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Annelise73

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  1. Bonjour Tulipe75 (ainsi que Dalousienne et tous les autres). Je ne te reproche rien. Je comprends ta réaction. Moi, pour le moment, ça va bien: on fait des "accommodements raisonnables". Nous sommes tous les 2 pris par le travail dans les derniers jours (et pour ceux à venir) donc tout est "sur la glace" pour l'instant. éa me fait toujours plaisir de te lire. é bientôt. AnneLise73
  2. Tu ne m'en dis pas asez mais ta décision a l'air radicale. D'abord, comment a-t-il réagi ? Comment va-t-il se débrouiller tout seul ? Financièrement et au quotidien ? As-tu des aides ménagères ? Quels sont les revenus du couple ? Comment ta fille a-t-elle réagi ? Ensuite toi : Comment vas-tu vivre après avoir abandonné l'homme que tu as aimé ? tu dis que tu as de l'affection pour lui ???? C'est cruel d'annoncer ton départ avec quelques mois de délai, encore 3 mois à vivre avec ce départ ? Comment ces 3 mois vont-ils se passer ? Est-ce que tu crois que tu vas être capable d'avoir une autre relation et que tu ne vas pas te demander sans cesse ce qu'il devient sans toi ? Quelles relations a-t-il qui vont pouvoir l'aider moralement et physiquement ? A-t-il de la famille qui va prendre le relais ? etc........ En ce qui me concerne, jamais je ne pourrais l'abandonner. J'ai déjà abandonné un homme maniaco-dépressif car la vie n'était plus possible et je voulais soustraire mon fils de cette ambiance négative. Cela a été très dur mais je savais qu'il pouvait compter sur sa famille. Est-ce le cas pour ton mari ? Je veux bien continuer à t'écrire mais réponds à mes questions, sinon nous perdons notre temps toutes les deux. Je suis beaucoup plus âgée que toi, aussi je ne peux pas vraiment te conseiller, je pense, mais je peux converser. As-tu une indépendance financière ? Bon courage dans ces moments difficiles. bonjour Tulipe, En réponse à tes questions: éa fait plus d'un an que je dis à mon conjoint que je n'ai plus envie de cette vie là, que je pleure à tout moment et que sa réponse est "bon. OK. Tu es fatiguée. Aujourdh'hui je vais te laisser un répit". Malheureusement ça ne dure que 24 heures... Le lendemain, tout revient comme avant. Il ne peut rien faire seul mais il est toujours derrière moi pour critiquer ce que je fais : ma conduite automobile "tu conduis trop près, trop vite, tu freines à la dernière minute..."; ma façon de laver le plancher il me semble que c'est pas comme ça que je le faisais moi..."; quand il veut ABSOLUMENT que je fasse quelque chose, du genre enlever les décos de Noël et que moi (le jour ou lui décide) ça ne me tente pas il me fait sa scène de pitié " 'C'est pas juste, moi j'suis handicapé puis je ne peux rien faire... Si j'étais bien, je le ferais tout de suite, c'est le bon moment... Je te demande seulement de défaire le sapin, c'est pas la fin du monde..." é bout de patience de l'entendre me redire toujours les mêmes plaintes, je plie et je fait ce qu'il veut. Je me suis même trouvé un pseudo FAUCON. "il faudrait qu'on lave les fenêtres aujourdh'ui. Il faudrait qu'on (remarquez le faucon :smile2: ) désherbe les plattes-bandes" et ainsi de suite. Lorsque je lui ai dit que je voulais partir, que je n'en pouvais plus, il m'a demandé d'attendre cet été. Je ne suis pas à l'aise dans cette situation de retarder le départ mais il est en plein déni et je veux bien l'aider à se prendre en main et à attendre cet été. Oui il a des aides: femme de ménage, accompagnateur, quelqu'un qui peut faire des repas préparés. Tout ceci d'effrayé, en partie, par le gouvernement d'ici (une subvention spéciale pour les gens en perte d'autonomie). éa fait 3 ans que l'ergothérapeute qui s'occupe de son dossier lui parle de toute ces "aides" mais sa réponse à toujours été "Bien non. j'ai besoin de personne, ma femmme est là puis elle m'aide. Si elle voulait pas, elle serait partie..." Dans le dernier mois, lorsque je lui ai fait part de mes intentions, il à changé. Il a décidé d'utiliser les "aides". Il m'aidait dans la préparation des repas. Il m'aidait en allant faire l'heure du dodo à notre fille (éa a toujours été moi avant car "c'est plus facile quand c'est toi. J'ai pas besoin de me transfrérer encore de fauteuil." Et là, depuis 1 semaine tout redevient comme avant. Toutes les raisons sont bonnes pour ne pas m'aider. Le naturel revient au galop. Si j'attends encore, je ne fais que retarder l'échéancier. Car si je reste, il va retomber entièrement dépendant de moi mais tout en me controlant. Je veux bien aller faire du camping mais si je dois monter la tente seule, je veux le faire SEULE. Pas avec lui derrière qui me critique et qui me dit comment faire. Car je sais que c'est ce qui va arriver car juste pour faire les valises pour partir en croisière ça été un cauchemar. Il m'a fait une liste. Il m'a demandé de cocher tout ce qui était dessus au fur et à mesure que l'article allait dans la valise. Ensuite il m'A demandé 4 fois si tout y était pour ensuite venir avec moi dans la chambre s'assurer de lui même que j'avais bien fait mon travail... Ai-je le droit d'être plus capable. Qui le serait? Combien de temps? Mon conjoint n'a JAMAIS eu à accepter sa maladie car j'ai toujours été le prolongement de sa pensée et ce, presque en temps réel et ce malgré mes plaintes et mes pleurs. "Elle m'aime sinon elle serait déjà partie" c'est la réponse qu'il fournit à chaque personne qui ose un tant soit peut prendre ma déffence. Financièrement, je ne suis pas inquiète. Mes parents ont une place pour moi le temps que je trouve un logement. Ils sont prêts à m'éberger "gratos" le temps qu'il faut. J'ai déjà eu à repartir à zéro après une relation de près de 8 ans (j'avais 25 ans et j'étais sans enfants) mais je n'ai pas peur de me retrouver en logement. Pour ce qui est de ma fille, une séparation n'est jamais facile peut importe la situation. Comme ma thérapeute m'a dit "lorsque ta fille va avoir 20 ans, elle va mener sa vie comme elle le veut, sans te demander (ou sans écouter) ton opinion. Tu es jeune, tu peux espérer une meilleure vie et ta fille va s'en remettre. De toute façon, encore hier je conduisais la voiture avec mon conjoint à mes côtés et là, il a commencé à critiquer ma façon du conduire. Eh bien c'est notre fille qui lui à répond "papa. Maman conduit depuis aussi longtemps que toi et elle n'a pas besoin que tu la stress". LA vérité sort de la bouche des enfants... Elle voit bien que je suis épuisée. Je ne m'attends pas à ce que ce soit facile. Oui j'aurai sûrement des remords. Oui je serai critiqué même par ceux que j'aime. Oui je vais sûrement pleurer seule en pensant à lui. Mais un jour, je vais m'en remettre ainsi que lui. Qui sait, il va peut-être rencontrer quelqu'un d'autre avant que moi je rencontre un autre homme. Je connais un couple. Ils se sont rencontrer après que lui soit tombé malade. Il se déplace en fauteuil en plein temps mais il est très autonome. éa été le coup de foudre entre les 2. Elle a accepté de faire un bout de chemin avec lui malgré son handicap car elle savait ce que l'avenir lui réservait. Elle connaisait sa condition. Ils se sont mariés il y a 2 ans. Moi j'ai dit que je resterais mais à ce moment, ni moi, ni lui, ni sa mère, ni son neurologue, ni personne ne pouvait savoir à quelle vitesse son état était pour dégénéré. ALors voilà. Est-ce que ma décison est si radicale? Je ne le crois pas. Ton courriel ma beaucoup fait pleure sur le coup. Je me disais que j'étais une "sans coeur" et finalement, après avoir pleuré et réfléchi, je réalise que je ne me ferai pas des amis en prenant cette décision mais que un jour, les gens comprendront. Et si non. Tant pis. Sans rancune tulipe. Merci ce m'écrire même si c'Est pas toujours facile à lire.
  3. Merci beaucoup d'avoir pris quelques minutes afin de me répondre... J'ai annoncé à mon conjoint que je planifie partir en juillet: ça lui laisse le temps de choisir entre garder la maison ou emménager ailleurs... éa laisse aussi le temps afin que l'école termine: ce serà difficile pour notre fille mais au moins on ne va pas compromettre son année scolaire. Je crois faire le bon choix... Je réalise qu'il n'y aura jamais de bon moment pour me décider. Si j'attends encore 1 an-2ans ou plus, je serai jugée encore plus car les gens diront "elle est restée tout ce temps et là, ciao". Je réalise quand même qu'être la personne "quittée" ou celle quitte l'autre, c'est aussi difficile émotionnellement... éa me fait du bien de communiquer avec quelqu'un qui comprend. Merci. Tu peux m'écrire, même si c'est pour me dire que je suis égoïste et que je fais le mauvais choix... Tôt ou tard, je devrai faire face à la musique.
  4. Bonjour! Je suis nouvelle sur ce forum. En fait je cherche de l'aide comme celle-ci depuis longtemps sans jamais trouver... Je suis dans la mi-trentaine, en couple depuis 10 ans et avec un enfant de 71/2 ans. Mon conjoint est atteint de dystrophie musculaire depuis maintenant 6 ans. J'ai toujours dit que je resterais avec lui, malgré la maladie mais là je trouve celà très difficile à gérer. Il se déplace en fauteuil roulant (motorisé) à plein temps depuis maintenant 2 ans. Nous sommes aller en croisière cet hiver et nous avons fait face à un mur de brique: en dehors de la maison (qui est adaptée) mon conjoint ne peut être autonome. J'ai dû faire tous ses transferts: de son fauteuil au lit, salle de bain, douche... j'ai dû le laver, l'habiller/déshabiller, l'accompagner à la salle de bain jusqu'à 3 fois par jour... Je suis revenue totalement ''crevée'' avec 10 lbs en moins et avec le goût de tout lâcher. Je suis sur anti-dépresseurs depuis maintenant 18 mois et plutôt que de voir réduire ma dose de médicaments, celle-ci augmente sans cesse. J'en suis à 3 fois la dose originale d'il y a 18 mois... J'ai dû être suivie en thérapie afin de faire le deuil d'avoir un 2e enfant; je vis bien avec ce choix depuis 6 mois. Mais voilà que là, je réalise que cette vie c'est au dessus de mes forces. J'ai, comme tulipe75, perdu mon rôle de femme pour devenir: infirmière, chauffeur de taxi (mon conjoint ne peut plus conduire), maman et papa, cuisinière, monsieur bricole... J'ai envie d'une vie normale, avec un conjoint qui peut ouvrir le pot de cornichons, qui peut venir faire de la luge (je demeure au Québec!), nager, marcher sur la plage... Oui mon conjoint peut encore faire des activités avec moi (et notre fille) mais plus rien n'est pareil comme avant. Il ne peut être que spectateur du plaisir que j'ai à jouer avec notre fille mais il ne peut pas jouer. En croisière nous étions avec 2 autres couple et j'ai dû partir seule avec nos 4 amis pour visiter la Colombie. J'aurais adorer vivre ces moments avec mon amoureux, comme nos 2 couples d'amis, mais voilà il n'y avait pas de taxi adapté pour recevoir un fauteuil roulant électrique. Lors de mon retour sur le bateau j'étais tout excitée de dire ce qu j'avais vu et lui, mon amoureux, n'a pu que dire: "ah oui, ça devait être superbe!" mais je suis seule à avoir vu ce que j'ai vu. Je voudrais le partager avec lui... J'ai pensé à me suicider car c'était plus simple que de lui dire que je le quitte. On m'a obligé à sortir de chez-moi pour quelques jours afin de reprendre le dessus. J'ai réaliser que le suicide ne serait pas la solution, je pense à notre fille. PAr contre je mène un combat intérieur qui ne fini plus: partir pour un jour avoir une vie "normale" avec un autre homme ou rester et devenir aigrie. J'en viens qu'à être très méchante avec lui dans mes paroles et je ne voudrais pas, ni lui d'ailleurs, que je reste par "pitié" et par peur d'être jugée par les autres. é ce que je vois, je ne suis pas la seule à vivre des moments difficiles. C'est la première fois par contre que je lis sur les sentiments de conjoints "aidants". La société prends toujours en pitié la personne en perte d'autonomie mais ne réalise pas que c'est difficile pour le conjoint. J'en ai marre de me faire demander: "comment va ton mari, pauvre lui, si jeune... Il faut que tu sois forte, il a besoin de toi." Oui et puis moi! Qui m'aide? Wonder-woman est fatiguée... :smile2: Puis-je espérer une vie meilleure? J'aime encore mon conjoint, j'ai un immense respect pour lui, pour ce qu'il vit... Mais je ne suis plus en amour car l'homme duquel je suis tombée amoureuse n'existe plus. En fait, il est encore là mais complètement différent et c'est surtout de l'affection que j'éprouve à son égard. Suis-je lâche et/ou égoïste de désirer une autre vie?
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