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«Au bout de trente ans, je rassure enfin les gens»


Yavin

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Sophie Marceau: «Au bout de trente ans, je rassure enfin les gens»


Dimanche 02 mars - 13:58

Dans «Les femmes de l'ombre», elle incarne une résistante plongée dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale. Un rôle fort pour une actrice trop rare sur grand écran. Interview exclusive



A 41 ans, Sophie Marceau défie les lois du temps. D'une beauté presque insolente, l'actrice gagne à chaque décennie en charme et en maturité. La grâce incarnée, d'autant plus frustrante qu'elle se fait cruellement rare sur grand écran. Il faut en effet remonter à 2003 pour se souvenir l'avoir vue dans une salle romande, dans le mineur «Je reste».

Ses autres productions n'ont pas franchi la frontière hexagonale. Même son deuxième film en tant que réalisatrice, «La disparue de Deauville», n'a pas eu droit aux honneurs d'une sortie suisse. C'est donc avec une joie non feinte que l'on retrouvera Sophie Marceau à l'affiche des «Femmes de l'ombre» de Jean-Paul Salomé, qui l'avait déjà dirigée dans «Belphégor».

Dans ce film inspiré d'une histoire vraie et situé juste avant le débarquement en Normandie, elle incarne Louise, résistante française chargée, par les services secrets britanniques, de récupérer un agent anglais tombé aux mains des nazis. Un drame au féminin en hommage à toutes les résistantes de la Seconde Guerre mondiale.


«Les femmes de l'ombre» abordent un sujet à la fois important et peu connu...
C'est un film qui parle de la guerre. Déjà ça, c'est important. Je n'ai pas vécu la guerre, mais ce dont «Les femmes de l'ombre» témoigne est épouvantable. Il est quand même question de mort à chaque seconde de la vie d'une femme. Comment survivre. Comment protéger ceux qu'on aime. Ne pas les voir rentrer. éa ne laisse personne indemne. C'est bien de rappeler que tout cela existe. C'est avant tout un rappel de mémoire. Plus on sait de choses, mieux c'est. On est moins protégé par son innocence, mais on ne peut pas fermer les yeux.

L'originalité du film est de se concentrer sur un groupe de femmes résistantes.
C'est une question qui n'a pas souvent été évoquée au cinéma. Et c'est déjà bien de montrer que les femmes ont fait autre chose que de se faire tondre durant le Seconde Guerre mondiale. Elles se sont mouillées de la même façon que les hommes. Des films de guerre, on en a vu pas mal, mais pas comme celui-ci, avec cinq femmes qui sont autre chose que des infirmières.

Avez-vous pensé à Simone Signoret dans «L'armée des ombres»?
Evidemment, «L'armée des ombres» a été une référence fondamentale pour «Les femmes de l'ombre». On est tous forcément influencé par ce qu'on voit, lit ou entend. C'est fait pour ça. Moi, je suis pour les influences. Le travail des autres nous sert. Après, il faut bien les choisir. Cocteau disait: «Il faut copier les maîtres.» Il a raison. De toute façon, ça ne sera jamais la même chose. A chaque fois, on y apporte une petite couleur différente et le tout change.




Suite de l'interview...
Source: Le Matin
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