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Légalité vs moralité


existence

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Effectivement. Cependant, la religion garde le principe de transcendance, de commandements au-delà des humains (et des animaux et de la réalité matérielle). Il s'agit d'un principe d'autorité (que l'on peut traduire par "il est bien d'obéir à Dieu et mal de désobéir à Dieu"). La religion est-elle donc une justification de l'arbitraire législatif ? Cet arbitraire occupe une place plus ou moins importante selon la religion.

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Invité Toto75019
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Invité Toto75019
Invité Toto75019 Invités 0 message
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la religion au sens large oui (théologie + philosophie + expérience)

pas celle qui est figée sur des dogmes archaïques

la religion au sens large c'est celle en perpétuelle évolution qui s'inspire des expériences vécues (utilitarisme) pour faire évoluer ses dogmes

exemple: un dogme ancien serait que les homosexuels soient le mal incarné, l'expérience montre qu'il y a des homosexuels philanthropes, qui propagent le bien autour d'eux... conclusion: les notions de mal et de bien évoluent.

et réponse à "La religion est-elle une justification du prétendu commandement divin?" ma réponse: oui

edit: autre exemple: un dogme ancien serait que les femmes soient inférieures aux hommes, l'expérience prouve le contraire... la justice (humaine ou supérieure, peu importe) avance vers la prise en compte de cette considération

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
la religion au sens large oui (théologie + philosophie + expérience)

pas celle qui est figée sur des dogmes archaïques

Ben selon les traditions religieuses, on aura pas la même proportion dogme/utilitarisme.

la religion au sens large c'est celle en perpétuelle évolution qui s'inspire des expériences vécues (utilitarisme) pour faire évoluer ses dogmes

Tu entends alors par religion un héritage moral déontologique, dont les comportements jugés comme bon ou mauvais changent d'évaluation au cours du temps ? Cela serait semblable à l'évolution du droit.

exemple: un dogme ancien serait que les homosexuels soient le mal incarné, l'expérience montre qu'il y a des homosexuels philanthropes, qui propagent le bien autour d'eux... conclusion: les notions de mal et de bien évoluent.

Oui ou qui simplement ne font pas le mal.

et réponse à "La religion est-elle une justification du prétendu commandement divin?" ma réponse: oui

Ce n'était pas tout à fait ma question. A moins que tu considères l'égalité "commandement divin" = "arbitraire législatif".

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Invité Toto75019
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Invité Toto75019
Invité Toto75019 Invités 0 message
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oui dans le sens où c'est d'une manière "autoritaire" (il trouve quand même une légitimité dans l'utilité) qu'on tranche la question

il y a un chef suprême (virtuel ou réel) incarné par l'arbitraire... autrement dit: l'arbitre c'est dieu, ou dieu c'est l'arbitre

pour plus de clarté, je dis que dieu est l'incarnation mentale d'un arbitre

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existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
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Ok. C'est donc une représentation sociale de la détermination du bien et du mal. Un peu comme la justice avec sa balance ?

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Invité Toto75019
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Invité Toto75019
Invité Toto75019 Invités 0 message
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oui

peser le pour et le contre est typiquement le calcul des conséquences d'une action (ou d'une non-action)

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existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

On rejoint alors l'idée d'Elhyareno qui pensait qu'il n'y avait pas vraiment de différence entre la légalité et la moralité, les deux étant des systèmes de normes.

Cela dit, visiblement, la légalité évolue plus vite que la moralité.

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Invité Toto75019
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[HS/]j'avais rédigé une réponse qui a disparu lors d'une manip, j'essaie de restituer ce que je voulais dire[/HS]

le système (légalité, moralité) est dual

il y a une différence entre les deux

on peut faire qqchose de juste mais d'immoral et inversement

de cette dualité émerge une norme relative

ce sont les conséquences qui façonnent le droit et donc la légalité

il y a de nombreuses controverses sur la rétroactivité des lois

par exemple Papon l'a échappé belle, il aurait pu être condamné à la peine de mort

on peut penser que la légalité évoluerait plus vite que la moralité, mais par exemple, la définition de crime contre l'humanité s'est faite après la guerre II... c'est l'émoi populaire qui a contribué à ce qu'une purge s'opère... ce serait donc plutôt la moralité qui serait à l'origine de la définition légale d'un crime

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
le système (légalité, moralité) est dual

il y a une différence entre les deux

on peut faire qqchose de juste mais d'immoral et inversement

de cette dualité émerge une norme relative

Oui. Dual ou ternaire s'il y a trois systèmes de normes, etc.

ce sont les conséquences qui façonnent le droit et donc la légalité

Les conséquences, mais aussi les us et coutumes, les négociations syndicales etc.

on peut penser que la légalité évoluerait plus vite que la moralité, mais par exemple, la définition de crime contre l'humanité s'est faite après la guerre II... c'est l'émoi populaire qui a contribué à ce qu'une purge s'opère... ce serait donc plutôt la moralité qui serait à l'origine de la définition légale d'un crime

Alors tu considères la morale non pas comme un système de norme mais comme la recherche du bien. De la même façon, on peut considérer qu'il y a une recherche de bien du côté législatif.

Le cas de "crime contre l'humanité" est un bonne exemple de lacune d'une loi déontologique plutôt que conséquentialiste, et qui est comblée au fur et à mesure.

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Invité Toto75019
Invités, Posté(e)
Invité Toto75019
Invité Toto75019 Invités 0 message
Posté(e)

il se peut que les banksters soient les prochains à subir ce que serait un "crime contre l'économie" :p

si tous les électeurs étaient des "cocos" (faut pas le prendre mal :o), il se pourrait qu'on soit amener à juger Sarkozy aussi crument que Pétain par exemple :cray:

désolé

je mettais en application l'évolution de la morale

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