Saint Sour

Sour est chrétien dès son plus jeune âge. Il ne pense qu'à la prière et à la méditation. Durant sont enfance, il participe peu aux jeux de ses camarades qui se moquent de lui. Mais, en même temps, Sour les impressionne. Sour entra au monastère de Genoillac en Périgord. Mais son désir de solitude fait qu'il supporte mal la vie communautaire. De plus, son extrême austérité, les pénitences qu'il s'inflige autant que ses mortifications et extases, déroute les autres moines. Sour décide de s'en aller. Et le voici habitant dans une caverne qu'on appelle depuis « Grotte de saint Sour ». Mais sa réputation s'établit : de nombreuses personnes viennent quémander un miracle ou supplier d'être pris comme disciple ! Sour, bien qu'agacé, ne refus jamais son aide. Durant quatorze ans il supporte les nombreuses visites, guérit, réconforte patiemment, malgré son désir de solitude. C'est alors qu'une vision lui annonce qu'il faut revenir en société. Sour obéit et se met à prêcher. Orateur puissant, voire phénoménal, il suffit parfois qu'il ouvre la bouche pour guérir un malade ! On lui demande de fonder une abbaye. Sour, toujours bienveillant, y consent et crée un haut lieu de la culture chrétienne où l'étude de la théologie, de la rhétorique alterne avec la prière, mais aussi avec culture du sol et le défrichage des forêts. Le roi de Bourgogne, Gontran, lépreux, fut guéri par saint Sour et, pour le remercier fait construire un hospice. Sour prévint ses compagnons de l'heure et du jour de sa mort. Ils l'entourent jusqu'à son dernier souffle.