14 juillet 2005

le 14 juillet 2005

14 Juillet 2005

Jeudi 14 Juillet - 15:33

Le défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées à Paris c'est déroulé cette année sous le double signe "des armées au service de la solidarité" et de la célébration par la France de l'année du Brésil, en présence du président brésilien Lula da Silva.
La clôture du défilé a été marquée par le vol de sept avions brésiliens Tucano.

"Gestion de crises, aide aux victimes de catastrophes naturelles, protection de nos concitoyens et ressortissants sont, chaque jour, autant de témoignages de l'engagement solidaire et de proximité" des armées françaises, explique dans un message écrit le ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie.

Interventions lors de catastrophes et missions telles que Vigipirate, mais aussi actions en faveur des plus démunis dans le cadre du plan "grand froid" et engagements hors du territoire national: "les forces armées agissent quotidiennement au service des Français", souligne le ministre.

Parmi les unités qui illustreront le thème de la solidarité figurera notamment l'ensemble du groupe école Jeanne d'Arc-Georges Leygues qui a participé aux opérations Beryx en Asie après le tsunami et le premier régiment d'hélicoptères de combat (Beryx, Côte-d'Ivoire et lutte contre les incendies en France).

De plus, pour la première fois, une base pétrolière interarmées participera au défilé motorisé, en hommage à son rôle d'approvisionnement aux réfugiés du Darfour (ouest du Soudan).

Quelque 5.000 policiers et gendarmes seront mobilisés pour ce défilé, le service d'ordre et de sécurité étant "particulièrement renforcé dans le cadre du passage au niveau rouge du plan Vigipirate" depuis les attentats de Londres, a indiqué la préfecture de police de Paris (PP).

A cette occasion, la police nationale a été dotée d'un nouvel uniforme griffé Balenciaga qui sera donc porté pour la première fois sur les Champs Elysées.

La manifestation a débuté avec l'arrivée à 10H00 du président Jacques Chirac, avenue de Friedland. Il a été accueilli par le chef d'état-major des armées Henri Bentégeat et, pour la dernière fois avant son départ à la retraite, par le gouverneur militaire de Paris le général Marcel Valentin.

Après les honneurs, une animation musicale de dix minutes c'est terminé avec l'interpétation de La Marseillaise par le ténor Roberto Alagna. Accompagné par l'orchestre symphonique de la Garde républicaine et le choeur de l'armée française.

La Patrouille de France, avec ses neuf Alphajet, a ouvert à 10H30 le défilé aérien composé de 60 avions, parmi lesquels onze aéronefs de la NRF (force de l'Otan) et dix-sept du groupement aérien européen (GAR).

4.000 militaires à pied ont pris alors la suite, précédés par deux unités brésiliennes: les 50 musiciens de la fanfare martiale du corps des fusiliers marins et les 96 cadets de l'académie militaire des "flèches noires".

Le défilé des écoles militaires et de la police nationale, de la Garde républicaine et des unités des trois armées et de la gendarmerie c'est terminé par la traditionnelle marche lente de la Légion étrangère (88 pas par minute contre 120 pour les autres unités).

A 11H05, les troupes montées, avec leurs 241 cavaliers, ont descendu à leur tour les Champs-Elysées, suivis des 380 véhicules et 83 motos du défilé motorisé. Après le passage de 29 hélicoptères, sept avions brésiliens Tucano, de "l'escadrille de la fumée" on clôturé la manifestation.

Méthylbro

Source: AFP

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