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Je suis plutôt d'accord. Comme beaucoup, je dirais que l'argent ne fait pas le bonheur mais qu'il y contribue, en tout cas dans notre société. Chez nous, l'argent est le pivot des échanges économiques. Il existe sans doute des tribus où le troc est encore courant, mais en France, en 2008, pour avoir une baguette, on donne une pièce de un euro à un boulanger, on ne lui propose pas de balayer sa boutique en échange ! Donc avoir de l'argent permet d'acheter des objets et des services, et donc permet de se simplifier quelque peu la vie. Ceci dit, est-ce suffisant pour avoir droit au bonheur ? Je dirais qu'un bonheur peut être pollué par des questions d'argent, des prêts que l'on ne parvient plus à rembourser, ce genre de choses. Et inversement, des gens riches peuvent ne pas être heureux car ils viennent de perdre leur fils unique dans un accident de voiture. Bref, le bonheur est un notion complexe et très ténue, un état d'esprit qui va au-delà des biens matériels. Je l'espère, oui. Je ne sais pas. Ceux qui acceptent l'argent sale n'ont sûrement pas de tels remords. Oui, et du meilleur aussi. Mais là, on dépasse largement le sujet initial.

Hum, c'est beau ce que vous dites là mais je ne partage pas du tout cette opinion. En physique, la théorie de la relativité nous dit que la vitesse a une limite (vitesse de la lumière) et que le temps est relatif ! Pas vraiment simple à appréhender et pourtant cette théorie est tenue pour une vérité scientifique. De même la théorie de l'évolution, développée par Hum, c'est beau ce que vous dites là mais je ne partage pas du tout cette opinion. En physique, la théorie de la relativité nous dit que la vitesse a une limite (vitesse de la lumière) et que le temps est relatif ! Pas vraiment simple à appréhender et pourtant cette théorie est tenue pour une vérité scientifique. De même la théorie de l'évolution, développée par (je reprends, problème technique ) la théorie de l'évolution, développée par Darwin, beaucoup moins simple que de croire en un Dieu créateur. Je pense que la vérité n'est pas simple, ni si bonne à dire, sans cela, tout le monde y adhèrerait

Je ne vois pas ce que l'égo vient faire ici ! Le but n'est évidemment pas de se la péter en montrant à tout le monde son diplôme Bac+5 !! On peut vouloir faire des études longues, très longues même (doctorat), sans pour autant y voir un "ojectif professionnel clair". En France, je pense même que c'est le contraire pour ceux qui s'embarquent dans des thèses car les entreprises privées ne sont pas très friandes de ce type d'étudiants et le public ne peut pas tous les "absorber". Par conséquent, les étudiants font déjà ces études par plaisir des études elles-mêmes. Ceci dit, il faut quand même reconnaître que beaucoup d'entre nous finissent salariés dans une plus ou moins grande entreprise qui applique quasi-mécaniquement un système de grille de salaires fonction du diplôme. Et plus le diplôme sanctionne des études longues, plus la grille correspond à des salaires élevés. Rares sont les chefs de service de moyennes ou grandes entreprises qui n'ont pas leur Bac+5. Après, tout dépend de ses aspirations, bien sûr, mais à l'âge du choix des études, vers 20 ans, sait-on absolument ce que l'on recherche ? Et pire, ce que l'on aura ? Donc dans le doute, mon conseil est : visez haut !

Glups ! qu'entendez-vous par "35-40 ans chez l'homme" et "40-45 ans chez vous" ? Vous êtes d'une autre planète ?! Qu'est-ce qu'un "ressenti psychique" exactement ? Peut-être est-ce tout simplement dû à une mauvaise conjoncture économique locale qui a fait que cette entreprise a licencié ou/et mis en pré-retraite la partie de son personnel la plus âgée et que depuis, elle n'a pas embauché de jeunes, d'où les salariés restants de 30-40 ans. Je n'en suis pas si sûr. Je connais quelques personnes ayant (environ) 70 ans et aucune d'entre elles n'a perdu la tête !

Je conseillerai à votre fils de s'accrocher : le plus difficile, dans les études supérieures, ce sont les deux premières années. Après, on commence à se spécialiser, à réduire son champ d'étude, certes, mais aussi à tendre vers ce que l'on aime vraiment. Les premières années sont difficiles car le rythme et les méthodes de travail sont totalement différents de ce que l'on a pu connaître au lycée. Cela déroute beaucoup d'étudiants d'avoir à complètement organiser son emploi du temps soi-même. Quant aux grêves et blocages divers, ce sont des difficultés supplémentaires mais si votre fils veut persister dans la voie qu'il a choisie, il faut qu'il essaie de se motiver, de passer outre.

é la bonne heure... Je ne pense pas. Houlà ! quelle argumentation. Comme je l'ai écrit précédemment : Je ne pense pas que cette question soit absurde, en tout cas pas plus que bon nombre de celles qui sont posées sur ces forums (et ailleurs !). Après, on peut y répondre en se plaçant de différents points de vue. L'auteur de ce sujet a demandé que l'on évite le point de vue religieux. On peut donc se placer d'un point de vue darwinien et raisonner en terme d'évolution des espèces. En très résumé, car je ne vais pas en mettre quinze pages (j'en serais d'ailleurs bien incapable), nous sommes là car nous sommes le résultat, ou plutôt un des résultats de l'évolution des espèces. A partir de là, un des sens que l'on peut voir à la vie est justement de continuer à perpétuer l'espèce. Est-ce LE but de la vie ? A y regarder de près, je ne serais pas loin de le penser car la grande majorité des humains a des enfants et passe la majeure partie de sa vie à les élever. En cela, nous sommes finalement assez proches des autres animaux qui grouillent sur cette planète. Malgré notre conscience, l'instinct survit. Bref, je me répète, je sais, mais je maintiens que perpétuer l'espèce est finalement un des grands buts de la vie. Et, ce qui ne gâche rien, cela donne aussi un sens à la vie.

Je ne pense pas que cette question soit absurde, en tout cas pas plus que bon nombre de celles qui sont posées sur ces forums (et ailleurs !). Après, on peut y répondre en se plaçant de différents points de vue. L'auteur de ce sujet a demandé que l'on évite le point de vue religieux. On peut donc se placer d'un point de vue darwinien et raisonner en terme d'évolution des espèces. En très résumé, car je ne vais pas en mettre quinze pages (j'en serais d'ailleurs bien incapable), nous sommes là car nous sommes le résultat, ou plutôt un des résultats de l'évolution des espèces. A partir de là, un des sens que l'on peut voir à la vie est justement de continuer à perpétuer l'espèce. Est-ce LE but de la vie ? A y regarder de près, je ne serais pas loin de le penser car la grande majorité des humains a des enfants et passe la majeure partie de sa vie à les élever. En cela, nous sommes finalement assez proches des autres animaux qui grouillent sur cette planète. Malgré notre conscience, l'instinct survit.

On est surtout là pour perpétuer l'espèce et pour cela, il faut vivre, d'où le "manger, boire, pisser, chier, dormir". Et une fois que l'on a rempli notre tâche, il nous faut mourir pour laisser la place, laisser les ressources à la nouvelle génération, qu'elle puisse "manger, boire, pisser, chier, dormir" pour se reproduire. Etc. Etc. Un peu comme toute bestiole sur cette planète. Et avec en prime une once de conscience. D'où cette question

Ils n'ont pas encore pigé que la terre est ronde et que, à force de marcher, on revient fatalement à son point de départ. San-Antonio, Entre la vie et la morgue

Quand on a parlé des cheminots, j'ai pensé à ces hommes à 55 ans sur des trains, rapides oui mais leur vue ? On n'y voit pas pareil avec l'âge. Pourquoi ces cheminots devraient-ils conduire des trains jusqu'à leur retraite ? Vous avez raison, avec l'âge, les aptitudes physiques peuvent décliner ; il devrait donc être possible de changer de métier. Certaines entreprises ont choisi de mettre en place un système de tutorat où l'ancien employé encadre un jeune, l'aide à acquérir les compétences que lui a acquises durant sa carrière. On peut donc imaginer des conducteurs de train "âgés" en co-pilote de jeunes collègues ?

Surtout mentalement Ma femme et moi ayant chacun une activité professionnelle, il est naturel que nous nous partagions les tâches ménagères (et autres). Je donne le bain aux enfants, je fais la cuisine (j'y ai pris goût, c'est sympa de jouer avec les casseroles ), je passe l'aspirateur de temps à autre, le balai, etc. Il n'y a que le repassage, je l'avoue : je n'ai jamais touché un fer à repasser de ma vie. Mais pour cela, on a finalement trouvé une solution : ni elle, ni moi ne repasse, on délègue (moyennant finance, bien sûr). Quant à la vaisselle, comme beaucoup, nous avons dans notre cuisine une machine qui la fait très bien Et c'est souvent monsieur qui vide ladite machine une fois que celle-ci a rempli son office. Mais ma femme prend aussi sa part (rarement la cuisine, je vous l'ai dit, j'aime ça). Elle aussi s'occupe des gosses, nettoie, pend le linge... En fait, on ne regarde pas de près, chacun fait sa part, il n'y en a pas un qui se tape tout le boulot pendant que l'autre se tourne les pouces et ma foi, ça se passe tranquillement. Pourvu que ça dure !

J'ai répondu des études longues car en France, les employeurs aiment les diplômes. Les entreprises ont souvent des grilles de salaire pour les jeunes embauchés et pour entrer dans la grille des ingénieurs et cadres, on demande BAC+4/5. Il est très difficile, au sein de l'entreprise, de changer de statut, de passer cadre pour un technicien. Or les techniciens, embauchés BAC+2/3, arrivent assez vite en fin de grille, plus de promotion possible. Et une fois que l'on a quitté le milieu universitaire, que l'on a commencé à bosser, c'est très difficile de revenir aux études, de s'y remettre en cours du soir, CNAM et autre. Alors autant essayer d'aller le plus loin possible lorsqu'on a commencé. Evidemment, j'ai parlé des salariés. Il existe effectivement des métiers dans l'artisanat où l'on peut très bien gagner sa vie, à condition généralement d'être son propre patron et de ne pas ménager sa peine. Car un diplôme BAC+4/5, en ouvrant plus facilement les portes des grandes entreprises, permet d'obtenir un emploi plutôt bien rémunéré, pas excessivement pénible et que les banquiers aiment bien lorsqu'on demande un prêt

Tout a une fin, sauf le saucisson qui en a deux D'un point de vue mathématique, on peut très bien "sectionner" l'infini. Prenez un ensemble composé des entiers positifs et négatifs : 0, 1, 2, 3... et -1, -2, -3... Cet ensemble est infini et on peut le sectionner en deux ensembles, tout aussi infinis, celui des entiers positifs et celui des entiers négatifs. Quant à la notion de fini et de temporel, là-aussi, ce n'est pas évident. Enstein a démontré que le temps est relatif, il dépend de notre vitesse de déplacement : l'éternel se déplace à la vitesse de la lumière Pour moi, l'infini est un concept permettant des raisonnements aux limites. Mais en fait, rien n'est infini, ni la bêtise humaine, ni l'univers, ni le nombre de grains de sable composant toutes les plages du monde.

La pire des choses ? La pire des choses ne serait-elle pas que votre enfant, devenu grand, ne vienne plus vous voir, dans votre propre maison ou ailleurs ? Personnellement, vu d'aujourd'ui, la maison de retraite ne me dérange pas si mes gosses viennent de temps à autre, si ça les rassure que je sois entouré de personnes compétentes. Maintenant, le thème est "la place des personnes âgées dans notre société". Je trouve éloquent que tous ceux qui postent ici, y compris moi-même, finissent par parler de maison de retraite, d'abandon, de cimetière ! Les personnes âgées n'ont-elles pas un rôle à jouer ? Avant d'être totalement grabataires, nos anciens ont quand même un rôle économique et social à jouer, non ? On voit souvent des grands-parents récupérer leurs petits-enfants à l'école, pendant que les parents travaillent. Nos anciens consomment également. L'industrie des loisirs, clubs divers et variés, est heureuse que les (jeunes) retraités soient globalement en bonne santé, aient un certain pouvoir d'achat et aient du temps libre. On parle de maison de retraite mais elles concernent le 4ème âge, le 3ème âge se porte plutôt bien

Bien sûr que j'espère qu'ils ne m'abandonneront pas ! L'asile de vieux, en soi, ne me gêne pas, je préfère ça à imposer ma présence quotidienne et pesante, surtout si des soins sont nécessaires. Dans ma première intervention, je voulais simplement dire qu'entre les générations, il n'y a pas de donnant-donnant.