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À propos de Nicole G.
- Date de naissance 02/08/1966
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Sexe
Femme
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Vendée
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:smile2: Mais comment peut-on chercher une lettre de motivation ? Si vous n'êtes pas motivé, pourquoi (et comment, et de quel droit !) quelqu'un d'autre le serait à votre place ? C'est complètement antinomique ! Vous imaginez ? On vous demande simplement de parler de vous et vous vous voulez copier ! Epique époque opaque...
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Pfffffff... Je n'en crois pas un mot, flagorneur ! Mille et un bisous tout de même.
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M, O, T, I, V, A, T, I, O, N. Je ne pense pas qu'il y ait d'autres lettres que celles-ci. Sans rire, laissez tomber les modèles et soyez vous, soyez sincères. C'est la seule chose qui "paye" et qui soit moralement satisfaisante -- y compris en cas de candidature non retenue.
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Peignoir élimé rose délavé, pieds nus, cheveux en bataille... je sors du lit. Sexy, hein ?
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Trop ????????????????????????????????????????? Nicole.
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Pour être différents, nos parcours à toutes (et tous) ont des points communs. Aux années floues succèdent les années catastophes, aux errances les autodestructions, aux résignations les refus. Je n'ai aucunement l'intention de me livrer au prosélytisme ; s'il est un domaine en lequel on ne le peut c'est bien celui de l'identité -- on peut s'efforcer de faire mais pas [durablement] d'être. C'est cependant un leurre de penser que la dichotomie puisse être soluble dans le temps : chaque recul des angoisses qui y sont liées ne prépare que leur retour sans cesse amplifié. Ce que tu vis (et que moi et beaucoup d'autres vivent ou ont vécu) est difficile, Little ; je te rejoins néanmoins lorsque tu te dénies le courage. Le courage résulte de l'attitude face à une alternative qui chez nous n'existe pas : nous ne choisissons pas d'être qui nous sommes. Si choix il y a c'est seulement celui de vivre et il s'avère que dans nos cas cette existence demande une mise en adéquation de l'identité physique et/ou sociale avec notre ressenti -- avec ce que et qui nous sommes vraiment, intrinsèquement. C'est ta vie, tu as le droit d'être qui tu es et le devoir de ne laisser personne en décider à ta place. 1001 + toute mon amitié. Nicole.
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Oui, c'est exact. Encore faut-il distinguer la notion de transsexualisme de celle d'intersexualisme. Dans le premier cas il n'y a aucune remise en question des fondements sexués (sexués, pas sexuels) de la société humaine et acceptation -- voire revendication -- de clivage féminin/masculin. L'intersexualisme (shemale par exemple) prône l'existence d'autres voies à l'écart de ce schéma. C'est l'objet d'un débat sans fin rebaptisé antagonisme binaire/non binaire parmi les personnes concernées. . Nicole.
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... à ce qu'elles sont, si tu fais référence aux transsexuelles -- à ce qu'ils sont s'appliquant aux transsexuels. Le fait de ressembler à ce que l'on est est la notion la plus élémentaire qui soit, et celle qui en tout cas demande le moins d'effort. On ne "devient" pas femme (ou homme) parce que l'on s'en accapare les supposés attributs comportementaux, esthétiques ou vestimentaires ; le fait d'être permet justement de s'affranchir et/ou de jouir "légitimement" desdits codes ou attributs. Etant femme, on ressemble nécessairement à une femme ; il y a après mille et une manières de vivre et d'assumer cette féminitude. La reconnaissance ne vient que de notre sincérité. On ne soupçonne pas une femme "bio" (par comparaison à "trans") féminine de l'être dans le but de [se] démontrer qu'elle est une femme ; il en est de même pour beaucoup d'entre nous. C'est bien sûr inversement valable... pour ceux (oui, ils, ce coup-ci !) qui font le parcours inverse. . Nicole.
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Ce n'est pas une question d'apparence mais, encore une fois, d'identité : je ne suis pas femme parce que je ressemble à une femme, je ressemble à une femme parce que j'en suis une. Le transsexualisme est un outil de mise en conformité -- j'adapte mon corps pour mettre fin à la dichotomie et me permettre d'avoir la vie la plus en rapport possible avec ce que je ressens (pense, crois, sais... etc) et être reconnue pour ce que je suis. L'esthétisme est une notion secondaire. . Nicole.
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Merci Julien ! En ce qui me concerne il n'y a (plus) aucun courage spécifique à avoir et je n'ai à me cacher de rien. Je suis une femme "presque normale" (sic !) qui vit, aime, travaille quotidiennement comme des millions d'autres -- bien que mon parcours ne soit pas tout à fait fini. Je ne précise mon origine que si l'on en cause : je n'ai ni problème ni blocage sur le sujet. Patience et longueur de temps... C'est avant tout un (très) long processus de maturation, et de ce processus dépend le bon déroulement du parcours. Avec de la détermination et de la lucidité, on arrive à tout... Il serait assurément possible de tout simplifier, avec tous les inconvénients des avantages... La liberté ne se donne pas, elle se conquiert -- a fortiori lorsque ladite liberté est celle d'être soi-même. . Nicole.
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J'adore ce genre de commentaires... qui en dit plus sur ceux qui l'écrive que sur ceux - en l'occurence celles - qu'il décrit.. Vous avez tout faux, "monsieur Bang" : je suis une femme. Mais ne vous inquiétez pas : je préfère les mecs intéressants. Nicole.
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Puisque nous en sommes aux confidences qui n'en sont pas, je suis également femme d'origine transsexuelle. Nicole.
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Je ne comprends pas ce que j'ai mis en gras. Veux-tu dire qu'un comportement "respectable" doit être adopté par les transsexuels? Diantre non ! Par respectabilité j'entends intégration sociale. Contrairement à une idée hélas encore répandue, les transsexuel(le)s ne sont pas des grandes folles échappées d'un zoo ou des marginaux(-ales) qui ne sortent qu'à la nuit tombée en rasant les murs. Le fait que la caissière, la boulangère ou le mécano du coin soit d'origine transsexuelle (MtF ou FtM) fait autant avancer les choses que la surmédiatisation de quelques célébrités "isolées". Suis-je plus claire dans mes propos, Elais ? . Nicole.