Perdu

]e me disais tout de même hier que les femmes exigeait souvent des hommes qu'il les fassent rêver, comme si c'était leur mission. Elles se préoccupant surtout

de leur côté de soigner leur aspect physique et leurs compétences au pieux pour séduire. Mais négligeant un peu l'idée qu'elles aussi (peut être même plus), doivent apporter du rêve à l'homme pour lui plaire. Et pas seulement un beau cul.[/b][/b]

Je ressens très souvent la vision extrêmement réductrice qu'on les femmes envers ce qui motive les hommes. D'ailleurs souvent partagé par les hommes eux même, sans se rendre compte que ça n'en est pas moins réducteur.

(A quand la libération des hommes ? ^^ )

Je sens en permanence ce déséquilibre des relations quand je fréquente des femmes. Pas plus tard qu'hier, ça m'a empêcher de demander le numéro de téléphone d'une fille que j'ai rencontré en soirée entre amis, qui me semblait intéressante pourtant. J'en avais marre tout simplement de ces jeux toujours dans le même sens.

Je te rejoins à nouveau sur cette idée et pourtant je suis une femme.

Les attentes sont trop ancrées dans cette d'idée ''d'apport'',''de missions stéréotypées'' à remplir des deux côtés pour accéder à un soi disant épanouissement mutuel qui n'est en fait que le reflet d'un conditionnement .

On est encore dans des rôles très clichés dans la séduction et ton dernier exemple le prouve bien.

Je crois que nous avons besoin de prendre exemple sur les autres. Prendre exemple sur quelqu'un.

Ca c'est une vraie forme de communication.

Le danger, c'est de ne prendre exemple que sur les autres.De ne jamais innover soi-même, de perdre son identité et de reproduire les schémas à l'identique sans même les remettre en question.

Mais sans tomber dans cet extrême, et nous savons pourtant à quel point notre société aurait tendance à tomber dans les extrêmes (ils représentent la facilité car il s'agit en fait d'entretenir la même idée sans lui donner du tout de contre-partie),nous avons besoin des autres pour nous guider.

Il m'arrive d'avoir envie, à l'inverse, de ne surtout pas faire comme les autres ;de fermer les portes.Et l'envie de n'aider personne par la même occasion.De me dire que la vérité se situe au centre de chacun, quelle est mienne, quelle est sienne et qu'il est vain de vouloir échanger ses points de vus.C'est selon moi l'autre extrême, et tout aussi néfaste.

Pour dire les choses simplement, j'ai parfois besoin de sentir qu'il serait bon pour moi que je prenne exemple sur tel ou tel individu. Et si celui-ci était resté caché, tapis dans l'ombre à couver sa vérité propre, comment aurais-je eu connaissance de sa présence. Je tient à dire que je me méfie,personnellement, des personnes exubérantes, trops expensives, qui affirment leurs vérités avec l'assurance d'un lion et la laucacité d'une pie;une phrase et parfois bien plus pleine qu'un livre. Mais même s'il ne s'agit que de quelques mots (ou même d'un sourrire ), il me les faut. Il me les faut!