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Meurtrier présumé de Pau


marielle

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marielle Membre 1 921 messages
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Le meurtrier présumé de Pau interpellé


31 Janvier 2005 - 22h15

Le meurtrier présumé de l'infirmière et de l'aide-soignante qui avaient été sauvagement assassinées à l'hôpital psychiatrique de Pau (sud-ouest), le 18 décembre dernier a été interpellé, a-t-on appris lundi de source policière.

Cet homme âgé de 22 ans avait été interpellé samedi soir après avoir tiré sur des policiers dans un quartier de Pau. Des armes blanches ont été saisies à son domicile. Du fait qu'il avait effectué plusieurs séjours dans l'établissement où a eu lieu le drame, il figurait sur les listings des personnes suspectées par la police. Un test ADN a permis de confirmer son implication dans le double-meurtre, de source policière. Le 18 décembre, deux femmes avaient été assassinées à l'hôpital psychiatrique de Pau, dans des conditions particulièrement barbares. Depuis, l'enquête semblait piétiner. Plus d'une quarantaine de personnes avaient été interpellées puis innocentées grâce à leur ADN.

L'homme interpellé, qui était entre autre traité pour des problèmes de schizophrénie, n'avait aucun antécédent judiciaire, de source proche de l'enquête. Son identité n'a pas été révélée. Il n'est cependant pas exclu que son état mental interdise toute incarcération et il pourrait être placé dans un centre psychiatrique, de source proche de l'enquête. Le directeur de l'hôpital, Jean-Paul Busch, a exprimé son «soulagement » à l'annonce de l'arrestation du meurtrier présumé. «Les soignants vont pouvoir effectuer leur mission avec un peu plus de sérénité », a-t-il ajouté en indiquant qu'il y avait encore ces derniers jours «énormément de craintes, de tensions et d'émotion parmi le personnel ». «Le personnel va retrouver une partie de la sérénité enlevée depuis le drame, je pense que cela va être un grand soulagement », a commenté Vincent Arquès, en charge de la cellule médico-psychologique de l'hôpital. Le 13 janvier, un malade avait tué un autre malade dans un établissement psychiatrique dans le nord de la France, à Sain-Venant.


Source: AFP
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