Les catholiques indiens veulent changer les choses

Il faut arrêter avec l'islamophobie, c'est un terme qui n'a aucune légitimité et dont l'usage a été démenti par les pays arabes via l'organisation de la conférence islamique. La critique d'une religion ne doit pas être la critique de ceux qui la suivent, ou alors seulement dans la mesure où leurs comportements témoigneraient des excès dénoncés de cette même religion.

C'est tout de même une sacré perversion dans le pays de la liberté d'expression que de s'interdire une critique sous prétexte qu'elle pourrait être mal comprise. La politisation pourrit le débat nécessaire au sujet d'une réforme de l'islam. Pourtant il y a bien une tradition laïque de gauche procédant à la critique des religions, ce qui devrait dépolitiser le débat.

Au fond, c'est le message qui compte, pas la capacité ou l'incapacité des récepteurs à comprendre de façon adéquate ; en cas d'ambiguïté, c'est l'interprète qui est responsable de son interprétation. Je pense qu'au contraire, lorsqu'on peut rire ou critiquer une idéologie librement, c'est que la société démocratique l'a parfaitement assimilée à son quotidien.

Je n'aime pas l'islam, mais je n'ai rien contre les musulmans tant qu'ils ne m'impliquent pas, moi ou la société française, dans leurs délires coraniques de schizophrènes républicains.