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14 février 1929 : Le massacre de la Saint Valentin.


Invité David Web

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Le massacre de la Saint Valentin.

Le massacre de la Saint-Valentin (Saint Valentine's Day massacre) est le nom donné à l'assassinat de sept personnes qui s'est produit le 14 février 1929 entre les deux puissantes mafias criminelles de Chicago (Illinois) : le South Side (à prédominance italienne) de Chicago, dirigé par Al Capone et le North Side (à prédominance irlandaise) mené par Bugs Moran. Se déroulant dans le cadre historique de la Prohibition, cet évènement est considéré comme le dernier épisode de la guerre des gangs qui a ensanglanté Chicago dans les années 1920.

Capone avait plusieurs adversaires. L’un d'eux, dirigeant un gang à majorité irlandaise, était particulièrement tenace. C’est pourquoi l’équipe de Capone mit en place une opération probablement imaginée par Jack McGurn, dans le but d’éliminer George Moran et les membres clés de son gang des quartiers nord. Capone quitta Chicago pour la Floride, laissant l’exécution du plan à la charge de McGurn, se taillant pour sa part un alibi parfait.

Le quartier général de Moran était le garage de la SMS Cartage Company, au 2122 North Clark Street. Capone devait être certain que Moran et ses hommes fussent tous réunis avant d’agir. Pour amorcer le piège il demanda à un braqueur de cargaison de Détroit de proposer à Moran de lui vendre un camion de whisky de contrebande (du Canada). Moran accepta de l’acheter et demanda qu’on lui amène le camion au garage à dix heures et demie du matin, le 14 février, jour de la Saint-Valentin.

À l’heure dite, en lieu et place du camion ce furent trois hommes portant l’uniforme de la police de Chicago et des mitraillettes Thompson qui se présentèrent accompagnés de deux hommes en civil. Leur voiture traversa la porte du garage. Il y avait là 7 personnes, 6 membres du gang et un respectable oculiste de Chicago, dont le seul crime était d’aimer fréquenter les gangsters.

Les membres du gang ne s’en inquiétèrent pas outre mesure, pensant à une simple descente de police. On leur ordonna de s’aligner face au mur. Puis les « policiers » (des hommes de Capone) ouvrirent le feu, les tuant tous. Les experts en balistique retrouvèrent par la suite entre 80 et 100 balles de calibre 45. Bugs Moran, le chef du clan, visé par l'attaque mais qui, miraculeusement, ne s'était pas trouvé sur les lieux au moment du massacre, déclara : « Seul Capone tue des gens comme cela ».

De retour à Chicago, Capone élimina lui-même, à coups de batte de baseball, les cinq hommes qu'il envoya lors du réglement de compte, Capone n'hésitant pas à tuer certains de ses hommes pour protéger ses affaires. Rapidement exagéré par la presse de l'époque, le massacre de la Saint-Valentin connut un retentissement immédiat et montra la violence d'Al Capone qui jusque-là bénéficiait d'une bonne image.

La soupe populaire.

À 31 ans, Capone était l’homme le plus puissant de Chicago. Son revenu net tiré des rackets et du proxénétisme était estimé à 6 millions de dollars par semaine. Pourtant, on était au début de la Grande Crise Années 1930. On voyait partout dans le pays des entreprises faire faillite et des sommes folles être englouties par la bourse qui s’effondra le 23 octobre 1929, entraînant à sa suite les marchés financiers du monde entier.

Début 1931, alors que la crise s’aggravait, des milliers de chômeurs se retrouvèrent dans les rues de Chicago. Capone saisit l’occasion de combattre son image d’ennemi public numéro 1 en ouvrant une soupe populaire sur South State Street pendant les mois d’hiver. Le jour de Thanksgiving, il donna à manger à plus de 5 000 personnes. Ces preuves de bonne volonté aidèrent à améliorer son image auprès du peuple américain, mais ne fit rien pour calmer le fisc qui se demandait d’où sortait l’argent.

La fin de Capone.

200px-Acaponeh.jpg 240px-Alcatraz_island.jpg

Le gouvernement fédéral ayant renforcé la répression en matière fiscale, Eliot Ness, agent du Bureau de la Prohibition, secondé de ses « Incorruptibles », ainsi que Frank J. Wilson, agent du service des impôts, purent entrer en action. L'administration fiscale et la police, qui enquêtaient sur Capone et avaient déjà arrêté son frère Ralph Capone et le financier de son organisation Jake Guzik pour fraude fiscale, n’étaient toujours pas capables de prouver ni ses meurtres, ni ses trafics d’alcool, ni ses rackets.

Les enquêteurs se concentrèrent donc sur les dépenses de ce dernier, les comparant méticuleusement à ses revenus déclarés. Le fisc enquêta dans les boutiques de Chicago et de Miami pour calculer le prix de ses meubles, de sa vaisselle et même de ses sous-vêtements. Après des centaines d’interrogatoires, il était clair que ses revenus étaient bien plus importants que ce qui était déclaré.

On chiffra ses revenus nets en 1924 et 1929 à 1 035 654 dollars et 84 cents, représentant 215 080,48 dollars d’impôt. Comprenant qu'il serait arrêté pour des raisons fiscales, Al Capone qui avait envoyé depuis plus de deux ans un avocat négocier avec le fisc qui resta ferme en lui demandant de payer la totalité des sommes dues, il refusa.

Le 5 juin 1931, il fut inculpé pour fraude fiscale, l'acte d'accusation comportant 3680 pages dactylographiées. Ayant à répondre d’accusations de fraude fiscale et d’infraction aux lois sur la Prohibition, le juge James Herbert Wilkerson refusa le plaider coupable de ses avocats qui espéraient tirer d’affaire leur client grâce au paiement d’une caution, cette procédure étant selon lui impossible dans un tribunal fédéral. Mais, après le rejet de la requête de l’avocat, le changement de stratégie d'Al Capone qui plaida finalement non-coupable et l’échec d’une tentative de subornation du jury (ce dernier étant échangé avec celui d'une autre affaire), l’« ennemi public n°1 » fut jugé le 7 octobre et condamné le 24 octobre à 17 années de prison dont 11 ans fermes et 50 000 USD d’amende, et à 30 000 USD de frais de justice. Huit jours avant son arrestation, il distribua à ses principaux lieutenants des chèques de 4 500 à 327 000 $.

La caution lui fut refusée et Capone fut transporté à la prison du comté de Cook puis, une fois son appel rejeté, transféré en mai 1932, escorté par Eliot Ness, à la prison d’État d’Atlanta d’où il put continuer à gérer ses affaires. Sa détention en 1934 dans la prison d’Alcatraz, où il fut soumis à un régime plus sévère et placé à l’isolement, notamment dans un cachot pour avoir tenté de soudoyer un gardien, éliminant ainsi toutes ses possibilités d'action.

En raison de la fin la Prohibition et de l'absence de son chef, l’« Empire » qu’Al Capone a édifié est englouti par ses successeurs. Mal soigné d’une syphilis (la pénicilline n'existant pas à l'époque, on pratiquait la malariathérapie) et ne représentant plus une menace, il fut envoyé à Terminal Island, près de Los Angeles, puis rendu à sa famille. Il est relaxé en 1939, et libéré.

Le 21 janvier 1947, alors qu’il vit en Floride dans sa propriété de Palm Island à Miami Beach, il est victime d’une apoplexie qui le fait perdre connaissance, attaque probablement liée à sa neurosyphilis qui a détérioré sa santé physique et mentale. Il reprend connaissance mais est victime d’une pneumonie, le 24 janvier de la même année. Il meurt le lendemain, victime d’un arrêt cardiaque le 25 janvier 1947.

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Invité Grenadine33
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Invité Grenadine33
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Super intéressant ! :bo:

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 351 messages
Maitre des forums‚
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Le massacre de la Saint Valentin.

Le massacre de la Saint-Valentin (Saint Valentine's Day massacre) est le nom donné à l'assassinat de sept personnes qui s'est produit le 14 février 1929 entre les deux puissantes mafias criminelles de Chicago (Illinois) : le South Side (à prédominance italienne) de Chicago, dirigé par Al Capone et le North Side (à prédominance irlandaise) mené par Bugs Moran. Se déroulant dans le cadre historique de la Prohibition, cet évènement est considéré comme le dernier épisode de la guerre des gangs qui a ensanglanté Chicago dans les années 1920.

Capone avait plusieurs adversaires. L’un d'eux, dirigeant un gang à majorité irlandaise, était particulièrement tenace. C’est pourquoi l’équipe de Capone mit en place une opération probablement imaginée par Jack McGurn, dans le but d’éliminer George Moran et les membres clés de son gang des quartiers nord. Capone quitta Chicago pour la Floride, laissant l’exécution du plan à la charge de McGurn, se taillant pour sa part un alibi parfait.

Le quartier général de Moran était le garage de la SMS Cartage Company, au 2122 North Clark Street. Capone devait être certain que Moran et ses hommes fussent tous réunis avant d’agir. Pour amorcer le piège il demanda à un braqueur de cargaison de Détroit de proposer à Moran de lui vendre un camion de whisky de contrebande (du Canada). Moran accepta de l’acheter et demanda qu’on lui amène le camion au garage à dix heures et demie du matin, le 14 février, jour de la Saint-Valentin.

À l’heure dite, en lieu et place du camion ce furent trois hommes portant l’uniforme de la police de Chicago et des mitraillettes Thompson qui se présentèrent accompagnés de deux hommes en civil. Leur voiture traversa la porte du garage. Il y avait là 7 personnes, 6 membres du gang et un respectable oculiste de Chicago, dont le seul crime était d’aimer fréquenter les gangsters.

Les membres du gang ne s’en inquiétèrent pas outre mesure, pensant à une simple descente de police. On leur ordonna de s’aligner face au mur. Puis les « policiers » (des hommes de Capone) ouvrirent le feu, les tuant tous. Les experts en balistique retrouvèrent par la suite entre 80 et 100 balles de calibre 45. Bugs Moran, le chef du clan, visé par l'attaque mais qui, miraculeusement, ne s'était pas trouvé sur les lieux au moment du massacre, déclara : « Seul Capone tue des gens comme cela ».

De retour à Chicago, Capone élimina lui-même, à coups de batte de baseball, les cinq hommes qu'il envoya lors du réglement de compte, Capone n'hésitant pas à tuer certains de ses hommes pour protéger ses affaires. Rapidement exagéré par la presse de l'époque, le massacre de la Saint-Valentin connut un retentissement immédiat et montra la violence d'Al Capone qui jusque-là bénéficiait d'une bonne image.

La soupe populaire.

À 31 ans, Capone était l’homme le plus puissant de Chicago. Son revenu net tiré des rackets et du proxénétisme était estimé à 6 millions de dollars par semaine. Pourtant, on était au début de la Grande Crise Années 1930. On voyait partout dans le pays des entreprises faire faillite et des sommes folles être englouties par la bourse qui s’effondra le 23 octobre 1929, entraînant à sa suite les marchés financiers du monde entier.

Début 1931, alors que la crise s’aggravait, des milliers de chômeurs se retrouvèrent dans les rues de Chicago. Capone saisit l’occasion de combattre son image d’ennemi public numéro 1 en ouvrant une soupe populaire sur South State Street pendant les mois d’hiver. Le jour de Thanksgiving, il donna à manger à plus de 5 000 personnes. Ces preuves de bonne volonté aidèrent à améliorer son image auprès du peuple américain, mais ne fit rien pour calmer le fisc qui se demandait d’où sortait l’argent.

La fin de Capone.

200px-Acaponeh.jpg 240px-Alcatraz_island.jpg

Le gouvernement fédéral ayant renforcé la répression en matière fiscale, Eliot Ness, agent du Bureau de la Prohibition, secondé de ses « Incorruptibles », ainsi que Frank J. Wilson, agent du service des impôts, purent entrer en action. L'administration fiscale et la police, qui enquêtaient sur Capone et avaient déjà arrêté son frère Ralph Capone et le financier de son organisation Jake Guzik pour fraude fiscale, n’étaient toujours pas capables de prouver ni ses meurtres, ni ses trafics d’alcool, ni ses rackets.

Les enquêteurs se concentrèrent donc sur les dépenses de ce dernier, les comparant méticuleusement à ses revenus déclarés. Le fisc enquêta dans les boutiques de Chicago et de Miami pour calculer le prix de ses meubles, de sa vaisselle et même de ses sous-vêtements. Après des centaines d’interrogatoires, il était clair que ses revenus étaient bien plus importants que ce qui était déclaré.

On chiffra ses revenus nets en 1924 et 1929 à 1 035 654 dollars et 84 cents, représentant 215 080,48 dollars d’impôt. Comprenant qu'il serait arrêté pour des raisons fiscales, Al Capone qui avait envoyé depuis plus de deux ans un avocat négocier avec le fisc qui resta ferme en lui demandant de payer la totalité des sommes dues, il refusa.

Le 5 juin 1931, il fut inculpé pour fraude fiscale, l'acte d'accusation comportant 3680 pages dactylographiées. Ayant à répondre d’accusations de fraude fiscale et d’infraction aux lois sur la Prohibition, le juge James Herbert Wilkerson refusa le plaider coupable de ses avocats qui espéraient tirer d’affaire leur client grâce au paiement d’une caution, cette procédure étant selon lui impossible dans un tribunal fédéral. Mais, après le rejet de la requête de l’avocat, le changement de stratégie d'Al Capone qui plaida finalement non-coupable et l’échec d’une tentative de subornation du jury (ce dernier étant échangé avec celui d'une autre affaire), l’« ennemi public n°1 » fut jugé le 7 octobre et condamné le 24 octobre à 17 années de prison dont 11 ans fermes et 50 000 USD d’amende, et à 30 000 USD de frais de justice. Huit jours avant son arrestation, il distribua à ses principaux lieutenants des chèques de 4 500 à 327 000 $.

La caution lui fut refusée et Capone fut transporté à la prison du comté de Cook puis, une fois son appel rejeté, transféré en mai 1932, escorté par Eliot Ness, à la prison d’État d’Atlanta d’où il put continuer à gérer ses affaires. Sa détention en 1934 dans la prison d’Alcatraz, où il fut soumis à un régime plus sévère et placé à l’isolement, notamment dans un cachot pour avoir tenté de soudoyer un gardien, éliminant ainsi toutes ses possibilités d'action.

En raison de la fin la Prohibition et de l'absence de son chef, l’« Empire » qu’Al Capone a édifié est englouti par ses successeurs. Mal soigné d’une syphilis (la pénicilline n'existant pas à l'époque, on pratiquait la malariathérapie) et ne représentant plus une menace, il fut envoyé à Terminal Island, près de Los Angeles, puis rendu à sa famille. Il est relaxé en 1939, et libéré.

Le 21 janvier 1947, alors qu’il vit en Floride dans sa propriété de Palm Island à Miami Beach, il est victime d’une apoplexie qui le fait perdre connaissance, attaque probablement liée à sa neurosyphilis qui a détérioré sa santé physique et mentale. Il reprend connaissance mais est victime d’une pneumonie, le 24 janvier de la même année. Il meurt le lendemain, victime d’un arrêt cardiaque le 25 janvier 1947.

bonjour

trés bon résumé .frank nitti ,le bras droit d'al capone fut emprisonné aussi mais , pour un peut plus d'un an seulement

il prit la direction du gang de capone aprés son internement .

dans sa garde rappochée , capone avait deux tueurs sicilien ,les frères scalise .

capone avait acheté le silence de beaucoup de policiers .

ceux-çi fermaient les yeux sur les livraisons d'alcool freulaté .

une autoritée de la ville de chicago , ou le gang de capone tenait ses pénates ,voulut agire contre son gang qui avait la main mise sur la ville .

des policiers corrompus prévenaient le gang de capone sur les descentes de la police dans les batiments ou il faisait stoker l'alcool prohibé .

c'est pour cela q'éliot ness ,policier de grande vertue ,fut choisi et désigné pour crér une équipe de policiers en civile triés sur le volet .

ceux-çi furent nonmés ,les incorruptibles .

le gang de capone tenta de les " acheter " mais ceux-çi ne répondirent pas au chant des sirènes .

ces policiers furent menaçés de mort ainsi que leurs familles ,mais rien ne les fit dévier de leurs mission

éliot ness et son équipe détruisit de nombreux stocs d'alcool appartenant à capone .

celui-çi était fou de rage .éliot ness réuni tous les camions saisi qui servait au transport de l'alcool de capone et les fit défiler en une longue colonne devant l'immeuble qui servait de tannière à capone et ses lieutenants .

on à souvent dit que capone était le chef de l'une des familles de la mafia mais , certain le contestère , mais il est certain qu'il avais des liens avec elle .

bonne journée

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Membre, 49ans Posté(e)
belcamille Membre 360 messages
Baby Forumeur‚ 49ans‚
Posté(e)

J'adore !!!!

Sympa, l'histoire et le complément

Merci

B.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 351 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

suite ,que j'ai oublié .

quand à georges moran , arrivé en retard à la réunion dans le garage ou son gang l'attendait , voyant la police entrer dans le garage , il attendit pour voir çe qui se passait .

bien lui en fit et lui sauva la vie . il s'arreta au coin de la rue et observa la situation .

quelques minutes aprés , les rafales des mitrallettes thomson des tueurs de capone le fire sursauter et le traumatisa .

son gang anéanti , il quitta chicago et partis pour l'amérique du sud et ne revint jamais . à partir de là , ont à perdut sa traçe .

bonne journée

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