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Catherine Millet:«Mon corps était comme possédé par la jalousie»


Yavin

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Baby Forumeur‚
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Catherine Millet: «Mon corps était comme possédé par la jalousie»


Mardi 02 septembre - 14:46

Sept ans après «La vie sexuelle de Catherine M.», qui fut un succès mondial, l'écrivaine libertine revient avec «Jour de souffrance», un roman où elle décrit comment la jalousie amoureuse l'a fait hurler de douleur. Aussi paradoxal que poignant.



Libertine et jalouse. Voilà le nouveau visage que dévoile la romancière-choc Catherine Millet. Sept ans après «La vie sexuelle de Catherine M», un roman-phénomène où l'auteure décrivait dans le moindre détail ses pratiques sexuelles libertines (dans les bois de Vincennes, les clubs échangistes, les parkings sombres, les cimetières, les gares de marchandises...), Catherine Millet raconte comment la jalousie s'est infiltrée sournoisement dans son couple.

«Jour de souffrance», ce nouveau roman, se révèle alors comme le pendant obscur du premier. Ou comment celle qui offrait son corps si facilement aux inconnus de passage s'en est prise à vouloir posséder, et ce de manière maladive, celui de son mari. Confidences en ligne.

Prôner la liberté sexuelle et souffrir de jalousie, n'est-ce pas un paradoxe?
Catherine Millet: C'est un paradoxe, bien sûr. Mais le fait d'avoir connu cette crise et d'en avoir tellement souffert ne m'a pas pour autant amenée à remettre en cause ma morale libertaire. Parfois l'on a simplement des réactions viscérales qui sont contraires à l'idéologie que l'on défend. Le réel est fait de contradictions.

Vous comparez la jalousie aux pulsions que peuvent connaître les assassins et les violeurs. Avez-vous eu l'impression que vous pouviez perdre pied?
Totalement. Et si on en croit les faits divers dans les journaux, il y a beaucoup d'actions violentes qui sont produites sous l'effet de la jalousie. Je n'ai pas commis d'actes qui auraient pu faire de moi l'héroïne d'un fait divers, mais j'ai vécu ce mouvement intérieur. Cette souffrance si aiguë qu'elle peut tout emporter de la personne raisonnable.

Comment avez-vous vu naître cette jalousie?
Je me suis sentie complètement démunie. Comme j'avais toujours eu ce mode de vie très libre, je n'ai pas tout de suite reconnu ce sentiment. Tout d'un coup, j'ai perdu mes repères, je ne comprenais plus le réel. J'avais sous les yeux les preuves que Jacques entretenait des relations avec d'autres femmes, mais j'avais du mal à assimiler la chose, de la même façon que l'on a de la peine à assimiler la mort de quelqu'un de proche. Je ne comprenais pas ce qui se passait en moi.




Anne-Sylvie Sprenger
Suite de l'article...
Source: Le Matin
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Membre, 114ans Posté(e)
juana Membre 1 211 messages
Baby Forumeur‚ 114ans‚
Posté(e)

Ca fait plaisir Yavin de te voir à nouveau dans la rubrique culture :snif:

Sinon ce roman bof ..

Le premier , pas envie de le lire non plus. Le détail de la vie sexuelle d'une personne ne m'interresse pas vraiment par absence totale de voyeurisme .

De toute façon dans la littérature, on a écrit pire que ca donc ...

Message perso : quand donc remets tu des photos ? :snif:

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