«Avant Haïti, je n'avais jamais pleuré pendant une interview»

Il a pleuré, et alors. Qu'il fasse son boulot, au lieu de raconter ce genre de chose qui, somme toute, ne fait que participer à la dramatisation factice d'un évènement qui n'en avait pas besoin.

Il s'agit d'un témoignage...

Un témoignage à remettre dans un contexte qui est immédiat à l'évènement. Voilà pourquoi je pense qu'il participe de cette empathie collective (car ce jurnaliste n'a pas été victime de ce tremblement de terre).

Dans ce cas là la proximité temporelle fait que le public possède encore une charge émotive conséquente vis-à-vis de ce fait. Ce qui fait que la nature du témoignage est ténue : l'auteur savait que la réception à son article serait maximale...

Edit : Oui, c'est vraiment ténu ; un témoignage qui, en dernière partie, titre "un peuple digne", on reste dans un registre journalistique notoire.