♦ Passion amoureuse sous le ciel de Paris ♦

♦ Roman d'une passion amoureuse♦

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(des espoirs à l'Espoir, des amours à l'Amour, itinéraires sons et lumières et fracas)
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Une route forestière de montagne très éloignée de toutes habitations, un accident de voiture, loin des secours. Un jeune homme courant, aux abois, vers de lointains secours, en courant, il se rappelle toute sa vie passée, en rétrospective. Pour lui et sa compagne c’est déjà trop tard.Il ne peut ni remonter les aiguilles du temps, ni recommencer les actes de sa vie.

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Fabien est seul sur l'asphalte mouillé,
Toute la nuit, sous la pluie, il a marché
Il avance, sous les étoiles, le dos courbé,
Droit, devant lui, le front baissé.

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Fabien hurle dans le vent et la nuit,
Le cœur opprimé par le remord qui le poursuit.
Sans se retourner, aux abois, il s’enfuit,
Là-haut, dans le ciel, la lune luit.

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♦ Ce soir toutes les portes sont fermées sur l’espérance
L’âme de Fabien pleure sur la mort et l’absence ♦

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Il a fallu cet accident stupide à ce carrefour,
Si loin de la ville et des secours,
Et un seul instant d’inattention sur ce maudit parcours,
Pour changer la trajectoire et le cours d’une histoire d’amour.

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Souviens-toi ! la bruine et la mélancolie
Tombait sur les pavés de la place Clichy.
Souviens-toi ! de cette rencontre avec Sandy
C’était un soir dans les rues de Paris …

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Souviens-toi, Fabien, combien la vie était belle,
Lorsque Sandy te murmurait encore je t'aime à l’oreille.
Souviens-toi, des baisers fous sous la tonnelle
Des désirs, des élans, des promesses éternelles.

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♦ Amie de nous aimer ne sois jamais lassée,
Je t’aime tant : j’en vis ! tu le sens ! tu le sais ! ♦

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♦ J’aime tant à t’aimer ! c’est si bon vivre ensemble,
Et sentir que son cœur, épris, s’approche et tremble
Auprès d’un autre cœur, qui lui ressemble ♦

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Oui, je t’aime Sandy plus fort que l’espérance,
Tu es mon seul amour, mon unique chance.
Vivre sans toi c’est vivre sans abondance,
Car ma seule peur, vois-tu, c’est ton absence.

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Nous vivions notre bohème sous les toits de Paris,
Sans argent, sans travail, la tête pleine de rêveries.

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Que de projets sans suite et sans lendemain,
Rêves d’infinis prenez nous par la main…
Conduisez nous vers des horizons lointains,
Vers une autre vie, un autre regain.

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A vivre d’amour et d’eau fraîche, sans argent…
Tout le monde le sait, cela ne dure qu’un temps.
La facilité, la peur de quitter Sandy ne serait-ce qu’un instant,
A engendré un dessein fou, un volcan, un carcan.

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Où vas-tu Fabien avec cette arme dans ta poche ?
Vers quelle impasse ? vers quelle catastrophe ?

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Non, Fabien, n’entre pas dans cette bijouterie,
Pour y voler les joyaux, l’or, l'argenterie.
Ne vise pas, avec ce pistolet, le vendeur ahuri.
Avant qu’il soit trop tard arrête ta folie.

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Sandy attends avec anxiété et lassitude
Le retour de Fabien, la fin de l’incertitude.
Fabien, en courant, ouvre violemment la portière de la voiture
Déjà l’automobile roule, à tombeau ouvert, dans le clair obscur.

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♦ La route se déroule et s’étire vers l’infini,
Comme un long ruban sous un ciel de pluie.
Le vent souffle et pousse des hurlements
Au loin les nuages semblent apporter un châtiment ♦

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(Poème en vers libres - de Georges Pascal)
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