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Aimé Césaire


fouchtra

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Membre, 114ans Posté(e)
xenops Membre 792 messages
Baby Forumeur‚ 114ans‚
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Kyrilluc :Mais je doute qu'il laisse a la posterite autant qu'un Victor Hugo ou une Marie Curie.

Je n'en suis pas si sûre...Il se proclamait lui même éveilleur de consciences, il ne faut pas mésestimer les impacts de ses écrits dans le monde.

En tout cas, on parle de lui

Voici les réactions à la suite de la mort du poète martiniquais Aimé Césaire, jeudi 17 avril.

Nicolas Sarkozy : ¿J'apprends avec une très grande tristesse le décès d'Aimé Césaire. J'imagine le chagrin immense de toute la population martiniquaise, antillaise et ultramarine qui perd, aujourd'hui, l'un de ses pères spirituels. Mais, en vérité, c'est toute la nation française qui est en deuil¿. ¿Esprit libre et indépendant, il a incarné, sa vie durant, le combat pour la reconnaissance de son identité et la richesse de ses racines africaines. Par son appel universel au respect de la dignité humaine, à l'éveil et à la responsabilité, il restera un symbole d'espoir pour tous les peuples opprimés¿. ¿On retiendra de lui qu'il est l'initiateur, avec (le Sénégalais) Léopold Senghor, du concept de la Négritude. Ce fut un grand humaniste dans lequel se sont reconnus tous ceux qui ont lutté pour l'émancipation des peuples au XXème siècle¿. Enfin, il ¿salue son engagement politique, sa longue carrière d'élu de la Martinique et de parlementaire de la Nation¿. (Communiqué, jeudi 17 avril)

Abdou Diouf, Sénégalais, secrétaire général de la Francophonie : ¿Je salue la mémoire d'un homme qui a consacré sa vie aux multiples combats menés sur tous les champs de bataille où se jouait le destin culturel et politique de ses frères de race, un combat noble car exempt de cette haine qu'il avait en horreur¿. Il a notamment salué le ¿poète qui a su prendre les dimensions de l'univers, tout en restant profondément attaché aux valeurs culturelles du monde noir¿. Mais aussi ¿l'homme qui a vécu sa francophonie dans l'abondance de ses oeuvres qui font chanter la langue que nous avons en partage¿. (Communiqué, jeudi 17 avril)

François Hollande, patron du PS : Aimé Césaire ¿n'était pas seulement l'auteur talentueux du 'Cahier d'un retour au pays natal'. Il avait aussi dans son 'Discours sur le colonialisme' proposé la critique la plus aboutie d'un système qu'il combattait depuis 1934″. ¿Aimé Césaire était un homme de gauche. Tout au long de ses mandats de maire et de député de Fort-de-France, il a agi aux côtés de ceux qui se battent pour la reconnaissance de leurs droits et de l'égalité sociale¿. ¿François Mitterrand l'avait reconnu comme un des plus grands poètes du XXe siècle, mais 'un poète voué à la gestion des affaires humaines'¿, poursuit le communiqué du PS. ¿Aimé Césaire, leader historique de la gauche martiniquaise d'après-guerre, a toujours été un soutien indéfectible des socialistes lors de chacune des grandes échéances électorales nationales¿. Il exprime sa ¿solidarité à l'égard de tous les Martiniquais, profondément meurtris par cette disparition, mais fiers d'avoir été représentés par un homme aussi exceptionnel qu'Aimé Césaire¿. (Communiqué, jeudi 17 avril)

Christian Paul, député de la Nièvre, ancien secrétaire d'Etat chargé de l'Outre-Mer : ¿Pour cacher notre tristesse, il faut relire Césaire. L'annonce de sa mort pousse à le faire découvrir ou à replonger dans ses textes poétiques qui affrontent l'universel. Le lumineux et libérateur Césaire, terriblement actuel et si éloigné des modes et des facilités, a tant à nous dire. Sur le courage de rompre et de révolutionner, cet homme fraternel possédait des trésors de lucidité qui fondait une liberté indomptable. Pour la vision d'un monde qui exige une perpétuelle émancipation, Césaire le poète, ne fait pas de politique sans faire une civilisation. Pour le quotidien, Césaire le maire n'avait pas déserté la Martinique, son soleil et ses souffrances. Je le tiens pour un porte-voix majeur de la politique, contre le colonialisme et tous les totalitarismes, contre le racisme et pour des identités ouvertes sur le monde.¿ (Communiqué, jeudi 17 avril)

Jean-Marie Le Guen, vice-président PS de l'Assemblée nationale : ¿Je viens d'apprendre une bien triste nouvelle, le décès de notre ancien collègue Aimé Césaire¿. ¿Je me fais l'interprète de l'Assemblée unanime et du gouvernement en exprimant notre profonde émotion devant la disparition du grand poète¿. Sur demande du président de l'Assemblée, Bernard Accoyer (UMP), ¿l'Assemblée observera une minute de silence et un hommage particulier lors d'une prochaine séance solennelle¿. (Déclaration à l'Assemblée, jeudi 17 avril)

René Depestre, écrivain franco-haïtien : s'est déclaré ¿bouleversé¿ par le décès d'Aimé Césaire, ¿un penseur, un homme politique brillant et surtout un très grand poète¿. ¿On perd un fils illustre de la Martinique, de la France, de la francophonie¿. René Depestre avait 17 ans lorsqu'il fit la connaissance d'Aimé Césaire.¿Je n'ai pas perdu le contact depuis 64 ans¿.¿Je me sens presque orphelin à nouveau¿. ¿C'était un homme très généreux. Toute sa vie, il m'a aidé. Sans lui je ne serais pas devenu ce que je suis¿. La France n'a ¿pas encore réalisé la stature, l'importance de Césaire dans la littérature et dans la conscience publique française¿. (Déclaration, jeudi 17 avril)

Bernard Accoyer, président de l'Assemblée nationale (UMP) : salue ¿un immense poète¿ et ¿un homme politique de premier plan¿, qui détient ¿le record de longévité parlementaire depuis 1945″. ¿Par son oeuvre littéraire comme par son action politique, Aimé Césaire n'a jamais eu qu'un but : dire et servir l'identité antillaise. Il y est magistralement parvenu¿. ¿Aimé Césaire, le poète, l'homme politique, l'opposant au colonialisme, fut et restera l'une des grandes consciences du XXème siècle¿. (Déclaration, jeudi 17 avril)

François Fillon, Premier ministre : fait part de sa ¿très vive émotion¿. Le poète martiniquais disparu ¿avait, jusqu'à son dernier jour, tourné son regard vers les combats de demain¿. Il ¿ne craignait ni la force des images, ni leurs ruptures¿. ¿Il laissait naître de sa colère des chants puissants et durs¿. ¿Il mettait ses mots au service de la lutte pour la dignité humaine, en particulier celle des peuples colonisés et humiliés¿. Les concitoyens domiens voyaient en lui ¿un porte-parole d'une autorité et d'un charisme remarquables¿. (Communiqué, jeudi 17 avril)

Jean-Christophe Lagarde, député-maire de Drancy (Nouveau Centre) : ¿Je pense qu'au regard de l'oeuvre et de la vie d'Aimé Césaire, il serait souhaitable, monsieur le président, que vous puissiez proposer, sous réserve naturellement de l'accord de sa famille et de ses proches, son entrée au Panthéon¿, écrit-il. (Communiqué, jeudi 17 avril)

Yves Jégo, secrétaire d'Etat à l'Outremer : ¿La France perd l'une de ses plus nobles consciences¿, ¿un homme de combat, en politique comme en littérature¿ . ¿La nation salue le fils d'instituteur, enfant de la République qui a su éclairer la face sombre de l'esclavage et du colonialisme¿, communiqué. ¿La littérature pleure le fils d'une couturière qui, brodant avec ses mots, a magnifié la langue française. Dès 1938, avec sa première grande oeuvre, 'le cahier d'un retour au pays natal', Aimé Césaire découvre ce fil qui mène de Breton à du Bellay¿.¿La République rend hommage à l'ardent défenseur de la départementalisation de la Martinique pour qui la vraie liberté a toujours résidé dans l'affirmation d'une appartenance pleine, fière et entière à la France¿. ¿Aimé Césaire, dont l'histoire ne peut se détacher de sa ville Fort-de-France, fut, sa vie durant, un homme de combat, en politique comme en littérature. 'Je suis de la race de ceux qu'on opprime', proclamait-il¿. (Communiqué, jeudi 17 avril)

Victorin Lurel, député et président (PS) de la Région Guadeloupe : salue en Aimé Césaire un ¿nègre total, nègre fondamental¿, qui ¿aura tutoyé l'excellence et magnifié l'identité afro-antillaise pour en faire le socle de notre culture¿. ¿Ce phare qui nous a éclairé sa longue vie durant et jusqu'au soir même de sa vie, devient aujourd'hui une lueur dans nos coeurs¿. (Communiqué, jeudi 17 avril)

Christine Albanel, ministre de la Culture : Aimé Césaire ¿a pétri la langue française de sa liberté et de sa révolte¿. ¿Il a fait battre (la langue française) au rythme de ses incantations, de ses cris, de ses appels à vaincre l'oppression, invoquant l'âme des peuples asservis pour adjurer les vivants de relever la tête¿, Christine Albanel dit sa ¿très vive émotion¿ à l'annonce du décès d'Aimé Césaire, ¿poète radical, chantre de la négritude, bâtisseur lucide du quotidien¿. (Communiqué, jeudi 17 avril)

Jacques Chirac, ancien président de la République : ¿La France et le monde perdent un immense poète et un homme de lumière¿. ¿Avec sa disparition, c'est aussi un sage qui s'en va, un homme qui, par son rayonnement, aura su faire progresser les consciences, car à travers son engagement pour la négritude, c'est un message universel pour la dignité humaine, le respect et le dialogue des cultures qu'il a su porter au plus haut¿, poursuit l'ex-chef de l'Etat. Jacques Chirac, qui entretenait, selon son entourage, des relations soutenues avec l'écrivain et homme politique défunt, adresse ses condoléances ¿à sa famille, ses proches, à tous nos concitoyens de Martinique et d'Outre-mer¿. (Communiqué, jeudi 17 avril)

Cheikh Hamidou Kane, écrivain sénégalais : Aimé Césaire ¿était un homme d'une dimension mondiale. Un Noir qui a acquis une stature mondiale du fait de la prise de conscience par l'Homme noir de sa condition et aussi de la prise de conscience par le reste du monde de la condition de l'Homme noir¿. ¿C'est l'homme qui a éveillé à cette conscience de l'identité noire non seulement les Noirs de la diaspora mais, nous, les Noirs d'Afrique¿, a souligné Cheikh Hamidou Kane, auteur d'un des monuments de la littérature africaine ¿L'aventure ambiguë¿. ¿Il a été aussi éveilleur de conscience en ce qui concerne le débat sur le colonialisme¿, a-t-il précisé. ¿Il était vraiment très Sénégalais, très Africain. C'était admirable car au moment où il a vécu les Antillais que les Africains connaissaient étaient considérés un peu comme des auxiliaires du colonisateur, comme des Français à peau noire¿, a-t-il rappelé. ¿Cahier d'un retour au pays natal, était un peu notre livre de chevet lorsque nous étions lycéens. Nous avions lu ce livre avec délectation, l'avons récité de mémoire, moi-même et ceux de ma génération. Il a été un homme considérable dans notre vie¿. Mais ¿je regrette qu'il n'ait pas été honoré, consacré, salué comme il le méritait au plan international¿, notamment avec ¿un prix Nobel, de la paix ou de la littérature¿. ¿Je regrette qu'il n'ait pas été honoré, comme l'a été Léopold Sedar Senghor, par l'Académie française. Il méritait aussi d'être membre de cette académie¿, a-t-il affirmé. (Déclaration à l'AFP, jeudi 17 avril, à Dakar)

Lilian Thuram, défenseur de Barcelone et de l'équipe de France : ¿je l'ai rencontré plusieurs fois, a indiqué le recordman de sélections chez les Bleus (138). Au moment de France-Costa Rica (match amical en Martinique en novembre 2005) j'avais pris la décision d'organiser une rencontre entre les joueurs de l'équipe de France et lui, parce que c'était important que les joueurs sachent qui c'est.¿ ¿C'est quelqu'un qui a compté énormément, dans ma vie, on a tous besoin d'un guide, c'était un peu mon guide, a poursuivi le joueur guadeloupéen. Il a laissé une oeuvre pour les générations à venir.¿ ¿Il n'a pas eu assez de consécration en France, a estimé Thuram. Il est étudié en université aux USA et en Afrique. En France, très peu d'étudiants le connaissent, parce que Césaire évoque des choses que l'on ne veut pas entendre.¿ ¿Léopold Sedar Senghor était à l'académie française, Césaire non, parce qu'il avait un discours critique sur le rôle de la France dans la colonisation, a ajouté le défenseur du Barça. Il dérange car il dit la vérité, c'est un homme droit. Il aurait pu avoir les honneurs mais il aurait dû pour ça courber l'échine et ne pas dire certaines choses.¿ ¿Ce que je retiens, c'est le discours sur le colonialisme et sa poésie, même si elle est difficile, a encore confié le footballeur, connu pour ses engagements en dehors du terrain. C'est quelqu'un qui m'inspire avec Mandela ou Luther King. La tentation serait de les enfermer dans un discours d'émancipation des noirs, mais il s'agit avec eux de l'émancipation de l'homme tout court.¿ (Déclaration à l'AFP, jeudi 17 avril)

François Bayrou, le président du Mouvement démocrate (MoDem) : a salué en Aimé Césaire, le ¿sage que l'on visitait et qui, de ses yeux devenus fragiles, voyait souvent au-delà de l'horizon¿. ¿Je pense au poète et à cette langue si rare, maîtrisée, animant le pamphlet comme la poésie¿, a poursuivi François Bayrou, se souvenant l'avoir ¿longuement rencontré en 2006″. Rappelant qu'Aimé Césaire avait retrouvé Léopold Sédar Senghor au lycée Louis-le-Grand dans les années 30, M. Bayrou a estimé ¿qu'en se croisant, ces deux destins ont changé la société française et une partie du monde¿. ¿Ils ont donné aux Africains, aux Antillais et à beaucoup d'autres la fierté de la peau noire et relevé ainsi des générations jusque-là courbées¿, a souligné le président du MoDem. François Bayrou retient aussi ¿le jeune professeur, de retour en Martinique, qui commence à forger pour les siens une identité politique différente, capable de se rebeller contre le colonialisme aveugle et de dire non à un certain stalinisme¿. ¿Je pense ensuite à l'élu, maire de Fort-de-France pendant plus de cinquante ans, et au combat pour la départementalisation dont il fut le rapporteur de la loi à l'Assemblée nationale¿, a-t-il ajouté. (Déclaration à l'AFP, jeudi 17 avril)

Lionel Jospin, l'ancien Premier ministre socialiste : a rendu hommage à Aimé Césaire disparu jeudi, ¿un alliage rare¿, ¿un être fier de sa singularité d'homme noir et un humaniste attaché à l'universel¿, un ¿homme de gauche et un ennemi du sectarisme¿. ¿Aimé Césaire était fait d'un alliage rage. C'était un magnifique écrivain et un vrai politique. Un maître de notre langue et un poète de sa terre. Un être fier de sa singularité d'homme noir et un humaniste attaché à l'universel. Un combattant de l'anticolonialisme et un fidèle de la République¿, affirme Lionel Jospin. Il était ¿un leader profondément antillais et pleinement français. Un porteur de rêves et bâtisseur de projets. Un homme de gauche et un ennemi du sectarisme¿, a-t-il ajouté. ¿C'est pourquoi, il était aimé, admiré et respecté. Je suis fier de l'avoir connu. Je suis triste, avec les Martiniquais, les Antillais et les Français, de le perdre¿. (Communiqué, le 17 avril)

Alain Juppé, maire de Bordeaux et ancien Premier ministre : a déclaré que la disparition d'Aimé Césaire, marque la perte d'un ¿grand poète amoureux de la langue française, un défenseur acharné de la francophonie¿. ¿J'ai eu le plaisir de le rencontrer à plusieurs reprises et j'ai pu apprécier sa faculté à concilier intransigeance et élévation d'esprit. Il avait une conception très généreuse de l'humanisme¿, a affirmé Alain Juppé. L'ancien premier ministre a également souligné son combat ¿pour la reconnaissance, la défense de ses racines¿. Il a ¿porté haut l'identité antillaise¿, selon lui. ¿Sa disparition est une grande perte pour ses chères Antilles mais aussi pour toute la communauté nationale et francophone¿. (Communiqué, jeudi 17 avril)

Yves Jégo, secrétaire d'Etat à l'Outre-mer : estime qu'il était ¿normal que la France rende hommage à un homme de la dimension d'Aimé Césaire¿. Il a également insisté sur la nécessité d'un hommage ¿à la hauteur de ce que fut la vie d'Aimé Césaire¿, évoquant ¿la dimension immense et planétaire de l'homme¿. (Point presse, jeudi 17 avril)

Abdoulaye Wade, président sénégalais : ¿Ce qu'on retiendra, c'est le chant de la négritude et la lutte contre le colonialisme¿, à propos d'Aimé Césaire, concédant se sentir plus proche du poète antillais que de l'autre ¿père¿ de la négritude, Léopold Sedar Senghor. ¿Cet homme a consacré sa vie à la lutte pour le peuple noir, à la lutte pour l'indépendance de l'Afrique, à la promotion des valeurs de la négritude¿, a-t-il indiqué, rappelant avoir rencontré la première fois Aimé Césaire à la Sorbonne à Paris en 1956. Abdoulaye Wade était ¿contre la conception de la négritude senghorienne. Les deux ne disaient pas la même chose. Pour Césaire, c'était une sublimation de la valeur noire¿. ¿Tous les deux avaient réagi car ils étaient isolés dans un monde blanc. On comprend parfaitement leur volonté d'affirmer l'existence d'une civilisation qui n'était pas celle de l'environnement dans lequel ils étaient¿. Il ajoute que Césaire et Senghor ¿sont les premiers qui dans un contexte blanc ont pris conscience de la nécessité de faire comprendre qu'ils étaient différents. Ce refus d'être assimilé, ce refus de l'assimilation est une attitude très positive, d'affirmation de personnalités¿. (Communiqué à l'AFP, jeudi 17 avril)

Et je n'ai pas tout cité...

Enfin, j'avoue que je ne connais pas son oeuvre, je suis en train de lire ses poésies que je trouve magnifiques, très puissantes, très violentes souvent dans ses usages métaphoriques. Il y a quelque chose qui se dégage là que je n'ai pas souvent rencontré. Cela reste de la poésie.

Maintenant, si le discours sur le colonialisme peut sembler un peu violent, peut être faut-il le resituer dans son contexte et reconnaître les horreurs de l'esclavagisme et de la colonisation. Je viens de voir un film ce week-end au cinéma, cela s'appelle "les 16 de Basse Pointe", on y raconte comment il y a 60 ans encore les travailleurs des plantations n'avaient aucune liberté sur leur vie propre, comment ils y étaient encore traités en tant que rien...La plantation Leiritz est au coeur du film qui est assez édifiant. Ce que je veux dire, c'est que 1848 c'est une date, une date importante, mais ce n'est qu'une date...Pour que les évidences des lois pénètrent au coeur de toutes les consciences il faut bien plus de temps...

La conscience humaine ne se satisfait pas de cela, il y a des méandres complexes à dénouer...

Personnellement, je pense que pour que ces choses parviennent à la conscience de tous, il ne faut pas les occulter...

Tu sais pourquoi cette aspiration identitaire ici ? Parce qu'à la fin de l'esclavage, les choses n'ont absoluement pas été réglées...Il n'y a pas eu de redistribution des terres, ce qui fait que beaucoup d'anciens esclaves ont continué à travailler pour les plantations et nous imaginerons dans quelle conditions...vu le reportage de Basse Pointe, j'imagine que certains planteurs ont eu beaucoup de mal à se débarrasser de leur instincts de propriété humaine....

Enfin, l'esclavage n'est pas un phénomène a banaliser: il a existé aux US, en Europe, et il existe encore dans certaines parties du monde.

Je porte Césaire dans mon coeur en tant que messager d'un message universel de paix, c'est ce que moi je retiendrai, et je laisserai de côté toutes les questions identitaires qui pour moi ne peuvent que se fonder sur une opposition noirs-blancs ce que j'exècre avant tout...car avant tout nous sommes des hommes et des femmes n'est-ce pas ?

Bon, là, j'ai écris d'un trait, c'est de l'écriture spontanée, mais je pense que cela reflète bien mes pensées du moment... :snif:

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Membre, 63ans Posté(e)
yves-1902 Membre 5 859 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
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Je respecte ceux qui le respectent, c'est le moindre des respects...

Mais pour le reste, c'est un bonhomme auquel je ne pensais pas particulièrement tous les jours, ni même toutes les semaines, encore moins, voire même pas du tout pour être honnête !

La compassion de ceux qui l'ont vraiment connu et cotoyé me touche, mais celle celle de la plupart des poliques métropolitains qui en profitent plutôt pour donner une surenchère hypocrite dans leurs épanchements, uniquement dans le seul but de séduire les martiniquais, envers un bonhomme dont ils ne partageaient pas forcément les opinions ou qu'ils en n'avaient que faire !

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Membre, 114ans Posté(e)
xenops Membre 792 messages
Baby Forumeur‚ 114ans‚
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Petit Robert dit aussi:

bonhomme: plein de bonhomie, bon enfant, homme bon...On va dire ça ainsi n'est-ce pas...

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Membre, 63ans Posté(e)
yves-1902 Membre 5 859 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
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Petit Robert dit aussi:

bonhomme: plein de bonhomie, bon enfant, homme bon...On va dire ça ainsi n'est-ce pas...

Naturlich !

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