pervers ou je me trompe ?

cela n'engage que moi :blush: je pense que tu n'es pas remise de cette partie de vie douloureuse.cela ne veut pas dire que tu as besoin d'un psy .j'ai des points communs avec toi,je comprends que tu penses ainsi.j'ai reporté ma piètre image de moi sur l'occupation constante de ma fille.et ce n'est pas une solution non plus.les enfants ont besoin de respirer car ils sentent ces excès de zèle que l'on pense bienfaiteurs mais qui les emprisonne dans un sentiment de protèger encore plus leur maman j'ai eu la mème éducation que toi,droiture et soumission,parents qui ne communiquent pas juste pour te dresser.mes parents ont eu rarement des accès de violence physique à mon encontre mais verbalement c'était parfois très dur car je suis sous ma carapace et mon mauvais caractère vraiment sensible et fragile.j'étais une victime désignée,l'homme violent s'en prend à ce genre de femme.ce que je déplore c'est que tu lui trouves des circonstances atténuantes,les faits sont là.c'est fréquent que la victime excuse le bourreau,peut ètre inconsciemment par peur que ce soit pire .j'ai été battue et je suis restée car je ne voulais pas qu'il y ait d'autres victimes,je me suis sacrifiée car je vivais l'enfer et ne le souhaitais à personne.quand ma fille a vu la violence,j'ai pris notre vie en main et du jour au lendemain ,j'ai porté plainte,ai contacté solidarité femmes et ai passé un exam à mon boulot en logeant dans un appartement de cette association partagé avec d'autres femmes dans le mème cas que moi.en me polarisant sur ma fille,la pauvre image de moi est toujours là car je me suis enfermée dans le retrait et la solitude et maintenant après 21 ans ,le pli est pris.ce que je ne souhaite à personne,avoir laissé des plumes mème si vainqueur de ce passé.aussi,je t'encourage à surpasser tes craintes et faire un tri dans tes rencontres comme toute personne normale et je te souhaite de te faire beaucoup d'amis qui t'encourageront à ètre toi mème tout simplement

Coeur Bleu: un pli... ça peut être défroissé, déplié . Quelque soit le temps pendant lequel il a été écrasé... . Parfois, c'est l'énergie qui manque, parfois le fait de ne pas savoir vers quoi se tourner pour se découvrir, ou redécouvrir, soi-même. L'estime de soi, quant elle vient à manquer, passe par de petites qualités que l'on se reconnaît, par de petites choses que l'on prend un réel plaisir à faire. Ces petits pas-là, entraînent de plus grands pas, puis de grandes foulées ...

On peut être seul (je ne sais pas si c'est ton cas) ou pas, on peut se sentir seul en étant en couple ou en famille, on peut ne pas se sentir seul... en étant seul!

Je ne sais pas si c'est compréhensible comme phrase... Mais tout passe par les petits bonheurs que l'on peut ressentir chaque jour. Et si l'on n'en ressent qu'un de temps en temps (par exemple la joie de voir son enfant)... il faut essayer d'en chercher d'autres .

Moi, j'ai toujours puisé dans l'observation de la nature, et même dans les moments les plus durs, je souriais en voyant une mésange bleue pencher la tête de côté ou un lièvre courir dans un pré aux premières lueurs du jour. Ca m'aidait à relativiser...

D'autres trouveront leur petit bonheur dans la lecture d'un récit d'aventure vécu (par exemple dans un pays qui les attirerait), dans la découverte d'une musique, etc. Il faudrait essayer de trouver ces petits moments de bonheur quotidiennement... Je sais, ce n'est pas toujours facile :blush:

Et bien je trouve que tu as bien du mérite Coeur Bleu... Je n'en ai pas subi autant que toi et c'est pour cela que j'estime qu'en fait, par rapport à d'autres, ce que j'ai subi n'était pas très grave. Sauf pour notre fils aîné qui en a souffert. D'ailleurs il m'a aidé à prendre cette décision de divorce car j'avais l'impression d'être complice de son père quand il se faisait souffler dans les bronches pour n'importe quoi par son père.

Mais voilà aujourd'hui, mon esprit est envahi de questions sans réponses, mais je sais pertinemment que même si j'avais les réponses, ça ne changerait rien aujourd'hui.

Travailles tu Coeur bleu ? Rencontres tu d'autres personnes pour sortir de ta solitude ? as tu été soutenue ?

En fait, mes enfants sont grands maintenant (22 et 16 ans) Celui de 22 est parti de la maison mais nous gardons beaucoup de contacts. Celui de 16 est interne à l'école cette année. Et maintenant je me demande à quoi je peux bien servir, n'ayant plus d'enfants à la maison la semaine. j'ai eu tort de trop de me concentrer sur eux, car malgré mon compagnon, j'ai l'impression que ma vie est quasiment finie. J'attends la retraite. Enfin si j'y arrive.

Lors de violences conjugales, on ne se rend pas compte, souvent du fait de notre inexpérience et notre jeune âge, de ce que cela peut engendrer sur les enfants. Notre fils a été en échec scolaire, mentait, faisait sans arrêt des bêtises à l'école, on était d'ailleurs souvent convoqués... Tout cela étaient des signes, j'aurai dû faire plus attention à tous ces détails. Il avait une peur terrible de son père. Tout comme moi d'ailleurs et sur ce point nous étions pareils : nous étions tellement traumatisés que lorsqu'il nous demandait de faire quelques tâches courantes, c'était avec la conviction qu'on ne le ferait pas bien, et ça nous faisait peur.

Je ne blâme pas mes parents, je sais pourquoi ils étaient durs, et je sais aussi qu'ils aiment leurs enfants plus que tout au monde.

Je n'essaie pas de trouver des circonstances atténuantes, j'essaie d'être un maximum réaliste et sans trop d'états d'âmes afin de garder la tête sur les épaules et ne pas me laisser déborder par mes jugements. Bon courage Coeur bleu. Tu as tout mon soutien.

Coeur Bleu: un pli... ça peut être défroissé, déplié :) . Quelque soit le temps pendant lequel il a été écrasé... . Parfois, c'est l'énergie qui manque, parfois le fait de ne pas savoir vers quoi se tourner pour se découvrir, ou redécouvrir, soi-même. L'estime de soi, quant elle vient à manquer, passe par de petites qualités que l'on se reconnaît, par de petites choses que l'on prend un réel plaisir à faire. Ces petits pas-là, entraînent de plus grands pas, puis de grandes foulées ...

On peut être seul (je ne sais pas si c'est ton cas) ou pas, on peut se sentir seul en étant en couple ou en famille, on peut ne pas se sentir seul... en étant seul!

Je ne sais pas si c'est compréhensible comme phrase... Mais tout passe par les petits bonheurs que l'on peut ressentir chaque jour. Et si l'on n'en ressent qu'un de temps en temps (par exemple la joie de voir son enfant)... il faut essayer d'en chercher d'autres .

Moi, j'ai toujours puisé dans l'observation de la nature, et même dans les moments les plus durs, je souriais en voyant une mésange bleue pencher la tête de côté ou un lièvre courir dans un pré aux premières lueurs du jour. Ca m'aidait à relativiser...

D'autres trouveront leur petit bonheur dans la lecture d'un récit d'aventure vécu (par exemple dans un pays qui les attirerait), dans la découverte d'une musique, etc. Il faudrait essayer de trouver ces petits moments de bonheur quotidiennement... Je sais, ce n'est pas toujours facile :blush:

je suis sereine mais désociabilisée j'ai beaucoup souffert dans ma dignité et je suis déjà d'un caractère à me cacher je suis seule mais pas désespèrée mais je me dis qu'on est pas fait pour ètre seul.un jour peut ètre ,je m'ouvrirai à quelqu'un et je m'épanouirai vraiment

Tes cicatrices sont bien grandes, et il est sans doute normal qu'il soit très long et difficile de s'en remettre...

Je suis d'accord avec ta citation, mais ces petites qualités que l'on peut se reconnaître, passent aussi par les autres personnes, on a besoin d'être encouragés pour reconnaître ces qualités, on ne s'en rend pas forcément compte tout(e) seul(e). Je te souhaite vivement de trouver le bonheur.

Peut-être qu'en s'ouvrant aux autres, les autres s'ouvrent à nous...

Et bien je trouve que tu as bien du mérite Coeur Bleu... Je n'en ai pas subi autant que toi et c'est pour cela que j'estime qu'en fait, par rapport à d'autres, ce que j'ai subi n'était pas très grave. Sauf pour notre fils aîné qui en a souffert. D'ailleurs il m'a aidé à prendre cette décision de divorce car j'avais l'impression d'être complice de son père quand il se faisait souffler dans les bronches pour n'importe quoi par son père.

Mais voilà aujourd'hui, mon esprit est envahi de questions sans réponses, mais je sais pertinemment que même si j'avais les réponses, ça ne changerait rien aujourd'hui.

Travailles tu Coeur bleu ? Rencontres tu d'autres personnes pour sortir de ta solitude ? as tu été soutenue ?

En fait, mes enfants sont grands maintenant (22 et 16 ans) Celui de 22 est parti de la maison mais nous gardons beaucoup de contacts. Celui de 16 est interne à l'école cette année. Et maintenant je me demande à quoi je peux bien servir, n'ayant plus d'enfants à la maison la semaine. j'ai eu tort de trop de me concentrer sur eux, car malgré mon compagnon, j'ai l'impression que ma vie est quasiment finie. J'attends la retraite. Enfin si j'y arrive.

Lors de violences conjugales, on ne se rend pas compte, souvent du fait de notre inexpérience et notre jeune âge, de ce que cela peut engendrer sur les enfants. Notre fils a été en échec scolaire, mentait, faisait sans arrêt des bêtises à l'école, on était d'ailleurs souvent convoqués... Tout cela étaient des signes, j'aurai dû faire plus attention à tous ces détails. Il avait une peur terrible de son père. Tout comme moi d'ailleurs et sur ce point nous étions pareils : nous étions tellement traumatisés que lorsqu'il nous demandait de faire quelques tâches courantes, c'était avec la conviction qu'on ne le ferait pas bien, et ça nous faisait peur.

Je ne blâme pas mes parents, je sais pourquoi ils étaient durs, et je sais aussi qu'ils aiment leurs enfants plus que tout au monde.

Je n'essaie pas de trouver des circonstances atténuantes, j'essaie d'être un maximum réaliste et sans trop d'états d'âmes afin de garder la tête sur les épaules et ne pas me laisser déborder par mes jugements. Bon courage Coeur bleu. Tu as tout mon soutien.

izy ,personne n'a su ce que j'avais vécu à ce moment là et quelques uns ont su et s'en sont foutu.ma famille très stricte s'en est foutu aussi comme si je l'avais mérité alors je me suis enfermée dans le silence et suis devenue dure avec moi mème.j'ai travaillé ,je suis en invalidité depuis peu car j'y ai laissé ma santé.ma seule confidente et amie réellement fidèle était la cigarette.mème ma meilleure amie ne savais pas l'enfer que je vivais car à l'époque on venait de se rencontrer.cette situation a influé dans ma vie de travail,et dans une surveillance de ma fille par la dass.on me l'a prise en milieu ouvert pendant un an.j'étais la moitié de moi mème car je prenais soin de ma fille.mais seule ,sans famille ni amis proches j'étais vraiment seule et j'ai été hospitalisée car je ne dormais plus tout en travaillant et mes nuits étaient des nuits de terreur qu'il ne revienne.je me suis battue au bout de cette année contre l'institution car je ne voulais signer pour un milieu fermé pour ma fille.j'aéi le procureur de la république qui a été saisi.je suis passée après enquète sociale devant le juge des enfants,j'ai gagné et n'ai plus jamais été inquiétée malgrè les menaces de la dass comme quoi il saleraient la note si ils remettaient la main sur ma fille.j'ai donc été contrainte de tenir le coup coute que coute et pour me protèger je me suis enfermée dans une solitude pour ne m'occuper que de ma fille.je suis devenue ainsi dure avec moi mème pour ne pas pleurer devant ma fille.je n'ai jamais pleuré devant elle qu'aux décès de proches.ma fille ne veux pas voir son père ,je pense que c'est moi qui ai été le père et la mère.il n'a jamais rien assumé,tout ce que j'ai est bien à moi et je ne le dois à personne,c'est ma fierté et ma fille est une jeune maman de 23 ans avec un homme charmant et équilibré,elle est épanouie et a appris à mon contact les bienfaits du travail fidèle et honnète et de l'honnèteté.je suis fière de ma fille,c'est elle qui a tout écopé plus que moi car elle ne l'avais pas demandé ou provoqué.

Tes cicatrices sont bien grandes, et il est sans doute normal qu'il soit très long et difficile de s'en remettre...

Je suis d'accord avec ta citation, mais ces petites qualités que l'on peut se reconnaître, passent aussi par les autres personnes, on a besoin d'être encouragés pour reconnaître ces qualités, on ne s'en rend pas forcément compte tout(e) seul(e). Je te souhaite vivement de trouver le bonheur.

Peut-être qu'en s'ouvrant aux autres, les autres s'ouvrent à nous...

je peux te le confirmer :blush:

et bien au moins une chose positive dans notre misérable vie : la réussite sociale et affective de nos enfants.

je suis sereine mais désociabilisée :blush: j'ai beaucoup souffert dans ma dignité et je suis déjà d'un caractère à me cacher je suis seule mais pas désespèrée mais je me dis qu'on est pas fait pour ètre seul.un jour peut ètre ,je m'ouvrirai à quelqu'un et je m'épanouirai vraiment

Un peu ermite, alors... comme moi . La dignité, c'est souvent dans le regard des autres qu'on la trouve, ou qu'on la perd. Mais si tu te sens digne, au fond de toi, alors tu as déjà la base pour retrouver le bonheur et être pleinement heureuse... Je parle en connaissance de cause, tu l'auras compris: j'ai été dénigrée toute mon enfance, comparée à une soeur qui faisait, semble-t-il, toujours tout mieux que moi. Dans notre famille, j'étais la cendrillon du conte. Les inégalités en tout genre étaient quotidiennes, tant au niveau relationnel, affectif, que financier.

Plus tard, je dirais presque "évidemment", j'ai rencontré un homme... qui n'a eu de cesse que de me dénigrer, dire des choses complètement fausses de moi en public, me faire des chantages, me faire douter de mes compétences, de mes convictions. Il était violent verbalement, et physiquement.

J'ai mis 4 ans avant d'arriver à le quitter, avant de comprendre que l'amour était à sens unique, qu'il ne changerait jamais, que les quelques moments de "bonheur" étaient trop éphémères pour peser dans la balance, et qu'il me détruisait.

Comme je l'ai déjà écrit, mon amour pour la nature m'a énormément aidée à surmonter tout ça. Déjà à l'âge de 5 ans, je partais seule me promener, le weekend, le matin très tôt, pour ne pas être là quand le reste de la famille se réveillerait. Ca me laissait un petit sursis, un petit moment à moi, où je me sentais en paix avec moi-même... à défaut de l'être avec les autres.

Aujourd'hui, je suis pleinement heureuse, et consciente de la chance que j'ai dans la vie. Je partage avec un homme merveilleux, une relation sereine, complice, tendre, faite de joie, de sourire, de moments magiques. Nous partageons aussi la passion pour la nature, et sommes, ensemble, photographes animaliers.

Certains soirs pourtant, mon passé, parfois très, très lointain, ressurgit, sans aucune raison apparente. Un évènement que j'avais oublié, vient me perturber. J'en parle avec lui... et c'est fini. Ca ne revient plus jamais me hanter.

Je te souhaite le même bonheur

merci hérissonne tu m'as mis du baume au coeur surement à cause de ta passion :blush: j'aime l'art sous toutes ses formes et la photo en fait partie j'ai un projet dans l'art pour bientot