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SENTIENCE DES ANIMAUX : SENSIBILITE ET CONSCIENCE CHEZ LES ANIMAUX

Comme les êtres humains, les animaux sont capables de ressentir du plaisir ou de l’aversion. C’est ce que confirment les scientifiques avec les dernières études sur la « sentience » animale. Une révélation qui pose plus que jamais la question du rapport de l’homme à l’animal.

« Il n’y a pas de différence fondamentale entre l’homme et les mammifères supérieurs sur le plan des facultés mentales (…) la différence intellectuelle entre l'Homme et les animaux supérieurs, si grande soit-elle, n'est qu'une question de degré et non de genre. » Déclarait déjà, en son temps, Charles Darwin. Il aura fallu attendre le XXIème siècle pour que les scientifiques donnent raison au grand homme et le prouvent avec les dernières études sur la « sentience »

La sentience, révélatrice de la sensibilité animale :

Si la définition précise de la « sentience » et la question de savoir si elle est présente chez tout animal font toujours débat, il est aujourd’hui reconnu par tous que les animaux sont des êtres sensibles, à un degré plus ou moins élevé. Autrement dit, un animal éprouve un ensemble de sentiments (sensations, perceptions et émotions) positifs ou négatifs, depuis la douleur et la peur jusqu’au plaisir et la joie.

Des études scientifiques ont d’ailleurs montré que certains animaux présentaient un type de capacités mentales de haut niveau que l’on croyait, jusqu’alors, réservées aux seuls humains comme être conscients d’eux-mêmes, être capables de résoudre des problèmes nouveaux, avoir des représentations mentales ou encore comprendre ce que d’autres animaux savent ou se disposent à faire. Et ce, que l’animal soit sauvage, animal de ferme ou animal familier.

Des capacités mentales de haut niveau certifiées scientifiquement :

Depuis quelques décennies, nombre d’exemples issus d’une très grande quantité d’études scientifiques attestent cette révélation. Ainsi, les babouins et les pigeons assimilent des concepts abstraits comme la similitude ou la différence. Certains animaux utilisent des techniques pour tromper leur entourage comme le porc qui peut le faire délibérément pour éviter qu’un de ses congénères ne lui vole sa nourriture.

Les moutons sont, par exemple, capables de garder le souvenir d’autres moutons ou de personnes humaines pendant au moins deux ans. Un mouton réagit aussi de façon émotionnelle à un visage : il préfère un mouton ou un humain aimable à un mouton ou un humain en colère. Les poulets comprennent qu’un objet caché continue d’exister, une faculté qui dépasse celle des enfants en bas âge. Les grands singes et les grands dauphins montrent qu’ils sont conscients d’eux-mêmes et se reconnaissent dans un miroir…

L’animal a un « monde intérieur »

Au moment où nous célébrons le 200ème anniversaire de la naissance du père de l’évolution, la science fait un pas de plus en assurant que l’être humain n’est pas le seul « animal » capable de planifier à long terme. Une étude scientifique publiée en mars 2009 a, par exemple, révélé qu’un chimpanzé mâle de 31 ans, détenu au zoo de Furuvik, en Suède, planifie son avenir. Le matin, avant l’ouverture du zoo ce chimpanzé, prénommé Santino, ramasse et empile des cailloux.

Plus tard, dans la matinée, il jette ses cailloux en direction des visiteurs. L’animal stocke des munitions uniquement sur le versant de l’île qui fait face aux spectateurs, mais il ne stocke jamais de munitions pendant la période de fermeture du zoo, en hiver. Pour Mathias Osvath, spécialiste en sciences cognitives à l’Université de Lund en Suède et auteur de l’étude en question, « ces observations montrent de façon convaincante que nos frères les grands singes envisagent bel et bien l’avenir d’une manière très complexe. Ils ont très vraisemblablement un « monde intérieur », comme nous lorsque nous revivons en pensée des épisodes passés de notre existence ou lorsque nous pensons aux jours à venir. »

Repenser le rapport de l’homme à l’animal :

Depuis 1997, l’Union européenne reconnaît les animaux comme des « êtres sensibles » Ainsi, le droit européen oblige les Etats membres à « tenir pleinement compte des exigences en matière de bien-être animal. » Cependant, les découvertes de ces dernières années en matière de « sentience » posent véritablement une autre question, essentielle : celle du rapport de l’homme à l’animal.

En effet, si les animaux sont conscients de ce qu’ils ressentent, s’ils savent où ils sont, avec qui ils sont, comment l’homme peut-il continuer à le traiter comme un objet, à s’en servir comme un jouet ou un souffre douleur, à l’exploiter, à l’enfermer, à le martyriser, à le maltraiter ? Alors que la science découvre sans cesse de nouvelles informations sur la capacité des animaux à ressentir, éprouver, penser… Il est temps pour l’homme de repenser la façon dont il pourrait être utile aux animaux plutôt que la façon dont les animaux pourraient lui servir. C’est à cette prise de conscience qu’œuvre One Voice à travers ses campagnes et sa proposition de débat public sur le sujet.

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Invité Grenadine33
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Invité Grenadine33
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Très intéressant :bo:

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Merci :) , je vais mettre d'autres sujets concernant la sentience des animaux pour faire un peu comprendre que les animaux ne méritent pas la maltraitance.

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SENTIENCE : SENSIBILITÉ ET CONSCIENCE DES ANIMAUX SAUVAGES

Qu’ils soient grands singes, éléphants ou même oiseaux, les animaux sauvages sont doués d’une intelligence restée longtemps méconnue. Chaque nouvelle découverte scientifique vient brouiller un peu plus la frontière factice que certains ont tentée de tracer entre les humains et le règne animal. Bientôt, il faudra accepter d’y faire face et remettre en question nos pratiques – souvent discutables – qui leurs causent tant de souffrance…

Une évasion réfléchie :

Une anecdote concernant les grands singes suggère cette conclusion :

« Si l’on donne un tournevis à un chimpanzé, il le lancera à quelqu’un. Si l’on donne un tournevis à un gorille, il se grattera avec. Mais si l’on donne un tournevis à un orang-outan, il se libérera de sa cage. »

Dans un zoo australien, en mai 2009, une femelle orang-outan de 27 ans nommée Karta s’est évadée de son enclos en faisant preuve d’une ingéniosité remarquable. Karta a provoqué un court-circuit dans la clôture électrique en tordant les fils à l’aide d’un bâton, puis elle a entassé des débris et des branchages pour pouvoir grimper sur un mur de béton et de verre. Le zoo a été évacué et les gardiens, armés de fusils à cartouches anesthésiantes, se sont préparés à lui tirer dessus. Mais après avoir goûté à un moment de liberté, Karta a pris un air penaud, comme si elle savait qu’elle avait fait quelque chose de mal, et elle est retournée dans son enclos.

Pour le responsable du zoo, Paul Whitehead, l’évasion de Karta est la preuve de son intelligence : Elle « a souvent essayé d’être plus maligne que nous et elle a obligé de nombreux gardiens à effectuer des heures supplémentaires »

La fabrication d’outils à l’état sauvage :

Les responsables des zoos s’efforcent de recréer au sein des enclos un habitat naturel et attrayant pour des animaux comme Karta. Mais il est difficile de satisfaire les besoins d’individus ayant des facultés cognitives aussi développées.

A Sumatra, les orangs-outans à l’état sauvage ont l’habitude d’utiliser des outils pour des raisons variées : ils cassent un rameau, en ôtent les brindilles sur toute sa longueur, en effilent l’extrémité et l’enfoncent dans les termitières (nid construit par les termites) pour en retirer le contenu. Ils se servent aussi de bâtons pour récolter du miel ou pour ôter les fibres rêches autour d’un fruit avant de le manger.

Dans les zoos, on voit souvent les gorilles utiliser des outils, notamment des bâtons, pour atteindre ou récolter quelque chose. Ils s’en servent aussi comme armes. Ils mâchonnent des feuilles pour en faire des éponges et se servent de gros bâtons comme de barreaux d’échelle. Les chimpanzés se servent même d’armes quand ils chassent des petits mammifères.

La fabrication d’outils était autrefois considérée comme une caractéristique humaine. Mais plusieurs espèces fabriquent des outils, notamment les corbeaux de Nouvelle-Calédonie. Une étude publiée en mai 2009 dans les comptes-rendus de la revue de l’Académie nationale des Sciences américaine rend compte d’observations concernant quatre corbeaux freux maintenus en captivité à l’université de Cambridge.

Ces corbeaux ont confectionné des crochets pour attraper des vers dans un tube. Ils ont aussi su choisir des cailloux ayant une taille adaptée pour passer à travers des tuyaux de diamètres variés et faire ainsi basculer une plate-forme libérant de la nourriture. L’auteur principal de cette étude, Christopher Bird, a déclaré : « Nous avons constaté qu’ils étaient capables de choisir parmi une diversité d’outils ceux qui étaient les plus appropriés et qu’ils faisaient preuve de souplesse dans les types d’outils utilisés »

Alex Kacelnik, professeur d’écologie comportementale à l’université d’Oxford a mené des recherches sur l’utilisation des outils chez les corbeaux de Nouvelle-Calédonie. Selon lui, le fait que l’on observe ce type de comportement exceptionnel chez des oiseaux est révélateur. «

Cela signifie que l’évolution peut inventer plus d’une fois des formes similaires d’intelligence poussée : ce n’est pas une chose réservée aux seuls primates ni aux seuls mammifères. »

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SENTIENCE : SENSIBILITÉ ET CONSCIENCE DES ANIMAUX SAUVAGES (suite)

Joie et peine :

Des études scientifiques ont également montré que les animaux éprouvaient des émotions, y compris celles auparavant considérées comme exclusivement humaines telles que la joie, l’amour et la peine. Joyce Poole, spécialiste des éléphants, a fait état d’une mère ayant perdu son nouveau-né : « En observant la façon dont Tonie veillait sur son nouveau-né mort, j’ai eu pour la première fois la conviction que les éléphants pleuraient. Je n’oublierai jamais l’expression de son visage, ses yeux, sa bouche, la position de ses oreilles et de sa tête et sa posture. Tout, en elle, indiquait le chagrin. »

Selon Poole, « il est difficile d’observer le comportement remarquable des éléphants » lors de retrouvailles en famille, d’une naissance ou d’un accouplement « sans imaginer qu’ils éprouvent des émotions très marquées qu’on ne saurait mieux qualifier qu’en utilisant les termes de joie, de bonheur, d’amour, d’amitié, d’exubérance, d’amusement, de plaisir, de compassion, de soulagement et de respect. »

En août 2008, le chagrin de Gana, une femelle gorille du zoo de Münster, en Allemagne, a tiré des larmes au public. Son fils âgé de trois mois, Claudio, est mort dans ses bras. Pendant des heures, Gana l’a porté, l’a bercé et lui a donné des petits coups, peut-être dans l’espoir de pouvoir redonner du mouvement à sa tête pendante et à ses bras ballants. Une Britannique a écrit ce commentaire en ligne : « D’une mère endeuillée à une autre : Gana, tu es dans mes pensées. Mon petit garçon est mort en juin dernier et c’est une chose qu’on ne pourrait souhaiter à aucune forme de vie. »

Comprendre un langage et s’en servir :

Des éléments probants indiquent que dans leur utilisation de symboles pour communiquer, les animaux montrent une réelle compréhension. Koko, une femelle gorille élevée en captivité, a appris des milliers de mots anglais. Elle a le niveau mental d’un enfant de trois ans. Koko a obtenu 70-95 à des tests de QI conçus pour les enfants humains et s’est montrée capable d’inventer de nouveaux signes pour dire par exemple « mordre », « chatouiller » ou « stéthoscope » Elle est capable de dire quels sont les mots qui riment ensemble. Elle comprend l’ordre des mots lorsque cet ordre est indispensable à la compréhension de la phrase, et elle est capable de décrire ses propres émotions : un jour, ayant mordu quelqu’un, elle a semblé s’excuser en formant par signes les messages « mal mal » et « désolée mordre égratignure »

Alex, un perroquet gris du Gabon :

Auquel Irène Pepperberg a consacré ses travaux pendant trente ans, savait distinguer et utiliser des catégories de matériaux, des couleurs, des formes et des nombres. Quand on lui montrait deux nouveaux objets, il était capable d’indiquer lesquelles de leurs propriétés étaient semblables ou différentes (par exemple, la couleur, la forme, la matière) Selon Irène Pepperberg, les capacités émotionnelles d’un perroquet gris seraient celles d’un enfant humain de deux ans et demi, et ses capacités cognitives celles d’un enfant de cinq ans, un fait important à prendre en compte avant d’en acheter comme animal de compagnie car selon elle, « c’est comme acheter un petit enfant »

Irene Pepperberg avait mis en place avec Alex un système d'apprentissage basé sur la répétition, après avoir vu des humains faire l'exercice. Près de 30 ans de vie commune, les ont beaucoup rapprochés et la veille de sa mort, Alex a dit à Irène : "On se voit demain, sois sage. Je t'aime".

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SENTIENCE : SENSIBILITÉ ET CONSCIENCE DES ANIMAUX SAUVAGES (suite)

La tromperie chez les animaux :

Le recours à la tromperie chez les animaux est la preuve qu’ils ont conscience d’eux-mêmes et du fait que les autres animaux peuvent croire et avoir des intentions. Frans de Waal, professeur de psychologie à l’Université d’Emory à Atlanta, aux États-Unis, a décrit dans ses ouvrages Chimpanzé Politics et Good-Natured la façon dont les grands singes usaient de tromperie entre eux en changeant d’expression faciale, en faisant celui qui ne remarque rien quand un autre individu met leurs nerfs à l’épreuve en tentant de les intimider ou en dissimulant une relation sexuelle à l’approche d’un mâle dominant. Les chimpanzés recourent aussi à la tromperie vis-à-vis d’un rival quand une agression n’a pas réussi, en simulant une attitude bienveillante, en faisant des gestes de conciliation puis en mordant leur victime avec férocité une fois qu’elle est à leur portée.

La moralité chez les animaux :

Les travaux de Frans de Waal ont aussi mis récemment en évidence le fait que certains animaux comprennent la notion d’équité. Après avoir réussi des tâches simples, des singes et des grands singes ont reçu des récompenses constituées de quantités de nourriture variées. Ils ont protesté avec force à chaque fois que d’autres étaient mieux récompensés qu’eux pour avoir réussi les mêmes tâches. À maintes reprises, les singes défavorisés ont boudé et ont refusé de participer plus longtemps aux expériences…

D’autres travaux ont mis en évidence des exemples de comportement altruiste chez les chimpanzés. Ces derniers sont capables d’aider des humains et de s’entraider spontanément, même en l’absence de toute récompense. D’autres travaux ont montré que les primates se souvenaient des individus qui les avaient bien traités et qu’ils s’efforçaient de le leur rendre.

« Je n’affirme pas que les primates non humains sont des êtres moraux, explique De Waal, mais on a suffisamment de preuves que d’autres espèces que la nôtre adhèrent à des règles sociales pour pouvoir admettre que certains éléments constitutifs de la moralité humaine sont présents chez eux.

Des êtres sensibles dont l’exploitation par les humains pose un problème :

Le fait que la science nous apporte sans cesse de nouvelles informations sur les espèces non humaines devraient être lourdes de conséquences sur la manière dont les humains les traitent. Peut-on garder ces espèces – des êtres sensibles qui pensent, qui sentent et qui, dans une plus ou moins large mesure, ont des émotions semblables aux nôtres – en captivité dans des zoos et dans des laboratoires ?

Comme l’explique Eleonor Boyle dans une étude sur les neurosciences et la sensibilité des animaux publiée en 2009, « paradoxalement, un certain nombre de travaux démontrant que les animaux sont sensibles et conscients ont été réalisés en utilisant des animaux en captivité, entre autres des primates. Les résultats de ces travaux soulèvent des questions concernant l’exploitation des animaux par les humains, dans la recherche comme dans d’autres domaines tels que l’agriculture. Les conclusions auxquelles on parvient suggèrent le besoin de trouver des méthodes scientifiques qui ne soient pas autant dépendantes de l’utilisation de sujets animaux et soulignent la nécessité d’une attention accrue à la sensibilité des animaux »

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SENTIENCE : SENSIBILITE ET CONSCIENCE DES ELEPHANTS

Conscience de soi et des autres :

Depuis 2006, on sait que comme les chimpanzés, les gorilles, les orangs-outans ou encore les dauphins, les éléphants se reconnaissent dans un miroir. Une éléphante a même réussi le test de Gallup qui prouve de manière irréfutable la conscience de soi en inspectant une marque peinte sur son front. Mais les éléphants ne s'intéressent pas qu'à eux-mêmes. Des observations faites sur le terrain et en captivité montrent leur incroyable capacité d'empathie à l'égard de leurs congénères. Marc Bekoff, un éthologue réputé, rapporte ainsi l'histoire de Babyl, une éléphante estropiée vivant dans une réserve au Kenya. Depuis maintenant des années, elle marche très lentement et son groupe l'attend... Ils marchent et s'arrêtent quand cela est nécessaire. Il arrive même que la matriarche (femelle dominante d’une société animale) la nourrisse.

Des liens :

Les liens qui unissent les membres d'un troupeau d'éléphants sont particulièrement ténus. Ils se protègent les uns les autres, et ne s'oublient pas. En 2006, en Inde, une éléphante s'est noyée dans un fossé d'irrigation et a été rapidement enterrée par les habitants du village voisin. Mais son groupe l'a cherchée pendant plus de 3 jours dans le village, en dévastant tout sur son passage. Lors d'un voyage au Bostwana, Pierre Pfeffer, zoologiste français et spécialiste des éléphants, a quant à lui assisté aux retrouvailles d'une mère et de son fils qui ne s'étaient pas vus depuis des années car du fait de leur sexe, ils appartenaient à des groupes différents. En le voyant, « la mère, soudain, quitta sa troupe pour se précipiter vers lui en barrissant joyeusement. »

La perception de la mort :

Les éléphants sont réputés avoir un comportement particulier lors de la mort de l'un de leurs proches. Cynthia Moss, une spécialiste des éléphants d'Afrique, rapporte «qu'à plusieurs reprises, [ils l'entourent] en manifestant tous les signes de la tristesse et, s'il ne bouge toujours pas, ils s'arrêtent, hésitants. Ils se retournent alors vers l'extérieur, la trompe pendante. Au bout d'un moment, ils évoluent de nouveau en cercle, puis se replacent dos à dos [...] » puis « ils arrachent des branches et des touffes d'herbes à la végétation environnante et les lâchent sur le cadavre ou les posent autour de lui »

Des expériences ont même prouvé que les éléphants reconnaissaient les ossements de leur espèce et s'y intéressaient particulièrement. Cynthia Moss relate à ce propos le cas d'une vieille femelle qui traversait chaque jour le centre de recherche où elle travaillait et s'arrêtait systématiquement devant le même crâne, pour le palper, le humer, le toucher délicatement du pied... C'était celui de l'une de ses filles morte deux ou trois ans auparavant... Tant de sensibilité et de conscience permettent de mieux comprendre pourquoi l'exploitation des éléphants est susceptible de leur causer tant de souffrances. Contraints par la force, séparés de ceux à qui ils tiennent, ils souffrent et se morfondent...

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Invité Mitsakie
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Super article . On apprend beaucoup grace a toi Samira :)

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Bonsoir Mitsakie, contente que cela te plaise, la suite sur les animaux de la ferme est intéressante aussi. :)

SENTIENCE : SENSIBILITE ET CONSCIENCE DES ANIMAUX DE FERME

La science nous révèle que tout animal de ferme est un être sensible et conscient, capable, dans une plus ou moins large mesure, d’éprouver tout comme nous des émotions. Pourtant, dans le monde entier, des milliards de ces animaux sont élevés dans un environnement vide qui ne leur permet pas de satisfaire leurs besoins naturels et ils sont privés de tout ce qui peut rendre la vie digne d’être vécue.

Incroyables poulets :

Les travaux menés par Christine Nicol et d’autres chercheurs à l’Université de Bristol, au Royaume-Uni, ont montré que les poulets se servaient de leur mémoire et qu’ils avaient des intentions et des attentes. Dès le premier âge, les poussins sont capables de retenir mentalement l’idée d’un objet qui n’est plus visible : ainsi, par exemple, ils feront le tour d’une barrière pour retrouver cet objet. Quand des poulets ont été habitués à recevoir de la nourriture comme récompense dans une situation particulière, ils se montrent par la suite très contrariés si cette récompense n’arrive plus.

Une équipe de chercheurs du Groupe de biophysique du Silsoe Research Institute, au Royaume-Uni, a montré que les poules avaient la notion du futur. Dans le cadre de leur expérience, les poules devaient donner un coup de bec sur un bouton de couleur vive pour recevoir de la nourriture. Quand une poule n’attendait que quelques secondes avant de donner le coup de bec, elle recevait une petite quantité de nourriture. Cependant, si elle attendait 22 secondes, elle recevait une quantité de nourriture bien plus importante. Plus de 90 % des poules ont su attendre pour recevoir la plus grosse récompense.

Rosa Rugani, du Centre de recherche sur le cerveau de Rovereto, à l’Université de Trente, en Italie, a découvert que des poussins âgés de trois ou quatre jours étaient capables d’additionner et de soustraire. S’inspirant d’expérimentations développées pour les bébés humains, Rosa Rugani et ses collègues ont mis au point des tests pour voir si les poussins étaient capables de différencier des quantités différentes de petites balles en plastique. « C’est la première démonstration d’une capacité d’additionner et de soustraire chez de jeunes animaux en dehors des humains », a déclaré Rosa Rugani.

Des recherches ont aussi montré que les poules apprenaient à leurs poussins quels aliments sont comestibles. Selon John Webster, professeur à l’Université de Bristol, cela indique « que la poule a appris ce qui était bon à manger et ce qui n’était pas bon pour elle, qu’elle se soucie de ses poussins au point de ne pas les laisser manger la mauvaise nourriture et qu’elle leur transmet ce qu’elle a appris. Pour moi, c’est très proche de ce que l’on appelle une culture et même une culture développée »

Les vaches sont des individus complexes :

Des travaux publiés au début de cette année montrent que les fermiers, en donnant un nom aux vaches et en les traitant comme des individus, peuvent accroître significativement la production de lait. « De même que les gens sont plus réceptifs quand on s’adresse à eux de façon personnalisée, les vaches, également, se sentent plus heureuses et plus détendues lorsqu’on accorde un peu plus d’attention à chacune d’entre elles », explique Catherine Douglas, de l’Ecole d’agriculture de l’Université de Newcastle, au Royaume-Uni.

En Allemagne, un agriculteur de Roedental, Alfred Grünemeyer, traitait ses animaux comme on traite ses animaux de compagnie que l’on aime. À sa mort, un de ses animaux, un bœuf nommé Barnaby, s’est montré très affecté et s’est mis à le languir. Barnaby a réussi à s’échapper de son champ et a gagné le cimetière où Alfred était enterré, à un kilomètre et demi. Il a franchi un muret, il a trouvé la tombe de son propriétaire et il y est resté pendant deux jours, malgré de nombreux efforts pour l’en faire partir. « C’est la preuve d’un niveau élevé d’intelligence », a déclaré un vétérinaire des environs. « Il semble incroyable qu’un bœuf puisse trouver l’endroit exact où son maître a été enterré, mais c’est bien ce qu’il a fait. »

L’intelligence des cochons :

Des expériences réalisées par des chercheurs de l’Université de Bristol ont montré que les cochons avaient recours à la tromperie. Cette découverte est importante, car elle indique que ces animaux ont conscience d’eux-mêmes ainsi que des croyances et des intentions des autres animaux. Au cours de ces expériences, on a montré à un cochon où de la nourriture était cachée. Un second cochon n’a pas tardé à se rendre compte que le premier était « informé » et il l’a suivi. Le cochon « informé » a vite compris qu’il valait mieux pour lui faire semblant d’ignorer où se trouvait la nourriture. Dès lors, il ne s’y rendait que lorsque l’autre s’était éloigné dans une autre direction.

En 1999, Lulu, un cochon nain du Vietnam, a sauvé la vie de Joanne Altsmann. Le jour où celle-ci a été victime d’un infarctus, Lulu est sortie de la maison et est allée se coucher sur la route, obligeant une voiture à s’arrêter. Lulu a alors guidé le conducteur vers la maison.

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Invité Mitsakie
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J aimerais bien avoir un petit cochon . Je les trouve mignons :coeur:

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SENTIENCE DES ANIMAUX : SENSIBILITE ET CONSCIENCE (suite)

Des chiens altruistes et des pieuvres en colère :

A chaque nouvelle étude, la sentience animale se révèle plus évidente que jamais. Dans ces conditions, l’homme peut-il continuer à se mentir sur la réalité de la conscience animale ? Pour One Voice, il est temps de changer notre regard et nos comportements.

Les chiens :

A cet égard, le chien, sans doute l’animal le plus proche de l’homme, est une source riche d’enseignements. De nombreuses études montrent que le canidé domestique fait preuve non seulement d’intelligence mais qu’il est aussi un être sensible. Certains propriétaires s’exclament, en parlant de leur chien, « Il ne lui manque plus que la parole » Mais ils l’ont. Des études ont démontré que le chien a développé une gamme d’aboiements pour exprimer différentes situations ou sensations. Il est aussi capable d’apprendre et de retenir du vocabulaire.

Dans une émission allemande, on avait pu voir un border collie se souvenir du nom de 200 jouets. Ce qui a été confirmé par la suite scientifiquement, notamment par la spécialiste des sciences cognitives, Juliane Kaminski. Plus surprenant encore, l’équipe de chercheurs de Range à constaté que les chiens étaient capables « d’imitation sélective d’un comportement en fonction de la situation » Autrement dit, ils peuvent, comme l’explique Brian Hare, de l’institut Max Planck d’anthropologie évolutionniste de Leipzig, « penser à votre intention : ils peuvent rechercher une explication de votre conduite et se livrer à des déductions sur ce que vous devez être en train de penser. »

Des animaux moins domestiqués, comme les souris ou les rats, font eux aussi preuve de compréhension à l’égal des humains ou de certains primates. Des travaux réalisés sur les criquets, les limaces et les escargots ont montré que ces animaux établissaient des priorités et faisaient des choix. En Australie, des chercheurs ont découvert que les abeilles étaient capables de « compter » en remarquant un nombre de points et en se les remémorant. Selon l’éthologue Theresa Burt de Perera, du Kable College d’Oxford, « les poissons sont capables d’apprendre et de se souvenir, ils possèdent un ensemble de capacités cognitives qui surprendrait beaucoup de monde. »

Une vie émotionnelle propre :

Ce que confirme aussi de plus en plus la science, c’est qu’un grand nombre d’espèces animales ont leur propre type de vie émotionnelle. Ils ressentent joie, colère, stress et, plus étonnant, nombre d’animaux ont le sens de l’équité et agissent en faisant preuve d’altruisme. Là encore, le « meilleur ami de l’homme » en donne un exemple éloquent : dans le cadre d’une expérience au cours de laquelle deux chiens devaient donner la patte et recevaient en échange une récompense, si un seul des chiens était récompensé, le chien lésé se détournait du jeu et de son dresseur pour lui manifester son dégoût.

Les souris ont démontré, quant à elles, leur propension à l’empathie : au cours d’une expérience où des souris étaient alimentées alors qu’au même moment d’autres souris recevaient un choc électrique, les souris ont arrêté de s’alimenter pour préserver leurs congénères moins bien loties. Le rat aime jouer et il est même chatouilleux. Ces moments de plaisir il les recherche auprès d’autres rats. Tout comme le cheval qui a un véritable besoin de communiquer avec ses semblables. Des contacts sociaux qui, selon Christine Nicol de l’université de Bristol, « le rend plus calme et plus intelligent. »

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SENTIENCE DES ANIMAUX : SENSIBILITE ET CONSCIENCE (suite)

Les mollusques et les crustacés aussi :

Si une vaste majorité des animaux sensibles sont des vertébrés, la science a démontré que des mollusques céphalopodes, comme le poulpe, présentent « un potentiel de douleur et de souffrance » Tout comme la capacité de se mettre en colère. Suite à une série de pannes, les responsables de l’aquarium Sea Star de Coburg, en Allemagne, ont découvert qu’un poulpe grimpait la nuit sur le bord de son aquarium pour asperger d’un jet d’eau un spot dont la lumière devait le gêner. A l’aquarium de Seattle, ce sont des pieuvres qui expriment leur mécontentement. Lors du nettoyage de l’aquarium, elles virent au rouge vif et essayent d’attraper les objets de nettoyage. Une biologiste a même remarqué qu’une pieuvre s’en prenait à elle et l’aspergeait à chaque fois que la jeune femme venait vérifier le débit d’eau à l’aide d’une torche, ce qui devait la déranger.

Les chercheurs du Département de Neurobiologie de l’Université hébraïque de Jérusalem ont mis en évidences chez les poulpes « des similitudes frappantes avec le cerveau des vertébrés » Au Royaume-Uni, le poulpe bénéficie d’ailleurs d’une protection légale qui le met à l’abri d’expériences intempestives.

De récents travaux des chercheurs de la Queen’s University (Irlande du Nord), attestent quant à eux de la souffrance des crustacés : Après un choc électrique, des pagures préfèrent changer de coquille et présentent un comportement de stress, se manifestant notamment par une friction de l’abdomen à l’image d’un humain qui vient de se brûler au doigt et le met dans sa bouche pour calmer la douleur.

Changer le monde :

A la lumière de toutes ces recherches et découvertes, l’être humain ne peut plus ignorer que des milliers d’espèces ont une vie émotionnelle, souffrent et éprouvent de la joie et du plaisir. Une étude récente du Docteur Eleanor Boyle conclut même que « tous les animaux vertébrés devraient être considérés comme sentients et certains invertébrés aussi… » L’être humain peut-il alors continuer à maltraiter les animaux dans des élevages inadaptés, à les faire souffrir dans les laboratoires, à les exploiter pour le seul bénéfice de l’espèce humaine ?

Le chemin de la prise en compte de la sensibilité animale est long et semé d’embûches. Ses détracteurs, y compris parmi les scientifiques et les philosophes, sont aujourd’hui encore nombreux. En relayant les résultats des recherches en matière de sentience, en vulgarisant les connaissances acquises dans ce domaine, One Voice entend changer le regard des hommes sur les animaux. En adoptant un comportement respectueux envers les autres espèces, One Voice est certaine que l’espèce humaine peut créer les conditions d’une paix réunissant tous ceux qui partagent avec elle la planète bleue.

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ILS COLLECTIONNENT LES ANIMAUX : AMOUR OU MALTRAITANCE ?

MERCREDI 04 MAI 2011

Plus de 130 chats et 23 chiens maltraités, ainsi que les cadavres d’une vingtaine d’animaux ont été découverts au domicile d’un couple d’américains en septembre dernier.

Les services vétérinaires appelés sur place ont rapidement compris de quoi il retournait : ces animaux avaient été adoptés par des hoarders. Aux Etats-Unis, entre 700 et 2 000 cas de "animal hoarding" sont recensés chaque année.

Qu’est-ce que le "animal hoarding" ?

Le "animal hoarding" est défini par les chercheurs américains comme le besoin irrépressible ressenti par certaines personnes d’adopter un grand nombre d’animaux.

Ces derniers ont la particularité d’être élevés dans des conditions environnementales, sanitaires et vétérinaires déplorables. En effet, le hoarding, du verbe « to hoard », signifie « entasser » ou « accumuler »

Connu par les chercheurs depuis 1981 aux Etats-Unis, le "animal hoarding" n’a pas encore d’équivalence en français. Il pourrait cependant être associé à ce que l’on appelle un Trouble Obsessionnel Compulsif (TOC)

Qui sont les hoarders ?

Selon les psychiatres américains, il existe un profil type de hoarders. Ainsi, il a été établi que ces collectionneurs compulsifs d’animaux seraient à 76% des femmes. Presque la moitié d’entre elles (46%) auraient 60 ans ou plus, vivraient seules et pourraient connaître des difficultés économiques. Mais ce comportement peut tout aussi bien être adopté par un jeune homme ou une trentenaire en couple.

L’une des caractéristiques principales du hoarder est également de ne pas reconnaître qu’il possède trop d’animaux et, alors qu’il prétend les aimer, il est incapable de les nourrir ou de les soigner.

Par ailleurs, le hoarder est dans l’incapacité d’envisager l’euthanasie pour un animal et cela, peu importe l’état de santé du chien, du chat ou du rongeur.

Il a aussi été déterminé que le hoarder d’animaux, à la manière d’un éleveur, a tendance à se focaliser sur une seule espèce. La pathologie du "animal hoarding" pourrait être alimentée par des expériences traumatiques vécues pendant l’enfance par les hoarders. Ces derniers pourraient aussi souffrir de troubles de l’attachement liés à une instabilité familiale passée.

Quels animaux collectionnent-ils ?

Il semblerait que les animaux les plus appréciés par les hoarders soient les chats (dans 65% des cas) et les chiens (60% des cas)

Mais les lapins, les cochons d’Inde ou les furets, au même titre que les animaux de la ferme ou bien encore les NAC exotiques ne sont pas épargnés par l’attraction maladive des hoarders.

Quelles sont les conséquences du hoarding sur les animaux ?

Les animaux collectionnés par les hoarders sont souvent entassés dans des espaces exigus et souffrent de la promiscuité avec leurs congénères de galère.

Accumulés sans distinction de caractère ou de sexe, ils peuvent se battre et se reproduire de manière dramatique.

Dans 80% des cas, des animaux morts ou malades sont découverts au domicile des hoarders et les espaces de vie tels que les parties communes ou les chambres de la maison sont découvertes souillées par l’urine et les excréments des animaux.

Comment différencier un passionné d’un hoarder ?

Le passionné, contrairement au hoarder, s’attache à élever dans les meilleures conditions possibles ses animaux.

Motivé par l’amour ou la tendresse qu’il leur porte, il s’emploie généralement à répondre à tous leurs besoins de manière morale et éthique : les animaux du passionné sont bien nourris, éduqués et soignés.

Comme les hoarders, le passionné possède parfois de nombreux animaux. Cependant, il les adopte en fonction de ses moyens et il est capable de se contrôler pour le bien-être de l’animal et de sa propre famille.

Ainsi, les « coups de cœur » du passionné peuvent être réprimés sans trop de difficultés.

hoarders-chien-malheureux.jpg

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Allo Samira

Tu crois que tu peux trouver la vidéo montrant une pieuvre qui bouffe un requin ? J ai essayer de la trouver sans succes .

Merci :friends:

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Bonsoir Mitsakie, je t'ai mis la vidéo, j'étais loin de penser qu'une pieuvre pouvait manger un requin.

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LA VIE DES AUTRES (PAR BENJAMIN JEPHANIAH POETE)

La vie des animaux est aussi importante pour eux que notre propre vie l'est pour nous-mêmes.

Nous devons prendre leur défense, un peu comme les bonnes âmes qui à l'époque se sont opposé au commerce des esclaves.

L'esclavage n'est pas mort. Il est interdit par la loi mais il existe. Bien que les grands esprits le condamnent, il survit. Bien que les gens charitables le vilipendent, il prospère. La cruauté des coups, des lynchages et des brûlures est toujours la même, seulement les victimes sont différentes.

Qui de nos jours ne s'opposerait pas à l'esclavage ? Sauf que lorsque j'explique que les victimes sont maintenant les animaux esclaves qui sont battus et que l'on force à exécuter un numéro, que l'on entasse dans des élevages en batterie pour en faire de la nourriture pas chère ou que l'on torture de façon systématique dans les laboratoires, les gens hésitent. Il n'est pas facile, de nos jours, de regarder les mauvais traitements infligés aux animaux et de s'imaginer ce qu'en penseront les générations futures, un peu comme les négriers qui ont vendu des centaines de milliers d'esclaves humains ne pouvaient pas s'imaginer l'image qu'aurait cette activité aujourd'hui.

La raison pour laquelle je me suis impliqué dans le Projet de Libération Animale de PETA, que je vais aider à démarrer demain et qui va faire le tour des villes et des universités dans tout le Royaume Uni, est qu'il présente de façon explicite l'expérience commune de ceux qui ont été opprimés : l'humain et l'animal. L'exposition juxtapose des images d'actes cruels qui sont aujourd'hui considérés comme inacceptable par la majorité des gens, (ex : l'asservissement, la décapitation, les massacres et le gavage, etc.) et des images qui montrent ces mêmes traitements infligés à des milliards d'animaux pour la production de nourriture, d'expérimentation, d'habillement et de divertissement.

Les générations futures nous verront-elles avec le même oeil horrifié que celui qui est le nôtre lorsque nous lisons les histoires de bateaux chargés d'esclaves ? L'état d'esprit qui a permis que l'on commette ces atrocités envers des êtres humains, est le même que celui qui aujourd'hui permet qu'on les commette sur des animaux. La seule différence est que les victimes d'aujourd'hui qui sont maltraitées et exploitées car elles sont « différentes » et « impuissantes » appartiennent à une autre espèce.

De nos jours des milliards d'animaux sont abattus, victimes d'expériences, empoisonnées, battus, enchaînés, noyés et disséqués. Ceci arrive de façon routinière, en dépit du fait que nous pouvons choisir des alternatives plus humaines et même si la science et le bon sens nous montrent que les animaux ont la faculté de penser, de souffrir, d'aimer, de se réjouir, d'être terrorisé et bien plus encore. Ceci arrive car les animaux ne peuvent pas nous empêcher de le faire.

Tous les animaux sont faits de chair, de sang et d'os, tout comme l'animal humain. Tous les animaux ont les mêmes 5 sens, ils s'occupent de leur famille, ont des personnalités individuelles et ne veulent pas mourir. Tous les animaux se rapprochent plus de l'humain qu'ils n'en diffèrent.

Parce qu'il est toujours mal d'opprimer et d'exploiter les plus faibles, il est toujours mal d'opprimer et d'exploiter les animaux. Parce que les victimes de la tyrannie actuelle ne peuvent pas s'exprimer, il revient aux gens de principes de parler pour eux. Nous devons les défendre, tout comme l'ont fait les bonnes âmes qui ont parfois été jusqu'à perdre leur vie pour prendre la défense des enfants au travail et du droit de vote des femmes, nous devons nous battre contre les massacres ethniques et autres actes de violence.

Cela fait 200 ans que le parlement a banni le commerce des esclaves. Il est temps que cette compassion s'étende aux autres êtres exploités. Chaque jour, nous avons l'opportunité, de par ce que nous mangeons ou par ce que nous portons, de soutenir l'injustice ou de nous y opposer. Faisons le choix de ne pas contribuer à la cruauté, à la violence et à l'asservissement sous toutes ses formes.

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Bonsoir Mitsakie, je t'ai mis la vidéo, j'étais loin de penser qu'une pieuvre pouvait manger un requin.

Merci charmante Samira :coeur:

C est fou cette vidéo .

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5/05/2011

Ce jeudi matin, l'élevage canin, la Bergerie des Lonnes à Brignoles, a vu débouler sur sa propriété un huissier de justice et des membres de la fondation assistance aux animaux venus y récupérer les chiens.

L'élevage avait été condamné le 29 mars par le tribunal de police de Brignoles pour des faits de mauvais traitements sur animaux et s'est vu confisquer tous ses chiens.

Cependant, ce matin, les propriétaires refusaient d'obtempérer, appel a été fait aux forces de l'ordre pour évacuer les pensionnaires. Onze chiens ( notamment des yorkshires, des bulldogs) sont partis dans les refuges de la fondation assistance aux animaux à Brignoles et à Toulon. " Ils sont dans un état pitoyable" estime Stéphane Lamart de la fondation.

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ANNE L’ELEPHANT SAUVER DE LA MALTRAITANCE DANS UN CIRQUE

Anne aurait été agressée durant des décennies à l'aide de fouets et de bâtons.

Des coups de pied et de fourche lui sont assénés avec violence par un employé particulièrement agressif. Les coups ciblent souvent ses pattes arrières, percluses d'arthrose. Les chevaux et poneys du cirque sont eux aussi frappés régulièrement.

L'éléphant femelle de 58 ans est né au Sri Lanka mais vit depuis une morne existence d'éléphant de cirque. Lorsque le cirque Bobby Roberts Super Circus d’Angleterre n'est pas en tournée, l'animal est gardé enfermé dans une petite grange, accrochée par une chaîne en acier. Une vie loin d'être respectueuse des besoins de l'animal...

Les révélations de la vidéo, ne vont pas faciliter les choses au propriétaire du cirque, Bobby Roberts, qui refuse de se séparer d'Anne et a toujours affirmé qu'elle était bien traitée. Jusqu'ici, des contrôles vétérinaires fréquents lui avaient toujours donné raison.

Les propriétaires du cirque ont fini par céder et accepter qu’elle soit remise au Parc Safari de Longleat.

Les défenseurs de l'animal ont déposé une plainte contre les agresseurs. Le cirque devrait écoper d'une amende pouvant s'élever jusqu'à 23 000 € L'agresseur pourrait, lui, être condamné à un an de prison.

En attendant, Anne aspire à la liberté. Les défenseurs des droits des animaux anglais se démènent actuellement pour récolter l'argent nécessaire à son placement dans un centre où elle pourrait vivre en paix.

Ainsi le 3 avril dernier, après un long voyage sans incident, Anne a intégré ses nouveaux quartiers dans un sanctuaire pour éléphant où elle sera suivie médicalement au même titre que d'autres éléphants arrivés pour des raisons similaires. Pendant les jours et les semaines à venir, une équipe de 3 gardiens s'occupera d'elle 24 heures sur 24. Elle sera également suivie médicalement afin qu'une décision puisse être prise pour son traitement futur.

Anne aurait pu écraser son tortionnaire d'un simple coup de patte mais elle ne l'a jamais fait, Anne est plus humaine sans doute que celui qui aurait du la soigné !

Vidéo d'Anne dans son nouvel environnement où elle semble beaucoup se plaire.

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Membre, 56ans Posté(e)
nessdu27 Membre 98 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
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bonsoir à tous, et bien moi déjà je ne vais pas dans les cirques !!!! malgré l'envie de mes enfants, je leur explique que je ne paye pas pour voir des animaux enfermés à longueur de temps, que les animaux doivent vivre libre ou éventuellement "enfermés" mais dans un espace approprié à leurs besoins.

Et oui malheureusement il y a beaucoup de souffrance humaine et animale mais visiblement beaucoup ne veulent pas la voir, ne préfèrent pas savoir. J'essaye de donner mon opinion dans mon entourage, mais à quoi bon, beaucoup s'en fiche !!!!

Je suis énormément déçue de ce que l'homme peut être capable de faire, je n'arrive pas et je n'arriverais jamais à comprendre comment on puisse faire subir toutes ces atrocités !!!! ça me mets en rogne et rien que d'en parler ....................

j'espère un jour que tout cette misère s'arrêtera !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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