Les patrons mégalomanes seraient les plus efficaces

Les patrons mégalomanes seraient les plus efficaces

C'est une vieille lune : la figure du patron mégalo, énervant, génial ou imbécile mais courageux (ou inconscient) est-il oui ou non indispensable à la bonne marche d'une entreprise ? Est-il utile, par sa capacité à prendre des risques et des décisions allant contre le consensus, et donc par sa plus grande facilité à innover ? Au hasard, on citera Steve Jobs à l'appui de cette hypothèse, et Jean-Marie Messier en contre-exemple.Quatre chercheurs de l'IMD (en Suisse), de l'université d'Etat de Pennsylvanie (aux Etats-Unis) et de l'université d'Erlangen-Nuremberg (en Allemagne) ont tenté de chiffrer le phénomène, rapporte le magasine Forbes, en se penchant sur des patrons de laboratoires pharmaceutiques et en mesurant leur ego à leur soif d'apparitions publiques et d'identification de l'entreprise à leur personne.

Résultat : "Nous avons découvert le bon côté du narcissisme, affirment les chercheurs. Grâce à leur extrême confiance en eux-mêmes, les PDG dotés de puissants ego démontrent une capacité d'action supérieure à celle des timides. Les narcissiques peuvent être énervants ou égoïstes, mais ils pourraient bien être les meilleurs quand des décisions courageuses et non conventionnelles doivent être prises pour sauver une entreprise."

Les chercheurs ont examiné comment 78 patrons de 33 compagnies pharmaceutiques américaines avaient réagi à l'émergence des biotechnologies entre 1980 et 2008. Ils ont mesuré leur "narcissisme" en évaluant combien de fois ils apparaissaient en photo dans les bilans annuels de leur entreprise, selon quelle fréquence leur nom était cité dans les communiqués de presse, et ont mesuré l'écart entre leur paye et celle du numéro 2 de leur compagnie, intéressements et stock-options inclus. Les chercheurs ont alors constaté que les patrons mégalos s'adaptaient mieux et plus vite à ces nouvelles technologies que les autres.

Le Monde

Narcissiques sourds... j'dirai...

Mon ancien patron répond tout à fait à cette étude.

Il est parti d'une boîte de deux employés (lui et un copain à lui) qui faisait du dépannage électrique dans une petite ville. Et aujourd'hui, il dirige cinquante mecs qui parcours le monde entier pour installer des machines pour des clients types St Gobain/Véolia/Toyota.

Tout ça à force de travail, de "moi-je,moi-je,moi-je,moi-je" , je suis le plus beau, le plus fort, mes idées sont meilleurs que les votre...

Détesté de la plupart de ces employés, difficile à contenter mais incroyablement bon en affaire et donc respecté par ceux qui le déteste.