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équipement roller derby


waoo91

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Membre, 29ans Posté(e)
waoo91 Membre 170 messages
Baby Forumeur‚ 29ans‚
Posté(e)

bonjour,

s'il y a des fans de roller derby sur ce forum, je souhaiterais vous demander où vous avez acheté votre matériel, en particulier les patins... je cherche mais il n'y a pas grand choix dans les magasins décathlon & co...

merci de votre aide :D

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  • 1 mois après...
Membre, claniste, 107ans Posté(e)
cry baby Membre 44 061 messages
107ans‚ claniste,
Posté(e)

1487989_3_b849_match-de-roller-derby.jpg Match de roller-derby. | Carole Dodeman Après le kin-ball et le bike-polo, dernier épisode de notre série sur ces sports insolites pratiqués en France avec une plongée à toute allure dans le monde du "roller-derby".

Lady Vengeance, Gara la Garce, Belle Zebuth ou encore Nana Fatale, le monde du roller-derby a ses codes. De prime abord, les parallèles entre ce sport et le catch semblent évidents. Même goût pour le contact et le spectacle. Même souci de créer un univers, d'incarner, l'espace de quelques minutes un personnage décidé à se faire justice lui-même. "Le roller-derby, c'est d'abord un sport", tient tout de même à préciser Inès Habhab, présidente et capitaine de l'équipe des "Paris Rollergirls".

Pour autant, l'usage d'un pseudo est une des dimensions les plus symboliques de cette discipline atypique. A l'image des catcheurs, chaque participante se choisit un nom de scène censé impressionner l'adversaire. Le principe ? Se créer un personnage suivant sa propre personnalité. Détourner un stéréotype féminin pour virer au trash. "C'est une discipline qui casse un certain nombre de codes, d'idées reçues sur les femmes", précise Amélia, alias Angel Heart, joueuse de roller-derby à la scène et psychologue à la ville. Le roller-derby, ou comment montrer que le fait d'être une femme ne constitue en rien une faiblesse.

Derrière le show à l'américaine, le roller-derby dispose d'un attrait sportif bien réel. Un match oppose deux équipes de cinq joueuses. Chaque équipe se compose de trois "blockeuses", une joueuse pivot et une attaquante ("jameuse"). Les attaquantes doivent franchir le block de joueuses devant elles afin de marquer des points. Pour les empêcher de passer, les blockeuses font tout pour les déstabiliser.

roller_derby_6042-604x361.jpgREUTERS/Eric Thayer

Moitié sport funny, moitié hobby sexy, le roller-derby conquiert les Françaises de tout calibre.

Bone E. Vicious assène un énorme johnnycrash à Belle Zébuth. Un johnny-crash ? Un violent coup d’épaule au plexus solaire, à pleine vitesse en patins à roulettes. Mais Belle Zébuth mesure une tête de moins que Bone E. Vicious, elle prend tout dans le menton. Elle patine quelques foulées, vacille, tombe en avant et ne se relève pas. Les joueuses de Bordeaux la rejoignent, l’entourent : elle est sonnée. Sifflet du chef des arbitres, qui arrête le jam, lance un "Faute majeure !", et envoie Bone E. Vicious en prison. Du vrai roller-derby : des filles, des coups, des chutes, de la prison et même de la musique.

Ce 30 avril, l’équipe de Bordeaux était entrée dans le gymnase sous les applaudissements, au son du grand classique du roller-derby, Bad Reputation de Joan Jett. Pour Paris, qui joue à domicile, retentit ensuite TNT d’AC/DC. Chaque joueuse parisienne fait un tour de piste, le public les acclame, crie, hurle, tape des pieds. Elles sont jolies et ont des noms délirants inscrits au dos de leurs maillots.

Un sport très réglementé

Casquées, enserrées de protections, elles sourient en exhibant leur protège-dents. Elles portent des minijupes et des minishorts, des résilles, et beaucoup ont des tatouages. Elles se donnent des coups et les chutes provoquent parfois de gros carambolages. Seules les filles pratiquent ce jeu incongru mais les hommes peuvent occuper les postes d’arbitres. Ce show brutal s’avère être un sport très réglementé.

Il s’agit d’une poursuite en salle entre deux équipes. La piste de roller-derby, ovale et plate, mesure 16 mètres sur 26. Un match dure deux fois trente minutes et chaque mi-temps est une succession de rounds de deux minutes appelés jams. Une équipe se compose de quatre bloqueuses et d’une attaquante, la jammeuse, repérable à la grande étoile sur son casque. La jammeuse doit se faufiler à travers le pack, aidée par ses bloqueuses mais contrée par les bloqueuses adverses. Les jammeuses gagnent un point chaque fois qu’elles dépassent une adversaire sans faire de faute.

Qu’est-ce qui est interdit ? Doubler en sortant de la piste, faire des croche-pieds, toucher son adversaire avec le coude, frapper dans le dos et à la tête. Une de ces fautes vaut une minute de prison. Pour s’assurer que les dix filles qui foncent sur la piste respectent les règles, sept arbitres en patins les suivent tandis que onze autres en talons ou en baskets comptent les points.

Oui, il y a bien dix-huit arbitres pour dix joueuses. Eux aussi peuvent porter des tenues excentriques et donner libre cours à leur fantaisie s’ils le souhaitent. Par exemple, l’une des arbitres a une jupe rayée noir et blanc, un haut et des guêtres zébrés et des dreadlocks jusqu’aux jarrets : ainsi le moindre geste de FanFistic – on peut lire son nom sur sa jupe – prend des allures théâtrales. Maelström, lui, a simplement fait peindre sur son casque noir cinq balles de fusil, un paquet de cigarettes et quelques grossièretés en anglais. Comme les autres arbitres en patins, il porte la tenue rayée blanc et noir. Les arbitres à pied sont en noir, sauf Lara Von Rapt, en tutu blanc et talons aiguilles.

De la course en roller au roller-catch

Au roller-derby, on se choisit un pseudo : Joan Get 27, Kamikaze En Moins, Napalm Pam, Rhino Féroce, Lætitia Castagne, Karla Karschër, Alonzo Barricades. On se croirait au catch. Ce sport a beau être nouveau en France, il se pratique aux Etats-Unis depuis les années 1930. A l’origine, il s’agissait d’une course d’endurance mixte, sur patins, avec une prime au plus endurant. Les patineurs lents décidèrent de faire tomber les plus rapides en les cognant : le roller-catch était né.

Ce sport connaîtra son plus grand succès dans les années 60 sous le nom de roller-derby, pour disparaître subitement vingt ans plus tard. Soudain, au début des années 2000, des ligues se reforment. Le roller-derby devient alors féminin. Aujourd’hui, il y a plus de 600 ligues réparties dans 20 pays.

En janvier 2010, Drew Barrymore apporte le roller-derby en France avec son film Bliss. Un mois plus tard, Bloody Vuitton fonde les Paris Rollergirls. Elle connaissait déjà le roller-derby mais le film a été le déclencheur.

A 29 ans, la jeune femme n’a pratiqué que le breakdance et n’a jamais fondé d’association. Elle se lance, prend contact avec la WFTDA (Women’s Flat Track Derby Association, la fédération qui réglemente le roller-derby dans le monde). Depuis, Bloody Vuitton mange et respire roller-derby. Elle fait en sorte que la ligue parisienne ressemble à une ligue d’outre-Atlantique, avec le même esprit d’équipe et d’amitié.

Amelia Scareheart est toute petite, blonde et américaine. Elle a commencé il y a six ans, à Atlanta, en suivant des filles qui distribuaient des flyers pour créer une ligue. Elle a été sacrée meilleure patineuse par la WFTDA en janvier 2011 pour l’ensemble de sa carrière. Sa spécialité, le bloquage : elle s’assied carrément sur les genoux de la jammeuse adverse.

Récemment, Amelia Scareheart a dû suivre son mari en France. Sans perdre de temps, elle a rejoint les Paris Rollergirls, heureuse de pouvoir continuer à pratiquer. Passionnée, elle s’entraîne tous les jours. "C’est le premier sport, ou hobby, dont je sois tombée amoureuse", nous dit-elle. Excellente coach, elle entraînait déjà son équipe à Atlanta. Les Parisiennes ont la chance d’avoir une pointure à leur disposition.

Chaque ligue de roller-derby est un reflet de la ville dans laquelle elle se trouve. Paris la cosmopolite voit ainsi son équipe locale se composer de femmes de toutes origines (américaine, allemande, finlandaise, indonésienne…), âgées de 19 à 45 ans, aux professions variées : hôtesse de l’air, pâtissière, maîtresse de maternelle, vendeuse, psychologue… Côté physique, chacune a sa place : les petites et les fluettes font de bonnes jammeuses, les grandes et les larges de bonnes bloqueuses.

Avant de se mettre au roller-derby, la plupart de ces filles ne pratiquaient aucun sport. Butch Shan confie d’ailleurs n’avoir jamais chaussé de patins à roulettes avant son premier entraînement. Pas le cas, en revanche, de la championne du monde en titre de slalom en rollers en ligne, Kozmic Bruise. Le rollerderby, aussi amusant à jouer qu’à regarder, est en plein essor. Deux fois par mois depuis plus d’un an, un nouveau club se crée en France. Le 14 mai, l’équipe parisienne a d’ailleurs affronté et vaincu, dans un match au résultat sans merci (139 à 47), les Stuttgart Valley Rollergirlz, actuelles championnes d’Allemagne. A quand un championnat de France ?

Eve Burnier

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