SI vous étiez un mot...

Les mots ont un sens souvent dits dans tous les sens...

Ils peuvent emerveiller, embellir et ravir...

Ils peuvent demolir, rabaisser et avilir...

Qu'importe ici ou ailleurs, les mots sont là pour tout dire...

Une fois lumieres eteintes, les mots-dits resonnent pourtant encore...

Car dits dans l'insouciance et desir, passion et dits-mille coleres...

Taraudent, Triturent quand le silence dit revenir,, dans la longue nuit qui dure mais qui veut devenir...

Puis soudain, les mots sortis des mots, illuminent la nuit des dits-horreurs...

Amitié, compassion, respect, pardon et amour...

Sommeillés jusqu'alors, semés dans l'eveil des dits-sourires...

Demain, demain, c'est sur, naissance d'une nouvelle conscience...

Nos mots, vos mots, leurs mots, partout une chaine dans le dit-monde...

Pour briser le silence des mots qui tuent, qui volent, qui déchirent, qui mutilent...

Les mots peuvent alors etre un sens, une mission, un droit, un devoir...

Dites les mots, là maintenant, les mots tels que vous voulez les dire...

Le mot...

Braves gens, prenez garde aux choses que vous dites !

Tout peut sortir d'un mot qu'en passant vous perdîtes ;

TOUT, la haine et le deuil !

Et ne m'objectez pas que vos amis sont sûrs

Et que vous parlez bas.

Ecoutez bien ceci :

Tête-à-tête, en pantoufle,

Portes closes, chez vous, sans un témoin qui souffle,

Vous dites à l'oreille du plus mystérieux

De vos amis de cœur ou si vous aimez mieux,

Vous murmurez tout seul, croyant presque vous taire,

Dans le fond d'une cave à trente pieds sous terre,

Un mot désagréable à quelque individu.

Ce MOT — que vous croyez que l'on n'a pas entendu,

Que vous disiez si bas dans un lieu sourd et sombre —

Court à peine lâché, part, bondit, sort de l'ombre ;

Tenez, il est dehors ! Il connaît son chemin ;

Il marche, il a deux pieds, un bâton à la main,

De bons souliers ferrés, un passeport en règle ;

Au besoin, il prendrait des ailes, comme l'aigle !

Il vous échappe, il fuit, rien ne l'arrêtera ;

Il suit le quai, franchit la place, et cætera

Passe l'eau sans bateau dans la saison des crues,

Et va, tout à travers un dédale de rues,

Droit chez le citoyen dont vous avez parlé.

Il sait le numéro, l'étage ; il a la clé,

Il monte l'escalier, ouvre la porte, passe, entre, arrive

Et railleur, regardant l'homme en face dit :

"Me voilà ! Je sors de la bouche d'un tel."

Et c'est fait. Vous avez un ennemi mortel.

Victor Hugo.

Et des mots font des lois

Et des lois font des murs

Et des murs font des armes

Et les armes font les guerres

Bien dit Ella et malheureusement vrai, hélas!!!

On aimerait enfin que nos mots puissent avoir la force de dire et de changer nos maux...

Oh les mots, toute une histoire et un ravissement.

Ils ont un tel impact, une merveille quoi.

Je les adore :coeur:

"Les mots sont les passant mystérieux de l'âme"

Victor Hugo

Si j'étais un mot, je n'en serais pas faire préférence, ils ont tous une place importante

Merci Amazones, belle illustration...

Ah si les mots m'etaient (comptés) contés...

Beau poeme trouvé quelque-part, là ou les mots rares disent les mots doux qui voyagent et qui se blottissent , tel le bijou émerveillé dans son écrin doré...

Pour toi belle inconnue...

Mes mots pour toi!

Quand la nuit tombe et le jour s’en va,

Ma vie sera sombre, impossible de vivre sans toi,

Pourtant je vois ton ombre brodé sur mon lit,

Avec mes mots doux je dessinerai ton nid !

Tu es cet air doux du printemps,

Qui parfume ma vie et dilate mes poumons,

Tu es ce bout de temps sur son aile je voyage,

D’un continent à un continent,

D’un nuage à un nuage !

Quand je vois tes yeux je jette mes larmes,

Sur ton visage un petit ruisseau de charme,

Ton regard me tue et chasse mon nuage,

Vers un autre océan il achèvera son voyage