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Sauvons les animaux

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LES VOLAILLES

Il n'y avait pas de volailles au lycée, mais nous faisions chaque semaine une visite dans une exploitation voisine, avec différents animaux à chaque fois.

J'ai donc visité un élevage intensif de poules pondeuses en batteries, un élevage « plein air » de Chapon Label Rouge (!!), un élevage intensif de canards et j'en passe.

Les poules pondeuses, à 9 dans une cage grande comme 2 feuilles A4, aussi haute que les poules, le sol en pente (vive le confort) pour que les œufs glissent et tombent sur le tapis roulant prévu à cet effet. Des animaux déplumés à force de se piquer, des animaux dans un état lamentable, des cages sur 3 étages et sur 200m de long, dans le noir, avec la lumière artificielle qui s'allume la nuit, pour faire pondre les poules... Des cages si petites face à toute la place qu'il y avait dans le bâtiment... Une pure honte, de la maltraitance animale pure et dure, un cauchemar réel.

De plus, à leur naissance les animaux sont sexés : Les femelles iront dans les exploitations pour pondre, les mâles eux seront envoyés dans un broyeur par le biais d'un tapis roulant, bien vivant ou seront gazés car « ne servent à rien »

Les becs des volailles sont coupés pour éviter les « piquages » dans leur si grande cage, à la pince puisque c'est la mode des pinces, sans anesthésie (bien évidemment) Les griffes aussi sont coupées : on fait passer les animaux sur un tapis roulant munis de trous, sous le tapis roulant se trouve une sorte de scie qui coupe tout ce qui passe, les griffes passent donc à travers les trous et sont coupés, si c'est une patte qui passe, c'est pareil !

L'odeur qui règne dans les bâtiment d'élevage est plus qu'infecte (comme pour les porcs) Les animaux vivent au-dessus de leurs excréments... Comment est-ce possible ?

Les vieilles poules pondeuses sont envoyées à l'abattoir et sont transformées en petfood ou servent à faire les paélas.

Pour ce qui est de l'élevage des Chapons Label Rouge ! Tout d'abord savez vous ce qu'est un chapon ? C'est un coq sans testicules ! On les lui a retiré de cette manière : on l'ouvre au scalpel vers les côtes, à l'aide d'une pince on attrape les testicules, on les arrache d'un coup sec et on relâche la pauvre bête... (encore une fois ceci est fait sans anesthésie) C'est une opération tellement douloureuse qu'un coq sur 2 meure dans les 5 minutes qui suivent l'opération. L'agriculteur nous avait d'ailleurs dit qu'une fois des journalistes étaient venus pour filmer la scène mais que bien entendu, il avait refusé ! (« Pas envie d'avoir des emmerdes avec les associations de Protection Animale »)

Ensuite il faut savoir qu'ils sont effectivement en « plein air » pendant quelque mois mais qu’ensuite pour finir leur engraissement, ces animaux sont enfermés dans des minuscules cages en bois, et sont gavés de maïs jusqu'à être suffisamment gras pour être tués.

L'abattoir des volailles est affreux : les animaux sont suspendus par les pattes, qui de temps à autres lâchent car les animaux sont engraissés trop rapidement et leurs os n'ont pas le temps de se solidifier, ce qui veut donc dire que l'on retrouve une poule sans pattes giser sur le sol, en vie, et ses pattes toujours accrochées au mécanisme... Elles circulent via ce système la tête en bas jusqu'à arriver dans une espèce de boîte noire. A l'intérieur se trouve une sorte de scie mécanique qui tourne et qui leur coupe la tête à leur passage. Lorsqu'elles sortent de la boîte, elles n'ont donc plus de tête.

Les canards sont eux aussi sur des grilles dans des cages trop petites, au-dessus de la fosse à lisier qui dégage une odeur à faire vomir.

J'ai aussi visité un élevage intensif de poulets de chair... Au début, c'est super ! Les poulets ont beaucoup de place ! Le grand bâtiment d'une centaine de mètres, accueille des milliers de petits poussins sur de la paille bien fraîche (ou copeaux), ils peuvent courir sans problème, atteindre les abreuvoirs et les mangeoires. Sauf, que le bâtiment ne grandi pas en même temps que les poussins. Et en un rien de temps, les poulets bien engraissés se retrouvent les uns sur les autres, dans une chaleur extrême, se piétinent, ne peuvent plus atteindre l'eau sans marcher sur les autres, la paille qui leur servait de litière est souillée, beaucoup meurent étouffés, d'autres de faim ou de soif car incapables d'aller se nourrir (coincés par les autres, blessés aux pattes)

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LES LAPINS

Nous n'avons jamais visité d'élevage de lapins, nous avons seulement vu des vidéos.

Dans ces fabuleux élevages, les lapines servent d'usine à lapereaux. Elles sont enfermées dans des cages minuscules sur des grilles (comme toujours) au-dessus de la fosse à lisier.

Il y a très peu de mâles. Les agriculteurs font monter ces derniers sur des sortes de mannequins, et récoltent la semence par le biais d'un petit tube. Ensuite, les lapines sont inséminées... Maintenues sur le dos, sans pouvoir bouger, elles subissent la barbarie humaine, une fois de plus. Le tube que les exploitants leur introduisent dans le vagin paraît énorme.

Une fois inséminées, elles attendent, patiemment, de mettre bas. Leurs petits seront gardés 28-30 jours avec elles, puis ensuite seront envoyés à l'engraissement. Tous les 30 jours, les lapines sont inséminées, ainsi, à peine les petits sont nés, elles sont à nouveau enceintes.

Les causes de réforme des lapines sont les suivantes : problèmes de pattes (…), pas assez maternelles (mangent leurs petits), pas assez prolifiques (comme si elles choisissaient le nombre de lapereaux), vieilles (= 2 ans...)

Les lapins sont tués par la main de l'homme, en un coup derrière la tête, quand ce n'est pas contre le mur. Les lapereaux estimés trop petits subissent le même sort que les petits porcelets.

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LA FOIRE AUX BESTIAUX

Un endroit qu'il faudrait absolument faire contrôler par la DDSV, la foire aux bestiaux de Bourg En Bresse, « La Cham bière » (une visite organisée par notre école) Une vision cauchemardesque !

Des animaux, épuisés, blessés, handicapés, maigres, entassés les uns sur les autres dans des enclos fait pour même pas un animal, sans eau, battus à chaque instant par le premier imbécile venu muni d'une canne.

Des vaches tellement maigres et déshydratées que leurs yeux ressortent de leurs orbites, des bœufs entassés les uns sur les autres, 2 couchés, 3 à cheval dessus essayant tant bien que mal de tenir en équilibre, la langue pendante, soufflant, souffrant.

Des veaux éborgnés, des cornes cassées, des yeux crevés, des blessures à tous les membres, et une chaleur à crevée.

J'ai pleuré tout le temps de la « visite », incapable de regarder ces animaux dans les yeux, tellement je me sentais impuissante devant tant de mépris pour des êtres vivants.

J'ai vu une vache tendre le cou autant qu'elle le pouvait, en sortant sa petite langue pour atteindre un abreuvoir vide et hors de portée, les yeux plein d'espoir, j'ai vu des enfants d'agriculteurs de même pas 10 ans battre avec des cannes en bois des veaux qui refusaient d'avancer car exténués, j'ai vu des agneaux parqués comme des sacs à patates, assoiffés, j'ai vu des chevaux, plus maigres que jamais, déformés, avec le bassin plus haut que l'encolure, la crinière dans un état lamentable, qui attendaient patiemment qu'un boucher veuille bien les acheter, j'ai vu des taureaux accrochés par les cornes aux barreaux d'un enclos, tellement bas qu'ils étaient obligés de se mettre à genou sur le béton, La tête coincée aux barreaux, j'ai vu la misère animale, une scène sans nom d'animaux mutilés, souffrants, angoissés et stressés, crevant de chaud sous le poids des autres, battus à tout bout de champs sans aucune raison, seulement par plaisir.

Je me suis approchée d'un enclos dans lequel il y avait des veaux de même pas 3 mois, j'ai demandé au premier arriéré venu s'il était possible de leur amener à boire, il m'a ri au nez en hurlant à tous ces collègues « hey y a la gosse qui veut donner à boire aux veaux ahahaha »

Cela a fait rire tout le monde, j'avoue que je n'ai pas compris.

Une guide nous a expliqué le fonctionnement de la foire, et en passant devant une vache laitière très très maigre, elle nous a dit « tiens voilà un cadavre ambulant qui finira en steak haché »... Comment peut-on sortir une connerie de la sorte ? Tous les débiles de ma classe ont explosé de rire en répétant « cadavre ambulant » à la pauvre vache qui se traînait, boitant et soufflant.

Quand on voit quelque chose comme ça, on se demande vraiment pourquoi on fait partie de la même espèce que tous ces salauds, ces tarés qui se tortillent de joie devant la souffrance animale, qui battent à tour de bras des animaux qui ne comprennent même plus pourquoi on les frappe, ces hommes qui se disent supérieurs aux animaux.

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Invité Grenadine33
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Invité Grenadine33
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Ce ne sont pas de vrais agriculteurs, mais des bouchers irrespectueux des animaux qui leur permettent de vivre.

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L’ABATTOIR (suite du TEMOIGNAGE)

Une autre visite organisée... Quel endroit charmant... Des bout d'animaux suspendus en l'air, à la chaîne, un nombre incalculable, principalement des porcs et des vaches (ou du moins ce qu'il en reste)

Nous avons remonté la chaîne d'abattage, des bouts de viande jusqu'à l'animal vivant. Je me suis effondrée à la vue des vaches encore entière avec leur pelage, suspendues en l'air, la gorge tranchée, la langue pendante, se vidant de leur sang... Et cette odeur de mort... J'ai totalement refusé de voir les animaux se faire tuer, je suis donc rester là, devant les vaches mortes suspendues en l'air.

Bien sûr les autres ont continué de remonté la chaîne pour voir les bêtes se faire lâchement Assassiner. Il était hors de question que je vois un tel massacre, j'en avais assez vu.

Bien sûr ils n'ont pas pu s'empêcher de me raconter comment ça se passe. Les vaches sont entassées dans un enclos, puis l'enclos se rétrécit, et les vaches sont poussées dans un couloir, elles ne peuvent être qu'une par une, à la queue leu leu. Ensuite une barrière, elles entrent une par une dans la "salle". Un appareil les bloque et les maintient immobile, ensuite un homme passe au-dessus de la vache (il y a tout un système, comme un pont au-dessus de l'appareil qui maintient la vache) et lui enfonce une grosse pointe dans le crâne (ce qui est censé tuer l'animal instantanément) c'est comme un revolver, sauf que ce n'est pas une balle qui sort, c'est une grosse pointe qui sort et qui rentre, quand ils appuient sur la gâchette ça sort d'un coup avec une force inouïe et ça revient dans le chargeur. Ensuite un autre homme qui est en bas, égorge la vache et lui met une chaîne autour d'un des sabots des pattes arrières pour la soulever comme un vulgaire sac à patate. La bête se vide de son sang la tête en bas, bien sûr elle bouge encore mais « c'est les nerfs » comme ils disent... (...) j'en doute... puis ensuite elle commence la chaîne (là où moi je me suis arrêtée)

Ça va très très vite la chaîne, à chaque étape une partie du corps est enlevée : la peau « flaf » d'un coup tout est arraché (ils ont des énormes couteaux qui coupent comme des lames de rasoirs) ensuite les yeux, la langue, les oreilles, mais ils les gardent parce que dessus il y a les boucles qui permettent une traçabilité des animaux. Ensuite c'est de la boucherie, ils coupent chaque partie de la vache en tous petits bouts, si bien qu'à la fin, on ne sait même plus de quel animal il s'agissait.

Il règne une atmosphère qui rend très mal à l'aise, c'est un endroit sordide, qui pue le stresse, le sang, la transpiration des bêtes, et on ne sait pas trop quoi d'autres.

Une chose est sûre : plus jamais de ma vie je ne mettrais mes pieds dans un tel lieu, un lieu où on massacre des êtres vivants.

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LE STAGE EN CENTRE D’INSEMINATION EQUINE

Il fallait que je réalise pendant l'été, un stage de 8 semaines dans un centre de mon choix, afin de répondre à une problématique et de réaliser un rapport de stage.

Ne voulant pas revoir les horreurs que j'avais vu chez les moutons, vaches, porcs, volailles, et lapins, j'ai décidé d'aller dans un centre d'insémination équine. Mais j'étais encore loin d'imaginer ce que subissent les pauvres juments !!

Premièrement le chef du centre (mon maître de stage) passait son temps à critiquer les bêtes et à dire que celle ci était « conne », ou que celle là était « bête qu'elle en peut plus »

Je pensais connaître le monde du cheval, pour avoir pratiqué l'équitation pendant presque 10 ans. Bien sûr, vu mon point de vue, beaucoup de choses me déplaisent dans ce milieu (coups de cravaches pour faire obéir les pauvres chevaux qui n'ont jamais demandé à avoir des hommes sur leur dos, dressage avec les éperons... etc.) Mais je n'avais jamais vu de choses comme ça...

Tout d'abord, les juments qui gesticulent pendant qu'on leur trifouille leurs parties génitales sont immédiatement équipées d'un « tors nez », un appareil de torture qui « soi-disant » les « endorment » : un gourdin en bois, muni d'une corde à son extrémité. On passe le bout du nez des chevaux dans la corde et avec le manche on tourne jusqu'à ce que le nez est fait un tour sur lui-même. Le chef du centre serrait tellement fort que les juments hurlaient de douleur (je n'avais jamais entendu un cheval crier, c'est horrible) La plupart des juments qui venaient se faire inséminer avait déjà un poulain (on recommence avec les usines à bébés) et les pauvres étaient totalement perdus lorsqu'on amenait leur mère se faire échographier : ils ne savaient pas où passer (la stalle dans laquelle étaient maintenues les juments possédait un petit couloir qui permettait au poulain de rester à côté de sa mère) J'ai vu un poulain voler en l'air suite à l'énorme coup de pied dans la tête qu'il a reçu de la part du chef de centre, car « cet imbécile ne passe pas où il faut ! »

J'ai vu cette même personne tabasser une jument avec le manche du « tors nez » D'énormes coups sur le chanfrein qui faisaient saigner les juments du nez. Une fois, je suis revenue chez moi avec un t-shirt ensanglanté, ma mère s'est demandée si on ne m'avait pas frappé. J'avais simplement essayé de rassurer une jument en lui parlant, elle avait soufflé par le nez et tout le sang m'avait atterri dessus.

Un passage très choquant lors de mon stage : un jeune poulain de 3 ans devait partir du centre pour aller se faire débourrer (dresser) et devait donc pour cela monter dans un camion. Il n'en avait jamais vu, puisqu'il était enfermé dans un box dégueulasse avec du crottin jusqu'aux genoux depuis sa naissance (ou presque) Une scène affreuse : de gigantesques coups de chambrières sur la tête, sur le corps, sur la croupe pour le forcer à monter dans le camion. Le poulain, attaché avec une longe à l'intérieur du camion, se débattait, se cabrait (toujours en étant à l'extérieur) Un moment il s'était même renversé par terre en glissant sur la rampe, il ne s'était pas relevé tout de suite et avait reçu peut- être 50 coups de fouets sur la tête. Du sang coulait sur ses yeux, les marques de brûlures sur sa croupe se voyaient très nettement. Si bien qu'un moment le poulain avait réussi à ouvrir la boucle du licol et s'était échappé dans le centre.

Quand on l'a eu enfin rattrapé, le chef du centre s'était déchaîné dessus. La stagiaire qui était avec moi pleurait, comme moi, en hurlant que ce n'était pas la bonne méthode pour le faire monter. Une heure plus tard le poulain n'était toujours pas monté dans le camion, il dégoulinait de sang et de sueur, le regard alerte, plein de stress, mort de peur, angoissé de recevoir encore et encore des coups. Les gens qui étaient venus le chercher proposèrent de placer le camion à la sortie d'une stalle, de manière à ce que le poulain y entre de lui-même, en passant par la stalle. En 5 minutes, le poulain fut dans le van.

Une semaine plus tard, j'ai revu le monsieur qui était venu chercher le poulain. Il m'a dit qu'il avait fait voir le poulain par un vétérinaire et que ce dernier avait été obligé de lui faire des points de sutures car les plaies étaient trop importantes. Il m'avait aussi avoué que la méthode ne lui avait pas du tout plu mais que comme moi il n'avait rien osé dire...

Le bourreau des chevaux, s'amusait aussi à attacher les queues des juments à leur licol car cela l'énervait lorsqu'elles essayaient tant bien que mal de se débarrasser des taons qui leur piquaient le ventre. Les pauvres se faisaient donc piquer et devenaient très nerveuses puisqu'elles ne pouvaient plus fouetter de la queue.

Le pauvre chien de ce même homme recevait des clés à molette dans la tête chaque fois qu'il n'écoutait pas et il restait attaché à un bout de corde de moins d'un mètre toute la journée. Lorsqu'il criait sur le chien alors qu'il n'avait rien fait, et que ce dernier se faisait pipi dessus, il se mettait à hurler de rire en disant « on fait un petit pipi ???? »...

Une fois le chien était libre et avait coursé des poules, il l'avait enfermé dans un box et l'avait rué de coups de pieds. Les cris du chien suppliant d'arrêter n'avaient eu l'air de faire aucun effet.

Huit semaines très très longues, à voir des animaux se faire encore martyriser, sans pouvoir rien dire...

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LA MENTALITE DES AGRICULTEURS

Les élèves de ma classe venaient presque tous du milieu agricole et clamaient tous « aimer les animaux »

J'ai pourtant assisté à ces différentes scènes, qui de part leurs violences prouvent que ce n'était que mensonge...

Le fermier de l'école se permettait d'empoisonner les pigeons qui venaient se poser sur l'étable. Avant de mourir, ils étaient donc très affaiblis et marchaient sur le sol, en dodelinant. Les élèves de ma classe s'étaient donc amuser à les ramasser par terre, puis à leur arracher les ailes, puis les pattes, avant de leur fracasser le crâne sur le sol et à sauter dessus.

Il y avait aussi cette espèce de concours qui consistait à « exploser » les souris qui sortaient de la paille en leur sautant à pieds joints dessus : le premier qui en tue une à gagner !

Sans parler des coups de pieds balancés aux chiens qui passaient, des discutions sur ce qu'il s'était passé chez eux la veille « on a fait un lancé de chatons sur les murs hier !!!! » Et j'en passe...

A la fin des 2 ans, ils faisaient exprès de tuer les animaux devant moi car ça les amusait que je pleure

« allez on va faire pleurer Lydia ! »...

Pour finir ce long témoignage, qui restera incomplet car je ne peux pas décrire 2 ans de cauchemars, je voulais dire que beaucoup d'humains sont complètement fêlés, qu'ils n'ont aucune notion du bien et du mal et qu'on peut leur faire faire n'importe quoi. De plus, l'effet de foule les rend incontrôlables, idiots et dévastateurs. Ils n'ont absolument aucun respect pour la vie, et je pense que lorsqu'on est capable de faire souffrir et de tuer des animaux de la sorte, on est capable d'en faire autant avec d'autres êtres humains. Ces gens ne devraient même pas exister, ils devraient être enfermés ou tués.

Je suis tout à fait consciente de ma généralité, mais j'ai vu tellement d'endroits similaires sur ces points que je ne peux que généraliser. Le Fric fait faire n'importe quoi aux êtres humains.

Mais qu'est ce qui nous donne le droit de « posséder » les animaux ? De les violer ? De les maltraiter ? De les persécuter ? De les enfermer ? De les mutiler ? De les tuer ? De les sélectionner ? De les exploiter ? Notre cerveau ???? Là est la grande question...

Ce ne sont pas de vrais agriculteurs, mais des bouchers irrespectueux des animaux qui leur permettent de vivre.

En effet, c’est horrible ce que l’on fait subir à ces animaux. Le prochain résumé concernera le thème sur la réhabilitation des animaux de laboratoire.

On peut juger de la grandeur d'une nation par la façon dont les animaux y sont traités."(Gandhi)

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Invité Grenadine33
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On peut ne pas se rendre compte de la souffrance que l'on occasionne à un moment de sa vie, et changer. Je l'ai fait, mais faut-il encore le vouloir.

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Je pense quand on arrive à être conscient et à comprendre, on arrive à changer certaines choses, ce n'est pas évident et je pense que si on vit une certaine souffrance, cela est encore plus difficile.

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LA REHABILITATION DES ANIMAUX DE LABORATOIRE.

(étude faite par BARTHE Sandrine)

La réhabilitation des animaux de laboratoire consiste à épargner la vie des animaux dont l’état de santé le permet en fin de protocole, en les faisant adopter par des particuliers (pour les animaux domestiques) ou en les plaçant dans des structures d’accueil spécialisées (pour les animaux de rente ou les animaux sauvages) Les animaux sélectionnés par le laboratoire seront remis au GRAAL (ou à une autre association) sur la base d’un contrat de session. Ils passeront par une période de transition pour les socialiser et les éduquer avant d’être soumis à l’adoption. La réhabilitation des animaux de laboratoire peut être effectuée directement par le laboratoire, mais elle peut également passer par l’intermédiaire d’une association de protection animale. Dans l’ensemble, la réhabilitation des animaux de laboratoire est perçue de façon relativement positive et tend à se développer.

Le devenir des animaux de laboratoire.

Au total, quatre issues sont possibles pour les animaux de laboratoire :

- l’euthanasie réalisée à des fins scientifiques.

- l’euthanasie systématique en fin de protocole.

- la réutilisation dans un nouveau protocole.

- la réhabilitation.

Les animaux de laboratoire.

La réhabilitation des animaux de laboratoire dépend bien évidemment du type d’expérimentation réalisée, de l’état de santé de l’animal, etc, mais également des caractéristiques intrinsèques de l’animal. On sait qu’il existe différents fournisseurs d’animaux de laboratoire, on peut donc se demander si l’élevage d’origine de l’animal peut influencer leur réhabilitation.

On peut se demander quels sont les facteurs qui faciliteraient la réhabilitation d’un animal de laboratoire ? Par exemple son jeune âge permettrait-il à l’animal de s’adapter plus facilement à son nouvel environnement ? Ou vaut-il mieux que l’animal soit adulte ? Son comportement général (dominé ou dominant, calme, joueur, craintif …) peut-il entrer en ligne de compte ? D’autres critères étaient proposés aux laboratoires, comme le dressage de l’animal, sa socialisation à l’homme mais aussi vis-à-vis de ses congénères et des autres espèces, son état sanitaire, et bien sûr l’assurance que l’animal ne représente pas un danger potentiel pour la famille et son entourage.

Les familles d’accueil.

Les familles d’accueil jouent un rôle important dans la réhabilitation des animaux de laboratoire et participent ainsi à son succès ou à son échec. Il est évident que tout le monde ne peut pas se permettre d’adopter un animal, ce qui est d’autant plus vrai dans le cadre des animaux de laboratoire réhabilités. L’adoption d’un animal de laboratoire n’est pas un acte anodin. C’est pourquoi certaines conditions semblent indispensables pour les laboratoires dans le choix des familles d’accueil.

Selon certains laboratoires, les familles d’accueil devraient principalement être conscientes des difficultés relatives à l’adoption d’un animal de laboratoire, avoir l’habitude de posséder des animaux de compagnie et disposer d’un minimum d’espace. Il parait également évident que les familles d’accueil ne devront pas maltraiter l’animal adopté, ni le faire euthanasier (excepté dans les cas de souffrances avérées et d’agressivité avérée) Enfin, les laboratoires souhaiteraient que les familles s’abstiennent de toute revendication ou récrimination à leur égard à la suite d’une adoption.

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Invité Grenadine33
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Invité Grenadine33
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J'ai du mal à croire qu'un animal n'ayant connu que la cage, les piqures et autres joyeusetés soit capable de pouvoir être dans une famille, même compréhensive. Et si c'est pour que l'animal finisse ses jours complètement traumatisé au dernier degré, où la peur ne le quitte jamais. Il vaut mieux l'endormir à mon avis. Pauvres petites bêtes...:snif:

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C’est aussi l’impression que j’ai, en lisant un commentaire sur une personne qui a adopté un chien de laboratoire, elle disait qu’il avait peur des vêtements blancs ou très clairs et qu’il ne s’approchait que de la famille et était terrifié au moindre claquement de porte. Peut être là, où je pense que cela aurait pu être utile c’est si cela leur évitait d’autres souffrances en laboratoire mais malheureusement, ce n’est pas le cas puisqu'ils ne sont réhabilités qu'une fois qu'ils n'en ont plus d'utilité.

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LA REHABILITATION DES ANIMAUX DE LABORATOIRE (suite).

(étude faite par BARTHE Sandrine)

Avantages et inconvénients du laboratoire en termes de réhabilitation.

Les laboratoires ont eux aussi un rôle important à jouer dans l’issue de la réhabilitation. En effet, ces animaux sont spécialement élevés pour être utilisés dans des laboratoires d’expérimentation animale, et ils sont donc conditionnés pour s’adapter au mieux à la vie en laboratoire. Dans tous les domaines (alimentation, environnement immédiat, exercice, relation à l’homme, contacts avec les congénères …) leurs référentiels correspondent à leurs vécus en tant qu’animal de laboratoire, ce qui est assurément très différent de l’existence d’un animal de compagnie. On trouve le caractère et le comportement des animaux qui peut éventuellement varier selon l’élevage d’origine.

Facteurs influençant la réhabilitation.

D’après certains laboratoires, le bien fondé de la démarche et les répercussions positives que la réhabilitation des animaux de laboratoire peut avoir sur le personnel sont les deux principaux éléments qui pourraient encourager cette pratique auprès des laboratoires. Le principal frein relatif à la mise en œuvre de la réhabilitation des animaux de laboratoire réside dans les difficultés réglementaires et de santé publique potentiellement engendrées par ces adoptions. Suivent le coût excessif de la démarche et la perte de temps consécutive aux contraintes administratives inhérentes au processus.

D’autres critères sont pris en considération, comme les craintes vis-à-vis de la confidentialité des recherches, l’engagement de la responsabilité du laboratoire et des difficultés au niveau de la fourniture en animaux. Pour ce dernier point, on peut se demander quelle est la nature de cette difficulté. Est-ce parce que le laboratoire devra changer de fournisseur afin d’acquérir des animaux mieux socialisés et donc plus facilement réhabilitables ? Ou est ce parce que le laboratoire favorisera la réhabilitation à la réutilisation des animaux, devant ainsi acheter davantage d’animaux ? D’après les réponses de certains laboratoires, on remarque que le problème de fourniture en animaux est cité en première position et qu’il est directement suivi par la contrainte financière.

Le GRAAL et la réhabilitation des animaux de laboratoire.

Le GRAAL, en tant qu’association de défense animale, est bien évidemment opposé au principe de l’expérimentation animale d’un point de vue éthique. Pourtant d’un point de vue sociétal, le GRAAL le considère comme un fait et se propose d’en amoindrir les conséquences. Cette association ne fait donc pas partie des extrémistes qui condamnent et combattent toutes formes d’utilisation animale. Au contraire, elle cherche à travailler de concert avec le plus grand nombre de laboratoires d’expérimentation animale et d’éleveurs afin d’épargner les animaux qui peuvent l’être via leur réhabilitation.

Les animaux concernés sont notamment :

Les animaux témoins ou de réserve qui n’ont fait l’objet d’aucune expérience et qui sont devenus inutiles pour les laboratoires.

Les animaux reproducteurs atteints par la « limite d’âge »

Les animaux d’expérience arrivés en fin de protocole en bonne santé physique et psychique et ne représentant aucun danger pour la santé publique ou pour les animaux avec lesquels ils seraient mis en contact.

Depuis le lancement de son action, le GRAAL a d’ores et déjà réhabilité environ 200 chiens, une dizaine de macaques, quelques animaux de ferme et plus de 250 souris.

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Invité Mitsakie
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C’est aussi l’impression que j’ai, en lisant un commentaire sur une personne qui a adopté un chien de laboratoire, elle disait qu’il avait peur des vêtements blancs ou très clairs et qu’il ne s’approchait que de la famille et était terrifié au moindre claquement de porte. Peut être là, où je pense que cela aurait pu être utile c’est si cela leur évitait d’autres souffrances en laboratoire mais malheureusement, ce n’est pas le cas puisqu'ils ne sont réhabilités qu'une fois qu'ils n'en ont plus d'utilité.

Je suis contente qu ils se soit réhabilités .

Merci Samira pour le beau travail que tu fait pour le forum .

On apprend des tas de choses en lisant tes sujets .

C est fort bien écrit

:give_rose:

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alsacienne Membre 31 messages
Baby Forumeur‚ 95ans‚
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BRAVO :bravo: Samira ; Peu de personnes seraient incapables de fournir un tel travail afin de nous alerter ! :good:

Bon week-end à vous :air_kiss:

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Merci, bon week-end à toi aussi. :)

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LA REHABILITATION DES ANIMAUX DE LABORATOIRE (suite)

(étude faite par BARTHE Sandrine)

Le choix des animaux.

C’est toujours le laboratoire qui sélectionne les animaux réhabilitables en fonction des expérimentations réalisées. Le responsable de l’unité de recherche, le vétérinaire en charge de l’animalerie et l’animalier qui s’est occupé du ou des animaux jugent de leur état de santé et de leur comportement avant de les orienter vers le GRAAL. Seul le vétérinaire est apte à déterminer si l’animal risque de souffrir à plus ou moins long terme des conséquences d’une expérimentation.

L’âge ne fait pas partie de leurs critères de sélection. Par contre les animaux considérés comme dangereux, nécessitant un traitement chirurgical onéreux pour être remis en état ou ayant reçu des substances radioactives sont exclus d’office du programme de réhabilitation. Concernant les animaux génétiquement modifiés, leur réhabilitation n’est pas encore effective à ce jour. Comme la quarantaine avait été évoquée pour les animaux ayant subi des rayonnements radioactifs, le GRAAL avance l’intérêt de la stérilisation pour les AGM qui permettrait de les intégrer à la démarche. De fait, l’association accepte et propose à l’adoption tous les animaux qui lui sont remis par les laboratoires quels que soient leur état physique et/ou psychique, une sélection ayant été conduite en amont par l’unité de recherche.

D’autres pays (par exemple le Royaume Uni) pratiquent la réhabilitation des animaux de laboratoire. Leurs pratiques, bien que similaires, diffèrent parfois un peu de la pratique française. On constate que l’âge n’est pas non plus un critère de sélection pertinent, par contre, outre la bonne santé de l’animal, ils mettent l’accent sur son caractère adaptable. Ils évaluent systématiquement le bilan bénéfice/coût de la réhabilitation pour chaque animal. Le bénéfice correspond au bien être futur de l’animal et le coût au stress associé au changement d’environnement et à sa capacité à s’y adapter. Cet aspect là ne rend pas forcément la réhabilitation de l’animal inenvisageable, mais ils sauront ainsi qu’il nécessitera a priori plus de temps et d’efforts pour y parvenir avec succès.

La période de transition.

Les animaux en transition sont hébergés dans des refuges sélectionnés par le GRAAL, parfois dans des parcs animaliers. La période de transition doit préparer l’animal à sa nouvelle vie et à son futur environnement, car tous les changements qu’il va vivre vont affecter son comportement. Pour cela il doit être exposé progressivement à de nombreuses expériences sensorielles jusqu’alors inconnues (comme marcher sur de la pelouse, entendre le bruit de la circulation …) et faire l’objet d’une socialisation à l’homme, voire à ses congénères. Son nouveau mode de vie en tant qu’animal de compagnie ne ressemblera en rien à sa vie d’animal de laboratoire : les stimuli seront nettement plus variés et plus nombreux, ainsi que les contacts humains en particulier. En effet, l’environnement d’un chien de laboratoire est relativement restreint et très souvent à l’intérieur, avec de nombreux contacts canins et relativement peu de contacts humains.

On doit rappeler que le beagle a été sélectionné comme chien d’expérience précisément parce qu’il était un chien de chasse chassant en meute, c'est-à-dire ayant des rapports privilégiés avec ses congénères plutôt qu’avec l’homme. En comparaison, l’environnement d’un chien de compagnie est plus complexe, avec moins de contacts canins et de nombreux contacts humains, et il a plus souvent accès à l’extérieur. Cette transition est conduite par la structure d’accueil transitoire avec l’aide de comportementalistes si besoin, puis, après l’adoption, le relais est pris par l’adoptant.

En règle générale, les chiens s’adaptent assez rapidement. Il leur faut en moyenne 6 mois à un an maximum pour apprendre à être propre, à marcher en laisse, à s’habituer au bruit, … Et jusqu’à présent, aucun animal ne s’est révélé inapte à la réhabilitation suite à cette période de transition. Au Royaume Unis, un programme de stimulation et de socialisation est intégré aux pratiques du laboratoire. Les animaux sont donc moins stressés face à des situations inconnues ou à de nouvelles procédures expérimentales, mais cela permet également de favoriser une future réhabilitation. Les animaux sélectionnés pour la réhabilitation sont ensuite, sur le même modèle mais plus intensivement, préparés pour faire face à leur nouvel environnement que ce soit au sein du laboratoire ou dans la structure d’accueil.

Modifié par samira123
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LA REHABILITATION DES ANIMAUX DE LABORATOIRE (suite)

(étude faite par BARTHE Sandrine)

Le coût moyen.

Les animaux transférés au GRAAL, et donc aux structures d’accueil, le sont à titre gratuit. De ce fait, si le don est rapide et si le laboratoire ne prend pas en charge le transport de ces animaux, la réhabilitation ne lui coûte presque rien (outre les frais d’identification et de vaccinations obligatoires) Il peut pourtant arriver que l’animal nécessite des soins, tels qu’une petite chirurgie, destinés à améliorer son état et son bien être. Par ailleurs, la stérilisation, si elle est réalisée par l’unité de recherche lui demande un peu de temps mais reste très abordable. Par contre la stérilisation aux frais du GRAAL ou du refuge doit être réalisée par un vétérinaire et revient facilement à 70 ou 100 €

Le refuge doit ensuite assurer les frais d’hébergement de l’animal (alimentation, soins courants …) jusqu’à son adoption définitive. L’élément le plus onéreux correspond au transport des animaux à réhabiliter. Dans la plupart des cas, ils sont dirigés vers un refuge situé à moins de 100 km du laboratoire. Réglementairement, l’unité de recherche doit faire appel à un transporteur agréé. Celui-ci, d’après le décret no 95-1285 du 13 décembre 1995 relatif à la protection des animaux en cours de transport, doit comprendre un « moyen de transport aménagé conformément aux exigences de confort et de salubrité » (alimentation, abreuvement, soins, repos des animaux, ventilation, espace minimum) ainsi qu’un « convoyeur qualifié chargé de la garde et du bien être des animaux transportés »

La réhabilitation des animaux de laboratoire, dans son aspect logistique, présente un coût non négligeable quelle que soit la partie considérée. C’est pourquoi, il serait judicieux et bénéfique pour tout le monde que les laboratoires intègrent la réhabilitation et son coût (calculé en fonction de l’âge de l’animal, de son espérance de vie et du coût d’élevage journalier) dans leurs protocoles de recherche.

Le profil recherché.

En règle générale, les familles d’accueil apprennent l’existence de la démarche de l’association via internet, et ce sont elles qui prennent contact en premier. Une rencontre est ensuite organisée afin d’estimer les capacités d’accueil de la famille en question, avant de la diriger vers un refuge en particulier. Les familles choisies pour l’adoption n’ont pas obligatoirement d’expérience dans la possession d’animaux de compagnie. Ce n’est pas indispensable puisque les animaux réhabilités auront de toute façon un comportement particulier et a priori différent sur certains points de celui des animaux de compagnie habituels.

Par contre les adoptants doivent disposer d’un espace minimum obligatoirement clos (afin d’éviter les risques de fugue) et une forte disponibilité pour s’occuper de leur nouveau compagnon. De même ils devront faire preuve de motivation et être conscient des difficultés encourues par l’adoption d’un tel animal. La présence d’enfants importe peu, par contre la présence d’autres animaux dans le foyer est un avantage indéniable (notamment pour les chiens ayant l’habitude de vivre en groupe) C’est d’ailleurs pour cette raison que l’adoption par paire ou par groupe est favorisée quand elle est possible. Dans ce cas aussi un contrat est signé entre le refuge et la famille d’accueil.

En aucun cas le refuge ne divulgue le nom du laboratoire d’où provient l’animal, et en cas de problème ou de question, c’est à nouveau le GRAAL qui fera office d’interface. Les refuges auront seulement un rôle de conseil via la fiche sanitaire et comportementale de l’animal que le laboratoire fournit systématiquement au moment de la session. Il est évident que l’adoptant s’engage à ne pas abandonner, maltraiter ou euthanasier l’animal pour des raisons autres que souffrances et agressivité avérées. Mais il ne doit pas non plus le faire travailler, le vendre ou le céder.

Pour cela, la présence d’autres chiens ou les adoptions par paire seraient idéales, et dans tous les cas, un environnement relativement calme, un espace minimum (clos de préférence) et une grande disponibilité de la part du propriétaire sont requises. Les propriétaires devront également savoir à quoi s’attendre avec des animaux de laboratoire ainsi que comprendre et être capables de faire face à de potentiels problèmes.

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LA REHABILITATION DES ANIMAUX DE LABORATOIRE (suite)

(étude faite par BARTHE Sandrine)

La préparation et l’information des familles.

Le GRAAL travaille actuellement à la rédaction d’une charte destinée aux adoptants, afin de les aiguiller et de les aider au cours de leur adoption. Sinon, à l’heure actuelle, il n’existe pas vraiment d’information et de préparation types pour les familles d’accueil, pour la simple et bonne raison que les situations sont très variables selon les adoptants mais aussi selon les animaux. Seules des indications sur certains types de difficultés et/ou de comportement sont données.

En cas de souci, comme cela a déjà été mentionné, les familles peuvent se retourner vers le refuge et donc vers le GRAAL pour obtenir de plus amples informations de la part d’un laboratoire par exemple. Au Royaume Unis, les familles d’accueil reçoivent davantage de conseils. Avant toute adoption, elles sont informées des comportements possibles de leur futur animal, des difficultés possibles et des actions qu’elles auront à mener, afin de pouvoir prendre une décision en toute connaissance de cause.

De plus, elles sont orientées vers un comportementaliste qualifié à contacter en cas de problème, principalement au cours des premières semaines suivant l’adoption. Enfin, on leur conseille également de se préparer à faire face à certaines questions concernant le vécu de leur animal ou leur positionnement par rapport à l’expérimentation animale.

Le suivi d’adoption.

En moyenne, les animaux sont adoptés au bout de 3 mois. Il peut arriver que leur séjour en structure d’accueil soit prolongé (environ 6 mois) principalement pendant la période estivale. Une fois installés dans leur nouveau foyer, les animaux réhabilités ont besoin de temps pour s’adapter à leur environnement. C’est pourquoi il est important de réaliser un suivi d’adoption afin de s’assurer que la santé et le bien être de ces animaux est optimum. Ce suivi est de la responsabilité du refuge, et se présente sous la forme d’une visite à domicile par un membre compétent de son personnel. Il arrive aussi fréquemment que les adoptants envoient des photos témoignant de la quiétude et de la prospérité de leur compagnon.

Cette visite a lieu en général 2 à 3 mois après l’adoption de l’animal. Elle permet d’étudier le comportement de l’animal et elle offre l’occasion à l’adoptant de discuter de certains problèmes plus aisément. Si jamais la visite n’était pas entièrement satisfaisante, un nouveau contrôle peut être effectué au bout d’1 à 2 mois. Par contre si de gros problèmes apparaissent, mettant en jeu le bien être de l’animal (absence de sorties, problème de santé non réglé, maltraitance …), celui-ci peut être retiré de sa famille d’accueil et faire l’objet d’une nouvelle adoption.

Le même type de suivi est réalisé au Royaume Uni. Il a lieu 2 mois après l’adoption et comporte généralement une seule visite menée par des volontaires correctement formés. Dans le cas des réhabilitations menées par les laboratoires eux-mêmes, il n’existe pas de visite à domicile. Par contre, quel que soit le mode de réhabilitation, un soutien téléphonique est toujours mis à disposition des familles d’accueil (au sein du laboratoire, auprès d’un vétérinaire/comportementaliste ou auprès d’une association)

Notons également que le LASA envisage de mener une étude sur des beagles réhabilités, afin de vérifier que la réhabilitation est véritablement bénéfique à ces animaux. Pour cela, une trentaine de familles d’accueil recevraient la visite d’un comportementaliste à 1-2 mois, 6 mois et 12 mois suivant l’adoption.

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