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Mesures de sécurité


marielle

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marielle Membre 1 921 messages
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Irak: mise en place des mesures de sécurité pour le scrutin


12 Janvier 2005-20h45

Le gouvernement irakien et ses alliés américains mettent en place les mesures de sécurité pour assurer la bonne tenue des élections générales du 30 janvier dans un pays ensanglanté par la violence, alors que les appels aux sunnites pour participer au scrutin se multiplient.


Au cours des dernières 48 heures, au moins vingt-et-une personnes, dont un soldat américain, ont été tuées dans des actes de violence à travers le pays.Le président américain George W. Bush et le Premier ministre irakien Iyad Allaoui ont discuté "des préparatifs pour les prochaines élections afin de s'assurer que la date du 30 janvier fixée par la commission électorale sera respectée", a dit le porte-parole de la Maison-Blanche Scott McClellan.Ils sont "déterminés à ce que l'élection se déroule de la meilleure façon possible, avec la plus forte participation possible. Et, pour cela, nous travaillons sur les questions de sécurité", a-t-il ajouté.Le porte-parole a insisté sur les appels lancés par M. Allaoui aux sunnites, dont une grande partie est tentée de boycotter les élections. Selon M. McClellan, M. Allaoui a dit aux sunnites: "vous avez un rôle important à jouer dans l'avenir de l'Irak, et le meilleur moyen est de participer à ce scrutin".Pour sa part, le ministre irakien des Affaires étrangères Hoshyar Zebari, dans une déclaration au journal égyptien Al Ahram, a réaffirmé que les élections auraient lieu à la date prévue."Les élections ne seront pas exemplaires, ni organisées à 100%. Il y aura des problèmes, mais nous pouvons les organiser parce que la majorité du peuple irakien le veut", a-t-il souligné.Le chef du Parti démocratique du Kurdistan (PDK), Massoud Barzani, a appelé les sunnites à revenir sur leur décision de boycotter les élections. "Nous ne voulons pas qu'on dise que nos frères sunnites ont pris une position politique de boycotter les élections, car ceci n'est nullement dans leur intérêt".

Pour sa part, une formation sunnite, le Front national pour l'union de l'Irak, a annoncé mercredi sa décision de se retirer de la course électorale pour protester contre l'arrestation de son dirigeant par les forces américaines fin décembre.Elle a indiqué que l'insécurité avait également motivé son retrait et rappelé avoir demandé que le scrutin soit repoussé de six mois.Dans ce contexte, le New York Times a appelé mercredi à un report des élections en Irak, pour permettre à toutes les composantes du pays d'y participer afin d'éviter une "guerre civile"."Le moment est venu de parler d'un report des élections", écrit le quotidien dans un éditorial mettant en garde le président Bush contre une volonté de "proclamer la victoire et de commencer à retirer les troupes américaines" après le scrutin."Les prochaines élections -longtemps présentées comme le prélude à un nouvel Irak démocratique- ressemblent de plus en plus au pire scénario", celui d'une guerre civile entre les sunnites et les chiites qui engendrerait l'instabilité dans tout le Moyen-Orient" et dont les "terroristes" tireraient avantage, estime le journal.Cependant, le président intérimaire irakien Ghazi Al-Yaouar a entamé mercredi une visite officielle en France, pour "relancer les relations" franco-irakiennes et remercier la France, qui s'était opposée à la guerre, de son soutien au processus politique.

"C'est une visite hautement symbolique. Le président veut relancer les relations, anciennes et profondes, entre Paris et Bagdad, et remercier le président Jacques Chirac pour avoir voté la résolution (1546 du Conseil de sécurité) transférant la souveraineté à notre pays", explique-t-on dans l'entourage du président Al Yaouar. "Nous le remercions aussi pour l'annulation de 80% de la dette", a-t-on ajouté de même source.La visite de M. Al-Yaouar intervient alors qu'une journaliste française, Florence Aubenas, du quotidien Libération, est portée disparue en Irak depuis une semaine avec son guide irakien.La France, qui avait dénoncé la guerre lancée en mars 2003 par les Etats-Unis sans l'aval de l'Onu, avait voté en juin 2004 la résolution légitimant le gouvernement intérimaire désigné par Washington, et rétabli des relations diplomatiques complètes avec Bagdad.Par ailleurs, la Maison Blanche a confirmé mercredi que les recherches d'armes de destruction massive (ADM) en Irak avaient pris fin, même si des équipes d'inspecteurs américains chargés de les trouver sont encore sur place."C'est ce que je crois savoir", a indiqué le porte-parole de la Maison Blanche Scott McLellan, interrogé sur des informations du Washington Post selon lesquelles les recherches d'ADM avaient cessé avant Noël.Il a précisé que le chef du Groupe des inspecteurs en Irak (ISG), Charles Duelfer, continuait "de rassembler tous les éléments et ferait un additif à son rapport final qui doit être remis le mois prochain", ajoutant que cela "ne changerait pas fondamentalement ce qu'il avait dit dans son rapport précédent".Dans ce rapport, M. Duelfer avait conclu à l'absence d'ADM en Irak, contrairement à ce qu'avait affirmé le gouvernement américain pour justifier l'entrée en guerre des Etats-Unis contre l'Irak.


Source: La Libre Belgique
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