SARKOZY . Le valet du Capital .

Il est paradoxal de dénoncer l'hyper présidentialisation, et de passer son temps à vouloir critiquer Sarkozy.

C'est en même temps le mettre en valeur : on ne parle que de lui, et rentrer dans le jeu de la personnalisation du pouvoir.

Remettons donc le dénommé Sarkozy à sa place, qui n'est pas nouvelle. Il n'est que le valet du capital, l'éxécuteur des basses oeuvres des maîtres de forge, rebaptisés gourous de la finance internationale, mais au final ce sont toujours les mêmes. Ceux qui se réunissent dans les salons feutrés, capitonés des conseils d'administration, qui vivent dans leurs bastions protégés de la populace, qui n'ont qu'un but : amasser, toujours plus, par tous les moyens.

Toute la politique actuelle n'a qu'un objectif : préserver les avantages d'une caste, les riches, voire les augmenter.

On préserve en gommant les dérapages boursiers, en protégeant les banques (traders, vendeurs de crédits révolving, etc..), en apaisant les ouvriers en colère, par des bonnes paroles sans suite, en poursuivant les militants syndicaux trop agités.

On augmente par le bouclier fiscal, en prélevant sur le plus grand nombre, le peuple, de nouvelles taxes, en freinant l'augmentation des salaires.

On augmente en permettant l'accès à des marchés juteux : la poste, les télécommunications, l'eau, l'école, etc...en laissant public ce qui n'est pas rentable, ou en le supprimant carrément. Et tant pis pour les petits retraités qui vont devoir faire quinze kilomètres ou plus pour toucher leur pension, tant pis pour le smicard qui va payer son eau, son téléphone, plus cher.

On augmente en permettant le pillage des pays du sud, leur mise en dépendance économique via des politiques agricoles qui ne leur permettent pas de nourrir leur population. Mieux vaut cultiver des milliers d'hectares (défrichés ou pris sur la culture vivrière) pour faire rouler les voitures des pays " développés".

Sarkozy, c'est l'histoire du petit nobliau devenu le régisseur des grands princes, le fermier général au service de la monarchie.

Derrière ses mascarades, ses paillettes et son rimmel, c'est une marionnette entre les mains de ceux qui le flattent, pour mieux s'enrichir.

Se dire, soudain, qu'il n'est rien qu'un pantin, un outil, le répeter, remettra au goût du jour la vraie question : à qui profitent les crimes?

Cherchons les, on va vite les trouver.