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Paysages manufacturés


Belizarius

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VIP, Mangeur de fromage, 44ans Posté(e)
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44ans‚ Mangeur de fromage,
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Paysages manufacturés


28 novembre 2007

Egalement sujet de Paysages manufacturés puisque directement basé sur son oeuvre de photographe, Edward Burtynsky est l'un des grands noms de la photographie, mondialement acclamé pour ses photos à grande échelle de "paysages manufacturés", tels que carrières, usines de recyclage, usine, mines et barrages. D'origine canadienne, Edward Burtynsky a l'immense privilège d'exposer ses collections dans les quinze plus grands musées au monde, dont la National Gallery au Canada, la Bibliothèque Nationale à Paris, le Musée d'Art Moderne et le Musée Guggenheim à New York.

Réalisateur: Jennifer Baichwal
Pays: Canada
Genre: Documentaire
Duré©e: time.jpg 1h26
Acteurs: Edward Burtynsky

Synopsis Lors d'un voyage en Chine, le photographe canadien Edward Burtynsky documente les effets néfastes de la pollution et de l'industrialisation sur les paysages naturels.

En attendant Notre Avis

Notre Note : /5




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Les damnés de notre ère


Jeudi 29 novembre - 10:52

Temps modernes. Docu alter qui hésite entre portrait et reportage.



La durée, c'est du temps dans l'espace. Au cinéma, c'est une évidence visible. Ainsi de la séquence d'ouverture de Paysages manufacturés. Un plan de sept minutes et quarante secondes. La caméra a été placée sur des rails. C'est un travelling, un voyage. Domestiqué par la célérité des images dominantes où la vitesse est gage d'excellence voire de vérité, on est de prime abord déconcertés, ou pire, impatients. Mais très vite cette «lenteur» s'impose comme nécessaire. Sept minutes et quarante secondes, c'est un minimum pour arpenter le hall de cette usine chinoise où des centaines d'ouvriers et d'ouvrières s'affairent. Il se passe beaucoup de choses dans ce plan. Ce qu'on y voit : la mécanisation des ouvriers, leur prudence inquiète face à la caméra, a priori de surveillance. Ce qu'on n'y voit pas : la discipline intériorisée, la soumission et, comme une information physique sidérante, ce moment où l'on réalise qu'ainsi parcouru à la vitesse d'un pas d'homme ce hall gigantesque doit mesurer plus de 500 mètres. Une voix off vient interrompre cette scrutation déambulatoire, celle du photographe Edward Burtynsky qui s'est fait une spécialité de fixer les panoramas industriels du monde entier. Il parle de la nature et de son exploitation, de respect et d'environnement.


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Source: Libération
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