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26 mars 1978 : Le paparazzi Nicolas Hulot rate le scoop du siècle...


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26 mars 1978 : Le paparazzi Nicolas Hulot rate le scoop du siècle...

Quand le baron Empain rentre chez lui après 2 mois de captivité, Hulot vient de mettre fin à 46 jours de planque pour une fille !

mars-528867-jpg_368804.JPG© Andreetti / Houpline / Philippe Wojazer / Sipa / AFP

Voilà 46 jours que Nicolas Hulot campe dans sa vieille Lancia en face du domicile du baron Empain, avenue Foch. Il a 24 ans, il est paparazzi et recherche le scoop. Ce qu'il veut en se planquant ainsi, c'est être le premier à shooter l'industriel belge quand ses ravisseurs le relâcheront. Il mange dans sa voiture, il dort dans sa voiture. Il regarde la télévision dans sa voiture. Mais il y a une chose qu'il ne peut pas se permettre d'y faire, c'est l'amour à sa copine. Aussi, ce soir, il craque ! Vers 22 heures, il décide de s'absenter quelques heures pour trouver un peu de réconfort. Il ne s'est pas éloigné depuis un quart d'heure que l'épouse du baron Empain sort de l'immeuble. Elle va chercher son époux qui vient de lui téléphoner pour lui dire qu'il a été libéré et qu'il l'attend place de l'Opéra. Pour avoir succombé à ses pulsions sexuelles, Nicolas Hulot rate le scoop du siècle.

À l'époque, le kidnapping du baron Empain fait la une de tous les journaux. Ce richissime homme d'affaires belge âgé de 41 ans, résidant à Paris, à la tête d'un empire de 150 000 employés (le groupe Empain-Schneider) est enlevé le 23 janvier 1978. Au départ, on pense qu'il s'agit d'un enlèvement politique par un groupe d'extrême gauche, mais il s'avère vite qu'il s'agit d'un kidnapping crapuleux. La famille reçoit rapidement une demande de rançon s'élevant à 80 millions de francs, accompagnée du petit doigt du baron pour prouver l'authenticité de la revendication.

Fusillade

Au total, les tractations avec la famille durent deux mois. Plusieurs remises de rançon tombent à l'eau jusqu'au vendredi 24 mars. Ce jour-là, les ravisseurs fixent un rendez-vous au représentant de la famille chargé de leur remettre la rançon - en fait un flic - sur l'autoroute du Sud, à la hauteur d'une borne d'appel. Deux hommes surgissent des buissons, s'emparent du véhicule et de la mallette, roulent quelques centaines de mètres, puis s'arrêtent à la hauteur d'une porte dans le mur antibruit longeant l'autoroute. Ils s'y engouffrent, la piègent avec une grenade, tandis qu'un complice perché sur le mur arrose les flics qui surgissent en voiture avec une mitraillette. Une fusillade s'engage, un voyou tombe mort, un deuxième s'enfuit, et le troisième, blessé, est arrêté. Il s'appelle Alain Caillol, inconnu des services de police.

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