreux visiteurs du salon. Tous sont intrigués de découvrir le tableau d’un jeune artiste alors inconnu mais dont la carrière semble prometteuse. Bien plus qu’une toile, « Et le soleil s'endormit sur l'Adriatique » est annoncé comme le point de départ d’un nouveau courant pictural, « l’excessivisme », dont le manifeste appelle « à ravager les musées absurdes » et à « piétiner les routines infâmes ». Bigre !

Boronali_-_Coucher_de_Soleil_sur_l%27Adriatique.jpg

Boronali - Et le soleil s'endormit sur l'Adriatique

Peu après ce salon, l'écrivain Roland Dorgelès révèle la mystification en indiquant que l'artiste se nomme en réalité Lolo et qu'il est l'âne du Père Frédé, patron du Lapin Agile, un célèbre cabaret de la butte Montmartre. Dorgelès, en compagnie de deux amis, avait attaché un pinceau à la queue de l'animal qui devint ainsi la vedette du Salon, une fois que la supercherie eut été dévoilée. Suite à cette révélation, la toile se vendit 20 louis d'or, c'est-à-dire 400 francs, qui furent reversés par Dorgelès à un orphelinat. Le tableau fait aujourd'hui partie de la collection permanente exposée à l'espace culturel Paul Bedu à Milly-la-Forêt.

Fr%C3%A9d%C3%A9_et_Boronali.jpg

Le Père Frédé et l'artiste

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