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Solution du problème de l'inégalité sociale


existence

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existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
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Recherche de la solution du problème des inégalités sociales en utilisant l'analyse en milieu continu. Les personnes ayant des connaissances en thermodynamiques peuvent-ils me dire si le raisonnement proposé est logique ?

On considère le capital individuel K comme étant l'ensemble des biens matériels, des ressources financières et du pouvoir politique.

Ce capital a la propriété particulière que si un individu en perds, alors un autre en gagne. Il est donc de nature différente du capital social et du capital culturel.

Au niveau des particules sociales (les individus)

Soit K le capital individuel. On étudie la variation au cours d'un temps dt.

dK individuel = dK aléatoire - dK don + dK appropriation + dK régulation

dK aléatoire : variation de capital aléatoire de fait des variations aléatoires de l'économie (par exemple la bourse), ou qu'on puisse gagner au loto par exemple.

dK don : variation du fait des dons qu'on peut faire ou ne pas faire aux autres (dons aux oeuvres caritatives, dons aux proches)

dK appropriation : variation du fait de l'appropriation sur les autres (intérêts, taxation de la valeur ajoutée, le fait de ne pas fournir d'efforts utiles aux autres)

dK régulation : variation du fait de la régulation au niveau du groupe ou des lois (impôts, redistribution, limitation du capital)

Comme il est plus facile de donner quand on a de l'argent, on en déduit que :

dK don = K * β

où β est la tendance à donner

Comme il est plus facile d'acquérir du pouvoir ou du capital quand on a déjà du pouvoir, on en déduit que :

dK appropriation = K * a

ou a est la tendance s'approprier et à ne pas fournir d'efforts utiles aux autres (par exemple par le travail ou le bénévolat)

On en déduit :

dK individuel = dK aléatoire + K * (a - β) dt + dK régulation

Au niveau du fluide social (localement un petit ensemble d'individu)

A présent, adaptons l'équation précédente pour un ensemble d'individu. D'après le théorème de Reynolds,

dK ensemble = ∑dK - S∫ (u) . (n) * K dS dt

En d'autre termes, la variation du capital total des individus ayant un même capital est égale à la somme de la variation du capital de chaque individu, auquel on ajoute le fait que des individus arrivent ou partent (intégrale sur la surface S).

(u) est le vecteur vitesse et (n) le vecteur normal à la surface. Le produit scalaire (u) . (n) est donc positif quand un individu sort de l'ensemble et négatif quand un individu y rentre, d'où la présence du signe moins puisque quand un individu sort, cela fait baisser le capital de l'ensemble des individus.

D'après l'équation concernant les individus, on en déduit que :

dK ensemble = ∑dK aléatoire + ∑ K * (a - β) dt + ∑dK régulation - S∫ (u) . (n) * K dS dt

La chance étant une grandeur qui ne dépend pas du capital, on peut considérer, en dehors d'une variation totale de l'économie, que la variation aléatoire de capital est nulle. Sinon, si toute l'économie est en décroissance, cette somme est négative pour tout le monde, et alors on peut faire un changement de variation dans lequel on considère le capital total constant. En termes mathématiques :

∑dK aléatoire = 0

En supposant la régulation moyenne équivalente en fonction du capital, et en notant r(K) la fonction de régulation appliquée au capital K au cours du temps, on a

dK régulation = r(K) * dt

On a donc au niveau d'un ensemble d'individu :

dK ensemble = ∑ K * (a - β) dt + ∑ r(K) dt - S∫ (u) . (n) * K dS dt

La question de la mobilité dans la hiérarchie sociale

Si on a pas de capital financier, matériel ou politique de départ, il est possible d'en acquérir par deux voies : le capital social et le capital culturel. Le capital social consiste en l'influence que l'on a sur des réseaux sociaux. Le capital culturel consiste en la capacité qu'on a avec nos moyens intellectuels de se rendre indispensable ou bien d'avoir une influence par sa ruse et son intelligence. Avec ces deux formes de capital, on a plus de chances d'obtenir une aisance matérielle, et donc de gagner en capital matériel et financier, ou d'obtenir une influence politique. Notons ces deux notions comme le capital C. A la différence du capital K dont la somme des échanges doit être égale à zéro, le capital C peut augmenter pour quelqu'un sans entrainer de baisse pour quelqu'un d'autre.

Soit Km(C ) le capital matériel moyen des personnes ayant un capital culturel C. On a d'autant plus de chance de rejoindre un milieu de capital matériel plus élevé que l'on est dans un milieu de capital K plus bas que la moyenne Km(C ). Si on suppose que l'on va toujours profiter de son capital culturel, on en déduit que la variation est quelque chose comme :

dK mobilité = (Km(C ) - K) * c * dt

où c est une constante, ou bien varie selon les individus

Il faudrait bien sûr vérifier si l'intégrale de cette équation sur la population totale est bien égale à zéro ou égale à la variation du capital matériel global.

On a vu que :

dK individuel = dK aléatoire - dK don + dK appropriation + dK régulation

La mobilité n'est pas aléatoire, et si on suppose que ce n'est pas lié aux phénomènes de régulations, alors

dK mobilité = dK appropriation - dK don

En d'autre termes, le capital C permet de s'approprier le capital K et de recevoir des dons. L'appropriation peut être faite en imposant une taxation et en imposant des salaires élevés, et la réception des dons peut-être suscitée parce qu'on se présente comme oeuvrant pour la charité (détournement des dons aux oeuvres, taxation avec des entreprises fournissant une aide) ou bien parce qu'on a une proximité avec les milieux plus riches.

On a vu plus haut que :

dK appropriation - dK don = K * (a - β) dt

Donc

dK mobilité = (Km(C ) - K) * c * dt = K * (a - β) dt

(Km(C ) - K)/K * c = a - β

Ainsi, en supposant que l'on cherche toujours à profiter de son capital culturel et social, et que l'on est toujours lesés par ceux qui en ont plus, on arrive à la conclusion que la différence entre la propension à s'approprier et la propension à donner, c'est-à-dire la propension à s'enrichir et être d'un point de vue comptable avare est proportionnelle à l'augmentation relative de notre richesse matérielle qu'on peut envisager en se comparant à la moyenne pour les gens ayant notre niveau culturel.

Cependant, on peut utiliser son capital culturel et social pour favoriser la redistribution du capital. La redistribution du capital matériel et donc le solution du problème des inégalités sociales repose donc sur la propension des personnes ayant un capital culturel ou social d'utiliser leur influence pour aller dans ce sens, plutôt que pour s'enrichir personnellement, notamment au-delà du raisonnable.

Au niveau d'un ensemble d'individus ayant un capital de même ordre de grandeur

Dans ce cas, les paramètres a, β et K sont à peu près constants et égaux à ai, βi et Ki. On a alors :

dK ensemble = Ki * N * (ai - βi) dt + N * r(Ki) dt - S∫ (u) . (n) * K dS dt

où Ki est le capital individuel moyen de l'ensemble considéré, ai la tendance moyenne à l'appropriation et βi la tendance moyenne à donner de l'ensemble considéré.

dK ensemble/dt = N * [ Ki * (ai - βi) + r(Ki) ] - S∫ (u) . (n) * K dS

Cette équation exprime que la variation de capital pour un groupe ayant un capital de même ordre de grandeur dépend de son capital moyen, de sa tendance moyenne à l'appropriation, de sa tendance moyenne à donner, de la régulation appliquée au capital moyen du groupe et enfin aux effets de convection, c'est-à-dire au fait que des gens viennent et partent de ce groupe de personne. Par exemple, si beaucoup de personnes de faible capital arrivent dans le groupe et que beaucoup de personnes de capital élevé partent du groupe, alors le capital moyen du groupe baisse.

Cela veut dire que si l'on néglige les effets de convection sociale, ou si l'on suppose que ces effets s'annulent, alors la variation du capital d'un groupe donné varie selon le signe de l'expression suivante :

Δ = Ki * (ai - βi) + r(Ki)

On a vu plus haut, que si on est pessimiste, on a :

(Km(C ) - K)/K * c = a - β

Donc ici, avec Ci le capital culturel de l'ensemble étudié :

ai - βi = (Km(Ci) - Ki)/Ki * c

D'où :

Δ = (Km(Ci) - Ki) * c + r(Ki)

Si l'on veut que la régulation, par l'Etat par exemple, change le capital vers une égalisation, il faut que Δ soit du même signe que Km - Ki, où Km est la moyenne des capitaux individuels pour l'ensemble de la société étudiée. Si possible, si la différence est grande, la redistribution doit être plus rapide. En d'autre termes, il faudrait quelque chose ressemblant à :

Δ = (Km - Ki) * g

où g est une constante positive

Bien entendu, il y a aussi la redistribution pour les personnes ayant des besoins de première nécessité, mais il s'agit alors plutôt d'une politique de solidarité.

Pour revenir à l'équation, on en déduit que :

(Km(Ci) - Ki) * c + r(Ki) = (Km - Ki) * g

r(Ki, Ci) = (Km - Ki) * g - (Km(Ci) - Ki) * c

On voit que la régulation devrait dépendre aussi du capital Ci.

Cela veut dire que si l'on a moins que le capital moyen, on devrait nous donner de l'argent pour nous aider à le rejoindre, mais si on a du capital culturel et social, cette aide devrait être un peu moins importante, parce que l'on a un avantage, que l'on utilise peut-être. Sinon, si on a plus d'argent que le capital moyen, on devrait être taxé, et ce d'autant plus que notre capital matériel, culturel ou social est plus élevé.

Alors bien entendu, le capital Ci n'est pas facile à déterminer, de même que la propension en profiter c. Par ailleurs, l'effet du capital culturel et social est plutôt à long terme, alors on peut en déduire que le deuxième terme, est moins important que le premier.

D'un point de vue pratique, donc, on peut retenir qu'il faudrait une fonction de régulation :

r(K) = (Km - K) * g

C'est-à-dire que l'impôt ne doit pas être proportionnel au revenu, mais proportionnel à la différence entre le capital matériel individuel et familial et le capital matériel moyen. Il ne s'agit pas du capital matériel médian, mais bien de la moyenne arithmétique des capitaux.

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Invité christeleon
Invités, Posté(e)
Invité christeleon
Invité christeleon Invités 0 message
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Oo rien compris!

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Invité Le Génie
Invités, Posté(e)
Invité Le Génie
Invité Le Génie Invités 0 message
Posté(e)

Et si on limitait simplement la possession de l'individu en fonction de la richesse indécente... disons un maximum de 2 millions d'euros par personne.

En établissant un système transparent on en viendrait à une redistribution plus équitable des richesses... et la philanthropie deviendrait une variable non-négligeable.

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existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
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Oui c'est pas mal aussi.

Cela revient à utiliser une fonction de régulation plus abrupte.

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
Oo rien compris!

Il y a cinq types de capitaux : le capital financier, le capital matériel, le pouvoir politique, le capital social et le capital culturel.

Exclusifs

- Le capital financier correspond à l'argent que l'on a, ce sont donc des nombres.

- Le capital matériel correspond aux objets en notre possession, aux bâtiments.

- Le pouvoir politique correspond aux fonctions de coordinations de la société que nous contrôlons.

Inclusifs

- Le capital social correspond à l'influence que l'on a sur des réseaux sociaux.

- Le capital culturel correspond à la capacité qu'on a avec nos moyens intellectuels de se rendre indispensable ou bien d'avoir une influence par sa ruse.

Les trois premiers capitaux ont la particularité d'avoir un transfert gagnant-perdant. Quand on donne du capital financier, matériel ou politique, celui qui donne le perd. J'ai noté ce capital par la lettre K. Ce sont des capitaux exclusifs, ils sont affectés à certaines personnes et pas à d'autres de par leur nature.

Les deux derniers capitaux par contre ont la particularité d'avoir un transfert gagnant-neutre. Celui qui acquiert des relations et des connaissances n'a pas besoin de les prendre à quelqu'un d'autre qui en serait dépouillé. J'ai noté ce capital par la lettre C. Ce sont des capitaux inclusifs. Ils peuvent être multipliés sans limite autre que la capacité d'apprentissage, le transfert d'information, et la possibilité d'être en contact.

Ensuite, les individus ou les familles constituent une unité sociale dont on peut déterminer les capitaux K et C. On peut étudier leurs variations au cours du temps, notamment pour le capital K, qui est assez facile à calculer. Le capital financier est déjà un nombre, le capital matériel peut être évalué sur le marché, et le pouvoir politique peut-être mis en correspondance avec le pouvoir des actionnaires, dont on peut évaluer le capital nécessaire à investir pour obtenir la position de pouvoir équivalente dans une entreprise. L'unité de temps peut être le mois (pour ne pas avoir la variation en dent de scie salaire-dépenses), ou bien l'année (pour ne pas avoir la variation avec les impôts annuels). Utiliser comme unité sociale l'individu est possible avec des adultes, mais avec des enfants, le capital est fusionné avec les parents, et il faut alors considérer l'ensemble de la famille, ou bien le capital des enfants comme étant scindés et fusionnés avec chacun des parent.

En ne considérant que les unités sociales, j'ai essayé de déterminer des relations mathématiques entre les grandeurs obtenues, en décomposant les variations de capital en composantes fondamentales, à savoir le don, l'appropriation, la régulation par le groupe social. La variation restante est appelée ici aléatoire, en général non prévisible par le propriétaire. Cette variation aléatoire s'annule quand on considère le fluide social, c'est-à-dire un endroit où il y a suffisamment de personnes. Par exemple, les chances et malchances des individus de toute une ville s'annulent.

Les capitaux sociaux et culturels, même s'ils sont inclusifs ont une influence sur les capitaux exclusifs. Par exemple, si peu de gens ont certaines compétences demandées, ils peuvent demander un salaire plus élevé. D'autre part, si des gens ont une influence sociale, ils peuvent aussi faire pression au niveau de la distribution du capital matériel. Donc la différence de capital inclusif permet d'imposer une variation des capitaux exclusifs. Je recherche des relations mathématiques permettant de lier explicitement les capitaux K et C.

J'ai essayé de trouvé des relations mathématiques avec les variations du capital parmi la société, c'est-à-dire à différents endroits d'observation du fluide social, mais je suis resté bloqué à l'intégrale sur la surface de volume élémentaire. Alors j'ai essayé une interprétation plus simple qui suppose que les personnes ayant un certain capital culturel et social inclusif C tendent à avoir un capital exclusif K égal à la moyenne du capital exclusif pour les gens ayant le même niveau de capital inclusif. J'en déduis qu'on pourrait faire un impôt qui diffère selon le niveau de capital inclusif. Mais comme cela est compliqué à déterminer, et pas forcément très utile, on peut se limiter à prendre en compte simplement le capital exclusif K.

J'en conclus qu'en gros les enjeux de l'égalité sociale réside dans le fait de faire diminuer le capital exclusif de ceux qui en ont plus que la moyenne, et de faire augmenter celui de ceux qui en ont moins que la moyenne, cette dernière étant simplement la somme des capitaux divisé par le nombre de personnes. Alors bien sûr, augmenter et redistribuer ne garantit pas que le capital exclusif K reste dans des bornes voulues, et l'égalité stricte de ce capital est utopique, et le côté égalitaire est illusoire étant donné les autres formes de capital, à savoir le capital inclusif.

Je propose à la fin une fonction de régulation, c'est-à-dire de la variation que le groupe social impose aux individus, étant proportionnelle à la différence entre le capital K de l'individu et le capital moyen. Le Génie fait remarquer à juste titre qu'on pourrait simplement limiter le capital, ce qui revient à utiliser une fonction de régulation non linéaire abrupte, ce qui est tout à fait possible. On pourrait aussi imaginer une fonction linéaire par morceaux, égale à zéro pour des capitaux compris par exemple entre 0,7 et 4 fois le capital moyen, et ensuite linéaire.

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Invité Le Génie
Invités, Posté(e)
Invité Le Génie
Invité Le Génie Invités 0 message
Posté(e)

La concentration de richesses actuelles fausse la donne... les monopoles et cartels sont des incontournables qui ont assez de poids pour empêcher tout réglement intelligent ou toute mise en place de mesures rationnellles...

La pauvreté et l'inégalité social ne sont pas des priorités pour les puissants de ce monde et ils font même la guerre à ces concepts... il n'y aura jamais de mesures qui feront revenir naturellement les deux plateaux de la balance à égalité... le système actuel aura toujours le dessus sur l'individu et fera toujours capoter les initiatives en ce sens.

Je crois que des mesures draconniennes devraient être prises en premier lieu pour qu'une équation puisse régir naturellement la propention de l'homme à exploiter ses semblables... une application universelle par exemple... et une table rase des acquis.

Il y a une grande part d'utopie dans vos travaux mon cher... des monstres cachés sous un lit d'or et de richesses feront toujours un cauchemar de votre rêve.

On demande de l'offre et on offre de la demande de nos jours... :blush: même les bases ne sont plus ce qu'elles étaient.

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anthonyo06 Membre 22 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

:blush: Y aurait pas une solution plus SOCIAL pour ça

Je pense que le probléme de l'inégalité sociale c'est le job des SOCIOLOGUES est le probléme du continum espace temps(je sais pas de quoi je parle) c'est le job des PHYSICIENS

Chacun à sa place :coeur:

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

 

le système actuel aura toujours le dessus sur l'individu et fera toujours capoter les initiatives en ce sens.

Pessimiste ?

Il y a une grande part d'utopie dans vos travaux mon cher...

Ah bon ? Moi je trouve que ce sont des analyses relativement objectives.

On demande de l'offre et on offre de la demande de nos jours...  :coeur: même les bases ne sont plus ce qu'elles étaient.

C'est vrai qu'il y a une drôle d'inversion. Du genre celui qui vend (le donneur) dit merci à celui qui achète (celui qui reçoit).  :blush:

Je pense que le probléme de l'inégalité sociale c'est le job des SOCIOLOGUES est le probléme du continum espace temps(je sais pas de quoi je parle) c'est le job des PHYSICIENS

On est d'accord, mais les physiciens font des modèles avec plein de particules. Et la société c'est un peu ça, alors je me demandais s'ils avaient pas des élements. C'est de la réflexion interdisciplinaire.  :coeur:

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Membre, Posté(e)
anthonyo06 Membre 22 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
 

On est d'accord, mais les physiciens font des modèles avec plein de particules. Et la société c'est un peu ça, alors je me demandais s'ils avaient pas des élements. C'est de la réflexion interdisciplinaire.  :blush:

Ouai mais bon à la différence des particules on a un ESPRIT et un COMPORTEMENT est-ce que ton modéle prévoit si qurelq'un ne veut pas l'appliqer et les conséquences qui en découle?????

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Invité christeleon
Invités, Posté(e)
Invité christeleon
Invité christeleon Invités 0 message
Posté(e)
Il y a cinq types de capitaux : le capital financier, le capital matériel, le pouvoir politique, le capital social et le capital culturel.

Exclusifs

- Le capital financier correspond à l'argent que l'on a, ce sont donc des nombres.

- Le capital matériel correspond aux objets en notre possession, aux bâtiments.

- Le pouvoir politique correspond aux fonctions de coordinations de la société que nous contrôlons.

Inclusifs

- Le capital social correspond à l'influence que l'on a sur des réseaux sociaux.

- Le capital culturel correspond à la capacité qu'on a avec nos moyens intellectuels de se rendre indispensable ou bien d'avoir une influence par sa ruse.

Les trois premiers capitaux ont la particularité d'avoir un transfert gagnant-perdant. Quand on donne du capital financier, matériel ou politique, celui qui donne le perd. J'ai noté ce capital par la lettre K. Ce sont des capitaux exclusifs, ils sont affectés à certaines personnes et pas à d'autres de par leur nature.

Les deux derniers capitaux par contre ont la particularité d'avoir un transfert gagnant-neutre. Celui qui acquiert des relations et des connaissances n'a pas besoin de les prendre à quelqu'un d'autre qui en serait dépouillé. J'ai noté ce capital par la lettre C. Ce sont des capitaux inclusifs. Ils peuvent être multipliés sans limite autre que la capacité d'apprentissage, le transfert d'information, et la possibilité d'être en contact.

Ensuite, les individus ou les familles constituent une unité sociale dont on peut déterminer les capitaux K et C. On peut étudier leurs variations au cours du temps, notamment pour le capital K, qui est assez facile à calculer. Le capital financier est déjà un nombre, le capital matériel peut être évalué sur le marché, et le pouvoir politique peut-être mis en correspondance avec le pouvoir des actionnaires, dont on peut évaluer le capital nécessaire à investir pour obtenir la position de pouvoir équivalente dans une entreprise. L'unité de temps peut être le mois (pour ne pas avoir la variation en dent de scie salaire-dépenses), ou bien l'année (pour ne pas avoir la variation avec les impôts annuels). Utiliser comme unité sociale l'individu est possible avec des adultes, mais avec des enfants, le capital est fusionné avec les parents, et il faut alors considérer l'ensemble de la famille, ou bien le capital des enfants comme étant scindés et fusionnés avec chacun des parent.

En ne considérant que les unités sociales, j'ai essayé de déterminer des relations mathématiques entre les grandeurs obtenues, en décomposant les variations de capital en composantes fondamentales, à savoir le don, l'appropriation, la régulation par le groupe social. La variation restante est appelée ici aléatoire, en général non prévisible par le propriétaire. Cette variation aléatoire s'annule quand on considère le fluide social, c'est-à-dire un endroit où il y a suffisamment de personnes. Par exemple, les chances et malchances des individus de toute une ville s'annulent.

Les capitaux sociaux et culturels, même s'ils sont inclusifs ont une influence sur les capitaux exclusifs. Par exemple, si peu de gens ont certaines compétences demandées, ils peuvent demander un salaire plus élevé. D'autre part, si des gens ont une influence sociale, ils peuvent aussi faire pression au niveau de la distribution du capital matériel. Donc la différence de capital inclusif permet d'imposer une variation des capitaux exclusifs. Je recherche des relations mathématiques permettant de lier explicitement les capitaux K et C.

J'ai essayé de trouvé des relations mathématiques avec les variations du capital parmi la société, c'est-à-dire à différents endroits d'observation du fluide social, mais je suis resté bloqué à l'intégrale sur la surface de volume élémentaire. Alors j'ai essayé une interprétation plus simple qui suppose que les personnes ayant un certain capital culturel et social inclusif C tendent à avoir un capital exclusif K égal à la moyenne du capital exclusif pour les gens ayant le même niveau de capital inclusif. J'en déduis qu'on pourrait faire un impôt qui diffère selon le niveau de capital inclusif. Mais comme cela est compliqué à déterminer, et pas forcément très utile, on peut se limiter à prendre en compte simplement le capital exclusif K.

J'en conclus qu'en gros les enjeux de l'égalité sociale réside dans le fait de faire diminuer le capital exclusif de ceux qui en ont plus que la moyenne, et de faire augmenter celui de ceux qui en ont moins que la moyenne, cette dernière étant simplement la somme des capitaux divisé par le nombre de personnes. Alors bien sûr, augmenter et redistribuer ne garantit pas que le capital exclusif K reste dans des bornes voulues, et l'égalité stricte de ce capital est utopique, et le côté égalitaire est illusoire étant donné les autres formes de capital, à savoir le capital inclusif.

Je propose à la fin une fonction de régulation, c'est-à-dire de la variation que le groupe social impose aux individus, étant proportionnelle à la différence entre le capital K de l'individu et le capital moyen. Le Génie fait remarquer à juste titre qu'on pourrait simplement limiter le capital, ce qui revient à utiliser une fonction de régulation non linéaire abrupte, ce qui est tout à fait possible. On pourrait aussi imaginer une fonction linéaire par morceaux, égale à zéro pour des capitaux compris par exemple entre 0,7 et 4 fois le capital moyen, et ensuite linéaire.

J'ais compris le raisonnement mais cette démarche reste complexe pour moi.

Merci de t'être expliquer :blush:

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Invité Le Génie
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Invité Le Génie
Invité Le Génie Invités 0 message
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Pas pessimiste cher Existence.... réaliste.

Il y a des individus qui ont plus d'argent que le budget annuel de ma province... dur de vouloir prévoir jusqu'où leur ambition les mènera...

Prenez Wall-Mart par exemple... elle possède un pouvoir d'achat supérieur à celui de plusieurs pays... comment réguler une tel mégalomanie selon vous...

Réaliste je vous dis... et c'est ce réalisme qui me fait dire qu'une bonne part d'utopie coiffe vos belles intentions.

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
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Ouai mais bon à la différence des particules on a un ESPRIT et un COMPORTEMENT est-ce que ton modéle prévoit si qurelq'un ne veut pas l'appliqer et les conséquences qui en découle?????

Ta remarque est pertinente. Disons que je cherche d'une part à évaluer ce qu'il se passe en général, mais il y a de nombreux paramètres libres. Par exemple la propension à donner, et la propension à s'approprier. La variable peut être différente selon l'individu. Cela dit, d'un point de vue global, on peut dire qu'en gros il y a une conservation du capital exclusif (financier/matériel/politique), alors on peut en déduire que si quelqu'un en gagne, c'est que cela vient de quelque part : par exemple de quelqu'un d'autre ou bien de la collectivité. Mais pour le capital inclusif (culturel/social), il n'y a pas de principe de conservation du capital total : tout le monde peut en gagner sans que personne en perde. D'où j'en déduis que s'il y a un espoir, il est plutôt là.

Réaliste je vous dis... et c'est ce réalisme qui me fait dire qu'une bonne part d'utopie coiffe vos belles intentions.

Qui ne tente rien n'a rien  :blush:

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Invité Le Génie
Invités, Posté(e)
Invité Le Génie
Invité Le Génie Invités 0 message
Posté(e)

''...Qui ne tente rien n'a rien... :blush: ''

Je ne sais trop... le principe du prêt à intérêt nous dit que l'on peut ne rien faire et qu'on y gagne quand même... alors il est possible d'en avoir plus en ne faisant rien... sans doute une variable de plus pour votre équation cher Existence...

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Cela en fait déjà partie, c'est le coefficient d'appropriation, qui multiplié par le capital que la personne détient déjà donne la variation de son capital par appropriation. Je sais pas si la phrase est limpide. Comme il est plus facile de s'approprier du capital quand on a déjà du capital, l'appropriation est proportionnelle au capital déjà détenu. Cela donne 

dK appropriation = a * K

où K est le capital déjà détenu, a le coefficient d'appropriation, et dK la variation du capital

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