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23 septembre 2002. La loi belge autorise l'euthanasie


Invité David Web

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23 septembre 2002. La loi belge autorise l'euthanasie

La dépénalisation sous conditions de l'euthanasie entre en vigueur ce lundi (23 septembre 2002). La loi ne concerne pas les patients inconscients, sauf en cas de déclaration anticipée. C'est ce lundi que la loi dépénalisant l'euthanasie sous conditions entre en vigueur. Après les Pays-Bas, la Belgique est le deuxième pays au monde à autoriser un médecin à mettre fin à la vie d'un patient à condition que celui-ci, lucide et conscient, en fasse la demande expresse et répétée.

`En tant que médecin, en tant que citoyen, je suis fier du travail accompli pour rendre la parole et permettre de répondre avec humanité aux dernières volontés d'une femme ou d'un homme´, indique le sénateur PS Philippe Mahoux, coauteur de la loi. Il ne s'agit pas de la victoire d'une morale sur une autre, de la prééminence d'une conception philosophique au mépris de toutes les autres, mais la reconnaissance de l'autonomie de la volonté de l'homme, continue Mahoux.

Les auditions au Sénat l'ont montré: tous les médecins, juristes, philosophes, soignants... ne partagent pas cette approche. Loin de là. Mais il s'est trouvé une majorité au Parlement pour voter la loi; le gouvernement a pris les arrêtés d'exécution nécessaires; la commission de contrôle et d'évaluation sera installée mardi. Il reste à finaliser le formulaire-type de déclaration, que les médecins devront compléter et renvoyer à la commission dans les 4 jours ouvrables après l'acte euthanasique. Bref, le dispositif légal est (quasi) en place.

Désormais, le médecin qui pratique une euthanasie ne commet pas d'infraction s'il s'est assuré au préalable que le patient est majeur, capable et conscient au moment de la demande; si cette dernière est formulée de manière volontaire, réfléchie et répétée et qu'elle ne résulte pas d'une pression extérieure; si le patient se trouve dans une situation médicale sans issue et fait état d'une souffrance physique ou psychique constante et insupportable, qui ne peut être apaisée, et qui résulte d'une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable.

Le législateur n'a donc pas limité l'autorisation d'euthanasie aux malades en phase terminale, ni aux personnes souffrant de douleurs physiques.

En savoir plus (la libre Belgique).

La question de la place de l'euthanasie ou du suicide assisté dans la législation des différents pays est source de débats. La plupart des pays les interdisent, avec des exceptions notables en Belgique, Suisse, Pays-Bas, Luxembourg et certains états américains.

En 2011, l'euthanasie active n'est légale que dans trois pays : les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg. Le suicide assisté est légal en Suisse ainsi que dans les Etats américains de l'Oregon et de Washington. Cependant, nombre de pays interdisant l'euthanasie active, dont la France, ont légalisé l'arrêt des traitements à la demande du patient, interdit l'acharnement thérapeutique et institué des initiatives d'accompagnement des patients en fin de vie.

Législation sur l'euthanasie et le suicide assisté par pays

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Membre, Bonjour !, Posté(e)
Lucianise Membre 3 582 messages
Bonjour !,
Posté(e)

:plus:

Pour !

Bonne initiative je trouve

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Membre+, Amiereuse de Nouille <3 Zalakiss, 31ans Posté(e)
Elsa Membre+ 29 929 messages
31ans‚ Amiereuse de Nouille <3 Zalakiss,
Posté(e)

Bonjour

Désolée mais là ...

L'euthanasie est autorisée mais il y a quelques "conditions" ...

Wikipédia dit

L'acte d'euthanasie est autorisé sous trois conditions :

  • le patient doit être majeur (ou mineur émancipé), capable et conscient au moment de sa demande;
  • celle-ci doit être formulée de manière volontaire, réfléchie et répétée et ne résulte pas d'une pression extérieure;
  • le patient se trouve dans une situation médicale sans issue et fait état d'une souffrance physique ou psychique constante et insupportable qui ne peut être apaisée et qui résulte d'une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable.

Le médecin qui pratique l'acte doit être volontaire, aucune personne ne peut être contrainte d'y participer.

Majeur ou émancipé, ok c'est possible.

Capable et conscient = ce qui n'est pas le cas en cas de prise de médicaments forts (tu comprendras après pourquoi j'écris ça)

Volontaire, réfléchie, répétée = combien de temps? A qui? Etc....

Dans une situation médicale sans issue et fait état d'une souffrance physique ou psychique constante et insupportable... = Médicamentation lourde ou souffrance insoutenable. Dans un cas comme dans l'autre, le patient n'est ni capable ni conscient

Incurable = ? Ca veut dire que si les médecins estiment qu'il y a une chance sur X, l'euthanaise ne peut avoir lieu?

Et si vous répondiez a toutes les "conditions" (chose impossible), quel médecin accepterait de le faire hein? ;)

A noter qu'il faut plusieurs médecins qui "concluent" a des souffrances mentales ou physiques.. Incurable encore.

..

Dans une déclaration anticipée de volonté, le patient encore capable d'exprimer sa volonté demande de manière explicite que soit pratiquée l'euthanasie. Cette déclaration est valable si :

  • Elle a été rédigée selon le modèle de formulaire que prescrit la loi.
  • Elle a été établie ou confirmée moins de cinq ans avant le début de l'impossibilité pour le patient de manifester sa volonté.
  • Elle a été établie en présence de deux témoins majeurs dont au moins l'un n'a aucun intérêt matériel au décès.

(condition ici bas)

  • La souffrance physique et/ou psychique est constante, insupportable et inapaisable.

Le mot qui me fait avoir un sourire en coin est "inapaisable"....

Donc on a l'obligation de rester vivant en état de "légume"..

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