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ex-otages français en Irak


marielle

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ex-otages français en Irak: deux proches du député Julia remis en liberté


29 décembre 2004-14h55

Après la vive polémique entre Michel Barnier et le député UMP Didier Julia qui a suivi la libération des ex-otages français en Irak, l'affaire de la mission controversée de M. Julia vient de rebondir sur le front judiciaire avec une enquête préliminaire, suivie de deux gardes à vue.


Trois jours après la libération mardi 21 décembre des ex-otages français en Irak, les journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot, le procureur de Paris Jean-Claude Marin a ouvert le 24 décembre une enquête préliminaire sur l'affaire de la mission parallèle en Irak en septembre du député Didier Julia censée obtenir leur libération. Lundi en début d'après-midi, Philippe Brett, 45 ans, membre de l'équipe Julia, a été placé en garde à vue par les enquêteurs de la Division nationale antiterroriste (DNAT) dans leurs locaux rue des Saussaies (8e arrondissement), dépendant de la direction centrale de la police judiciaire à Paris. En fin d'après-midi, c'était au tour de Philippe Evanno, 45 ans, autre collaborateur de M. Julia. Les enquêteurs sont allés chercher les deux hommes, qui ont accepté de les suivre avant d'être placés en garde à vue.

Dans cette enquête, le parquet de Paris a choisi la qualification d'"intelligence avec une puissance étrangère ou avec ses agents de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation, notamment à sa diplomatie et à la sauvegarde de sa population".Cette qualification peu usitée aujourd'hui, selon une source judiciaire, était plus en vogue notamment du temps de la Guerre froide. Les faits d'"intelligence avec une puissance étrangère" sont punis de 10 ans d'emprisonnement et de 150.000 euros d'amende.Selon une source judiciaire à Paris, le député Julia n'était pas visé, pour le moment, par cette procédure.Pour un éventuel placement en garde à vue du député de Seine-et-Marne, les autorités judiciaires doivent demander une levée de l'immunité parlementaire au bureau de l'assemblée nationale.Interrogé par l'AFP, le député UMP Didier Julia a qualifié mardi de "manoeuvre politicienne" le placement en garde à vue de ses deux collaborateurs. "J'ai réclamé une commission d'enquête parlementaire sur le dossier des otages, or une telle commission est impossible si une instruction judiciaire est en cours sur le même sujet", a relevé M. Julia.Les deux ex-otages français avaient été libérés le mardi 21 décembre après 124 jours de captivité, et sont de retour en France depuis le mercredi 22.

Après la libération des deux journalistes français, l'affaire Julia a fait l'objet de plusieurs échanges virulents par média interposés entre le ministre des affaires étrangères Michel Barnier et le député Julia. Le ministre avait notamment parlé de "brouhaha provoqués par l'affaire Julia". M. Julia avait de son côté riposté en qualifiant Michel Barnier de "ministre complètement nul".
La garde à vue de M. Brett a été prolongée de 24 heures mardi après-midi, selon une source judiciaire. Celle de M. Evanno devrait l'être probablement mardi en fin d'après-midi.Le parquet décidera mercredi de l'opportunité ou non d'ouvrir une information judiciaire qui pourrait entraîner un déferrement devant un juge d'instruction.
Philippe Brett, un ancien militaire devenu garde du corps, s'était présenté comme un responsable d'une délégation chargée de négocier la libération des deux otages, et avait affirmé avoir été tout près des lieux où les otages étaient gardés.



Source: La Libre Belgique
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