lâcher prise

Bonjour,

A 47 ans, j'ai une grosse période de doute. Rien ne me réussit ou plutôt, j'ai obtenu plein de choses mais je me retrouve pratiquement seul.

A 18 ans, je suis parti de chez mes parents car ma mère était tyranique. Je me suis senti libre, sdf mais libre. J'ai fait un an de bêtise et comme j'ai fait 15 jours de prison, je suis allé à l'armée et là le déclic. Quand mon armée a été terminé, je me suis mis à travailler. J'ai été quand même très instable car je ne voulais pas que l'on est d'emprise sur moi mais avec le temps je me suis stabilisé.

Je me suis marrié puis en travaillant : je me suis mis au sport j'ai refait toutes mes études, j'ai retapé une maison, j'ai eu des enfants,. Mes journées commençait de 3h30 à 19h, mes journées étaient remplies, je n'arrêtais pas. J'ai eu tous mes concours en peu de temps, je suis cadre B aujoourd'hui. Au bout du compte ma femme a demandé le divorce. Il a fallu que je me batte contre toutes sortes d'accusations infondées dont notamment que j'étais un homme violent.

Pour me protéger, depuis très longtemps, je me suis endurci, trop endurci, un véritable mur autour de moi. Je suis devenu très procédurier, même de trop...

Entre 2007 ma séparation et il y a encore 15 jours, j'ai enchainé les relations amoureuses et quand cela semblait marcher, je quittais ma copine.

Depuis 2008, j'étais en véritable guerre contre ma nouvelle Directrice. Elle m'a mis de côté, j'ai voulu me défendre mais rien n'a abouti car elle est protégée.

J'ai décidé de lâcher prise, j'ai accepté un autre poste dans la Direction mais j'attends la validation des différentes instances car c'est une création de service car je travaille dans une mairie.

Un peu après, j'ai commencé à douter, à avoir peur de casser ce mur que je me suis forger pendant des années. Je doute de tout, j'ai peur aux pièges et surtout que l'on attendait que cela pour me coincer.

Je suis en arrêt maladie depuis 15 jours, célibataire aussi. J'ai décidé d'arrêter l'encadrement d'agents pour changer, devenir moins "droit". J'en ai parlé cette semaine à la médecine du travail. J'ai envi de m'en sortir, de lâcher prise mais je ne me sens pas bien, j'ai une envie de fuir. De m'éloigner pour réussir à changer mais je ne peux pas car j'ai deux enfants.

Je vais consulter un psychiatre dès demain. Je ne veux plus revenir sur ma décision de lâcher prise mais j'avoue que je suis en train de douter de moi comme jamais.

J'ai besoin de vos retours d'expérience, de vos conseils car j'ai envi de m'enfermer, de rester seul pour me reconstruir différemment.

Merci à vous

bonjour,

tu as vécu, c'est sûr et ta décision de voir un psy pour t'aider à abattre le mur derrière lequel tu te caches est une bonne chose !

surtout ne laches pas maintenant, tu as construit une vie et tu veux passer à une nouvelle étape, fais le, et mets-y autant d'acharnement que tu en as mis pour te sortir des emm... une première fois - tu as encore tellement d'années devant toi, fais-en une joie

Tu n'as pas envie de faire un break??? Genre année sabbatique pour voyager ou te consacrer à un projet particulier???

Peut être qu'une rupture te ferais du bien.

Sinon tu es dans une démarche très positive.

merci à vous mais pas facile de tout lâcher mais je ne veux pas revenir en arrière

ce qui m'a alerté, c'est que j'ai à plusieurs reprises entendu à demi mot, ces quatre dernières années que je refusais d'être heureux.

Très bonne initiative de commencer à voir un psy. Tu verras que tu arriveras à défaire lentement mais sûrement la pelote, Et un jour tu t'apercevras qu'elle est totalement dévidée. C'est un long chemin, mais c'est génial de comprendre enfin ce qu'il y a l'intérieur. Tu comprendras que ton pire ennemi est toi-même et non les autres. Une fois les chaînes brisées, tu te sentiras libre comme jamais auparavant.

Bon je suis pas très doué pour les conseils, et on a tous un vécu différent plus ou moins difficile à porter.

Tu as visiblement su te sortir de certains pétrins collants, donc tu as en toi une force indéniable.

Maintenant je ne saurais que dire à part que, comme tous avant moi l'on dit, c'est une bonne démarche d'aller voir un psy, c'est être fort de reconnaitre ses faiblesses.

J'espère que le temps te redonnera le sourire, ça sert à rien de le dire, mais perso j'ai toujours aimé recevoir un soutien, voire un encouragement dans mes moments difficiles, donc j'ai envie de faire pareil :

"Bon courage, accroches-toi et n'hésite pas à venir discuter ici, si t'as le blues, il y aura toujours des oreilles ouvertes"

merci à tous et à toutes pour vos témoignages. Déjà, je suis en arrêt, cela a été très très rare dans ma vie alors c'est que déjà et bien, j'ai la volonté de descendre de tout la haut.